iConyeatKm nationale.] ASÉ1HWE& FARLIMEMFAlfim |rfrto�8Rj.ê)o f»l sentante, au nom de la liberté chérie, soutenez votre précieux ouvrage, et, tant que la patrie sera en danger, continuez les fonctions augustes dont les mandataires reconnaissants voies ont chargés, afin, que les tyrans coalisés (que l’idée seule de votre, existence épouvante) tremblent et u’ aient aucun espoir de parvenir au rétablis¬ sement du despotisme chez un peuple qui veut vivre libre et mourra plutôt avant qu’il soit porté la moindre atteinte à ses droits. « Tel est le vœu que les républicains de Mari¬ gnane, citoyens représentante, vous expriment. Ils vous le présentent comme un gage de leur confiance et de leur dévouement éternel à la chose publique. » (Suivent 20 signatures. ) N° 11. La Société républicaine de Villers-Cbti'erets, à la Convention nationale (1). « Recevez, dignes Montagnards* nos hom¬ mages et remerciements sur vos augustes, tra¬ vaux en applaudissant à la mort de la scélérate Marie-Antoinette, la raccourcie*, et qui. a fait retentir le lieu de nos séances de Vive la Répu¬ blique et la Montagne! Nous vous demandons la même faveur pour les Brissotins et leur sé¬ quelle : envoyez-les au barbier patriotique qui leur fera danser la carmagnole, et restez à votre poste. » (Suivent 114 signatures.) N° 12. La Société populaire de Vervins, aux représentants du peuple (2), « Vervins, 8e jour, lre décade du 2e mois de l’an II de l’ère républicaine. « Dévoués au salut de la République, soyez inébranlables an poste où vos concitoyens vous ont placés; ils ont droit d’attendre de vous leur bonheur et leur tranquillité. C’est au terme des travaux que vous soutenez avec tant de gloire et d’énergie, que nos vœux seront comblés et que votre tâche sera remplie; renvoyant à des temps moins orageux les-objets qui n’of¬ frent qu’une importance partielle, ne vous oc¬ cupez que des grands intérêts de la République; que la base de toutes vos opérations soit tou¬ jours élevée sur ces principes inaliénables et sacrés : le bien général. « Dans cette carrière ouverte au génie et au talent, développez toutes les ressources de la sagesse et de la bonne politique, pour assurer à jamais l’ existence du nouveau gouvernement que nous avons juré de maintenir; apprenez à l’ univers, qui a les yeux sur vous, ce que peu¬ vent des hommes libres, et ce que doivent faire les peuples qui ont brisé leurs fers. (f) Archiver nationales, carton G J . dossier 775. (2) Ibid. « Que l’ameœsr de B» patrie, éfeetrisant vus âme»;, vous; prépare ees lauriers immortels ré¬ servée aux grands législateurs ! Et toi, chviuiM chère à nos cœurs, précieuse liberté* que ton génie puissant veille sans cesse an saint deFÉfat et au bonheur de tes enfante. La paix sera l’époque où, dignes de notre reconn aissunee et de nos hommages* ü vosœs sera libre de rentrer dans vos foyers et d’y goûter, après l’orage, les douceurs des beaux jours qu’ au¬ ront fait éclore vos veillés et vos travaux. « Téf est le vœu des citoyens de Vervins, réunis en Société républicaine. « Le président et les secrétaires de la Société f Dabignie, président ; Beffroy, secré¬ taire ; Delavault, secrétaire; Henne-court, secrétaire. » N° 13. Adresse à la Convention nationale par la Société populaire de la ville de Sauve , district de Saint-Hippolyte , département' du-, Gard (1). « Représentante du peuple souverain « Assez, et trop longtemps* les ennemis de notre sainte et immortelle révolution, de l’unifié, de l’indivisibilité de la République, ont secoué, dans leur rage et dans leur désespoir, sur toute la surface de la République,, les torche» de la discorde et de la. guerre civile. Assez et pins longtemps encore, la ligue des tyrans couronnés, avec leurs cohortes, d’esclaves, ont combattu avec quelque succès les enfante de la liberté; tout nous présageait i esclavage le plus affreux, si le peuplé français ne sortait triomphant de cette lutte à mort.. « Représentante,, vous avez bien su vous placer au niveau des-circonstances difficiles où la République se trouvait; à la voix de san sénat auguste* la peuple français, qui veut être libre, s’est lové eu masse pour résister' à. la tyrannie; en un instant* les frontières; de; la République ont été, couvertes de» armées aussi innombrables qu’intrépides, et les enfante fe la liberté ont repoussé avec vigueur les vils; satel¬ lites des despotes, tandis que, dans l’intérieur, les fanatiques, les royalistes et tous lés ennemis de l’unité et de l’indivisibilité de la! République ont été terrassés, dispersés, ou mis à mort « C’est à votre héroïque fermeté* représen¬ tants, c’est aux sages mesures, aux sublimes lois révolutionnaires que vous avez prise» «b rendues que nous devons encore une foi» le salut de la République. Ses ennemis ne sont cependant pas anéantis* la foudre, de Leur, ven¬ geance gronde impitoyablement sur nos tête»; ils tonnent, ils ménagent, ils foudroient et, dans eet océan d’orages, le vaisseau de, l’État, agité, par tant de tempêtes* ne peut se sauver des la violence des flots que par les manœuvres! habiles des pilotes expérimentés qui tiennent sont gou¬ vernail. «. Restez donc,, représentante, homme» in¬ tègres de la Montagne, au poste de salut où la ( I) Archives natirntaks, . «sertera G' 2§ï> dbssïer775