SÉANCE DU 10 THERMIDOR AN II (MATIN) (28 JUILLET 1794) - N<>s 41-42 609 orgueilleuses qui apprenoient à ceux qu’on nommoit grands, à opprimer les petits, et à ces derniers à prêter un col soumis au joug qu’on leur imposoit; ces cœurs sont purs et bien disposés à recevoir les leçons de toutes les vertus républicaines. Nous ne ferons point ici l’énumération des avantages que nous promet une institution digne d’un peuple régénéré; l’auteur du rapport qu’on nous a distribué, n’a laissé, à cet égard, rien à désirer; il nous a dit : Nous voulons vous former à la haine des rois et à l’amour de la liberté. Il n’en falloit pas davantage pour des Français; ces deux sentimens, indestructibles dans nos âmes, nous feront toujours affronter la mort, quand, dans la perte d’une vie qui ne nous est chère que pour la patrie, nous entreverrons le triomphe de la République une et indivisible : c’est en vain, lâches intrigans, que vous êtes venus entourer nos palissades ; le camp de Mars est inaccessible à vos poisons : c’est en vain que, vous couvrant d’un masque hypocrite, vous nous avez peint sous les couleurs les plus noires les sages précautions prises pour nous garantir de votre contact pestilentiel ; c’est en vain qu’étalant à nos yeux les ressources que procure (nous disiez-vous) l’argent, vous vous êtes efforcés de nous aveugler sur les devoirs que la patrie nous imposoit; vous comptiez que la plaine des Sablons vous donneroit, comme autrefois, le spectacle si cher à vos cœurs, d’une troupe d’adorateurs de rois, de soldats esclaves et timides : mais non; vous n’y avez plus trouvé qu’une jeunesse républicaine dès long-temps en garde contre vos suggestions perfides, et prête à punir les royalistes et les traîtres. Forcés de renoncer au projet insensé de la rappeler à l’amour du despotisme et d’éteindre en elle celui de la Republique, vous avez un instant paru abandonner nos barrières; mais ce n’étoit que pour y reparoître bientôt sous un nouveau masque, et pour tendre à notre inexpérience tous les pièges de l’aristocratie la plus raffinée : vous n’avez obtenu de nous que le plus profond mépris; et notre réponse, nous vous la faisons à la face de la France, de l’univers entier : nous abhorrons les rois, nous chérissons la République ; nous allons apprendre à exterminer les uns et consolider l’autre (l). PEYSSARD : L’Adresse que vous venez d’entendre est l’ouvrage de celui qui en fait lecture; mais la faiblesse de sa voix n’a point permis qu’il fût entendu dans toute la salle; pour que la Convention connaisse les sentiments qui animent les jeunes élèves de l’Ecole de Mars, je demande qu’il soit fait une seconde lecture de ce discours. Cette proposition est adoptée, et cette lecture, qu’interrompent souvent les plus vifs applaudissements, est faite par Peyssard (2). On demande que l’orateur reçoive l’accol-lade du président, que l’adresse soit insérée au bulletin, et que la Convention décrète qu’elle est satisfaite du zèle et des dispositions des élèves du camp de Mars. jl) Bm, 11 therm. ; J. Univ., n° 1710. (2) Mon., 345. Ces propositions sont adoptées [au milieu des transports unanimes de l’assemblée] (l). 41 Le comité civil de la section des Lombards dit qu’il n’a pas balancé un instant à méconnoî-tre les arrêtés liberticides d’une municipalité conspiratrice et perverse. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Le C. Civil de la section des Lombards à la Conv. ; s.d.J (3). Représentans du peuple françois La conspiration, la thahison (sic) ne se lasseront Celles donc jamais ? de nouveaux Catilina de plus en plus effrénés, renaîtront t’ils toujours de la destruction des autres ? non. Car tout a un terme, et d’après l’énormité de celles que votre fermeté et l’inviolable attachement du peuple à la Convention nationale, viennent de déjouer encore, il ne peut plus y en avoir; du moins nous n’en avons plus à craindre. Le bonheur seul, désencombré des entraves des traitres et des conspirateurs, va être notre partage. Vous le voulés, Législateurs, vous l’avés toujours voulu; Nous l’aurons. Le Comité civil de la section des Lombards, toujours fidel à l’autorité de la Convention nationale, unique point de raliement des vrais Républiquains, vient vous dire qu’il n’a pas balancé d’un instant à méconnoitre les arrêté liberticides d’une municipalité conspiratrice et perverse, sa conduite est consignée dans les Registres de ses délibérations, il continuera de rester à son poste où il est en permanence pour autant de temp que les circonstances impérieuse l’exigeront. Vive La convention, Vive la Republique une et indivisible. Latierre, Dubois ( commre ), Fleury ( commre ), Guillemet ( secrét . greffier j, PRODHOMME (commre), Philippe ( comm ], André ( commre ), Jamard (com-mre), TANÔNE ( commre ). 42 Les administrateurs du département de Seine-et-Oise s’empressent d’envoyer deux de leurs membres pour apporter l’expression des sentimens qui les animent, tandis que le reste de l’administration, ferme à son poste, attend les ordres que la Convention pourroit lui adresser. (l) P.V., XLII, 242. Minute de la main de Peyssard. Décret n° 10 155. F.S.P., n°389; Mess. Soir, n°708; J. Sablier, nos 1465, 1466; J. Fr., n°673; Débats, n° 677, 197, 199; M.U., XLII, 167; C. Eg., n°710; J. Univ., n° 1708; Ann. R.F., n°240; C. univ., n°940; J. Paris, n° 575; J. S. Culottes, n°529; -J. Perlet, n°675; Rép., n°221; Audit, nat., n° 673. Voir ci-dessus, 10 therm., n° 33. (2) P.V., XLII, 242. Mon., XXI, 345; M.U., XLII, 185; Débats, n° 677, 200; -J. Mont., n° 93 bis. (3) C 314, pl. 1257, p. 16. 39 SÉANCE DU 10 THERMIDOR AN II (MATIN) (28 JUILLET 1794) - N<>s 41-42 609 orgueilleuses qui apprenoient à ceux qu’on nommoit grands, à opprimer les petits, et à ces derniers à prêter un col soumis au joug qu’on leur imposoit; ces cœurs sont purs et bien disposés à recevoir les leçons de toutes les vertus républicaines. Nous ne ferons point ici l’énumération des avantages que nous promet une institution digne d’un peuple régénéré; l’auteur du rapport qu’on nous a distribué, n’a laissé, à cet égard, rien à désirer; il nous a dit : Nous voulons vous former à la haine des rois et à l’amour de la liberté. Il n’en falloit pas davantage pour des Français; ces deux sentimens, indestructibles dans nos âmes, nous feront toujours affronter la mort, quand, dans la perte d’une vie qui ne nous est chère que pour la patrie, nous entreverrons le triomphe de la République une et indivisible : c’est en vain, lâches intrigans, que vous êtes venus entourer nos palissades ; le camp de Mars est inaccessible à vos poisons : c’est en vain que, vous couvrant d’un masque hypocrite, vous nous avez peint sous les couleurs les plus noires les sages précautions prises pour nous garantir de votre contact pestilentiel ; c’est en vain qu’étalant à nos yeux les ressources que procure (nous disiez-vous) l’argent, vous vous êtes efforcés de nous aveugler sur les devoirs que la patrie nous imposoit; vous comptiez que la plaine des Sablons vous donneroit, comme autrefois, le spectacle si cher à vos cœurs, d’une troupe d’adorateurs de rois, de soldats esclaves et timides : mais non; vous n’y avez plus trouvé qu’une jeunesse républicaine dès long-temps en garde contre vos suggestions perfides, et prête à punir les royalistes et les traîtres. Forcés de renoncer au projet insensé de la rappeler à l’amour du despotisme et d’éteindre en elle celui de la Republique, vous avez un instant paru abandonner nos barrières; mais ce n’étoit que pour y reparoître bientôt sous un nouveau masque, et pour tendre à notre inexpérience tous les pièges de l’aristocratie la plus raffinée : vous n’avez obtenu de nous que le plus profond mépris; et notre réponse, nous vous la faisons à la face de la France, de l’univers entier : nous abhorrons les rois, nous chérissons la République ; nous allons apprendre à exterminer les uns et consolider l’autre (l). PEYSSARD : L’Adresse que vous venez d’entendre est l’ouvrage de celui qui en fait lecture; mais la faiblesse de sa voix n’a point permis qu’il fût entendu dans toute la salle; pour que la Convention connaisse les sentiments qui animent les jeunes élèves de l’Ecole de Mars, je demande qu’il soit fait une seconde lecture de ce discours. Cette proposition est adoptée, et cette lecture, qu’interrompent souvent les plus vifs applaudissements, est faite par Peyssard (2). On demande que l’orateur reçoive l’accol-lade du président, que l’adresse soit insérée au bulletin, et que la Convention décrète qu’elle est satisfaite du zèle et des dispositions des élèves du camp de Mars. jl) Bm, 11 therm. ; J. Univ., n° 1710. (2) Mon., 345. Ces propositions sont adoptées [au milieu des transports unanimes de l’assemblée] (l). 41 Le comité civil de la section des Lombards dit qu’il n’a pas balancé un instant à méconnoî-tre les arrêtés liberticides d’une municipalité conspiratrice et perverse. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Le C. Civil de la section des Lombards à la Conv. ; s.d.J (3). Représentans du peuple françois La conspiration, la thahison (sic) ne se lasseront Celles donc jamais ? de nouveaux Catilina de plus en plus effrénés, renaîtront t’ils toujours de la destruction des autres ? non. Car tout a un terme, et d’après l’énormité de celles que votre fermeté et l’inviolable attachement du peuple à la Convention nationale, viennent de déjouer encore, il ne peut plus y en avoir; du moins nous n’en avons plus à craindre. Le bonheur seul, désencombré des entraves des traitres et des conspirateurs, va être notre partage. Vous le voulés, Législateurs, vous l’avés toujours voulu; Nous l’aurons. Le Comité civil de la section des Lombards, toujours fidel à l’autorité de la Convention nationale, unique point de raliement des vrais Républiquains, vient vous dire qu’il n’a pas balancé d’un instant à méconnoitre les arrêté liberticides d’une municipalité conspiratrice et perverse, sa conduite est consignée dans les Registres de ses délibérations, il continuera de rester à son poste où il est en permanence pour autant de temp que les circonstances impérieuse l’exigeront. Vive La convention, Vive la Republique une et indivisible. Latierre, Dubois ( commre ), Fleury ( commre ), Guillemet ( secrét . greffier j, PRODHOMME (commre), Philippe ( comm ], André ( commre ), Jamard (com-mre), TANÔNE ( commre ). 42 Les administrateurs du département de Seine-et-Oise s’empressent d’envoyer deux de leurs membres pour apporter l’expression des sentimens qui les animent, tandis que le reste de l’administration, ferme à son poste, attend les ordres que la Convention pourroit lui adresser. (l) P.V., XLII, 242. Minute de la main de Peyssard. Décret n° 10 155. F.S.P., n°389; Mess. Soir, n°708; J. Sablier, nos 1465, 1466; J. Fr., n°673; Débats, n° 677, 197, 199; M.U., XLII, 167; C. Eg., n°710; J. Univ., n° 1708; Ann. R.F., n°240; C. univ., n°940; J. Paris, n° 575; J. S. Culottes, n°529; -J. Perlet, n°675; Rép., n°221; Audit, nat., n° 673. Voir ci-dessus, 10 therm., n° 33. (2) P.V., XLII, 242. Mon., XXI, 345; M.U., XLII, 185; Débats, n° 677, 200; -J. Mont., n° 93 bis. (3) C 314, pl. 1257, p. 16. 39 610 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Mention honorable, insertion au bulletin (l). 43 Le conseil général de la commune de Versailles s’exprime ainsi : « Attachement inviolable à la chose publique, sans aucune acception des individus; haine aux tyrans, sous quelque dénomination que ce soit; fidélité à la représentation nationale, seul centre de la République ». Le conseil joint une copie de la proclamation qu’il a adressée à ses concitoyens. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 44 La section de l’Observatoire fait lecture d’une délibération de l’assemblée générale du 10 thermidor, extraordinairement convoquée et d’un arrêté, portant que, fidèle au serment qu’elle a fait de défendre jusqu’à la mort l’unité et l’indivisibilité de la République, elle témoigne à la Convention l’expression de sa recon-noissance sur l’énergie qu’elle a développée pour le salut de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Extrait du reg. des délibér. de l’assee gale de la sectn de l’Observatoire, en sa séance du Décadi 10 therm. Il] (4). L’assemblée générale de la Section de l’observatoire, extraordinairement convoquée par suitte des grands événemens qui ont eu lieu hier et cette nuit, après avoir entendu la lecture des Décrets rendus par la Convention Nationale et transmis par le département, Arrête à l’unanimité que, fidèle au serment qu’elle a fait de défendre jusqu’à la mort, l’unité, l’indivisibilité de la république, le respect dû à la Convention Nationale, et de protéger, de toutes ses forces, la plus entière liberté de ses délibérations, une Députation se rendra sur le champ à la Séance de la Convention Nationale pour lui témoigner, au nom de la Section entière, l’expression de sa recon-noissance sur l’énergie qu’elle a développée pour le salut de la patrie, en déjouant la conspiration qui, sous le voile du patriotisme, voulait annéantir la Liberté en usurpant le gouvernement, et déclarer quelle ne cessera jamais de connaitre la Convention nationale, comme centre unique des autorités et qu’elle exécutera avec la plus pleine confiance, ainsy quelle l’a toujours fait, les ordres émanées d’elle; et (l) P.V., XLII, 243. Débats, n° 677, p. 199-200; J. Mont., n° 93 bis. Mentionné par C. univ., n° 940 ; -J. Fr., n° 673. (2) P.V., XLII, 243. B'n, 15 therm. (1er suppl1); -J. Sablier, n° 1466. Mentionné par F.S.P., n° 389. (3) P.V., XLII, 243. Mon., XXI, 345; Débats, n° 677. 200; -J. Mont., n°93bis; J. Sablier, n° 1466. (4) C 314, pl. 1257, p. 15. pour porter son présent arrêté, l’assemblée nomme les Citoyens Denizeau, Denize, Nativelle, Immedral, Parent, Huard, Outrequin, Cardin, Maquignan, Lé-colier, Rollet, favre, Gentilhomme, Couturier, Bois-sier, Bâton, Le Maire, Renaud et Laurent. Dumontier iprésid.), Legou ( secrét . greffier). 45 La section Châlier assure la Convention nationale de son entier dévouement et de sa re-connoissance. Mention honorable (l). [La sectn Châlier à la Conv. ; s.d.] (2) Législateurs La patrie est encore une fois sauvée, et c’est à l’énergie que vous avez déployée que nous devons notre salut; Nous sommes venus hier vous assurer de l’entier dévouement de la section Châlier; Grâces à vos soins, le péril est passé, et nous venons vous témoigner notre reconnoissance, nous ne craignons pas de dire celle de tous les françois. Mouchotte, Roux 46 Le comité révolutionnaire de la section Marat réitère le serment de maintenir la République une et indivisible, de se rallier en toute occasion à la représentation nationale. Mention honorable (3). [Applaudissements unanimes]. [Le C. Révol. de la sectn de Marat à la Conv.; s.d.] (A). Représentans Nous avons donné nos premiers momens à la surveillance ; nous venons vous exprimer la joie que nous ressentons d’avoir vu le peuple entier de paris se placer avec empressement entre vous et une commune indigne de le représenter. nous venons répéter, dans votre sein, le serment que chacun de nous a fait et qui a été consigné sur nos Registres, aussitôt la nouvelle des tentatives de l’insurrection, de maintenir la république une et indivisible, de mourir à notre poste en la défendant, de -se rallier, en toutes occasions à la Représentation nationale, et de méconnaître et punir toute autorité qui tenterait de s’élever contre elle. (1) P.V., XLII, 243. Mon., XXI, 345; Débats, n° 677, 200 ; J. Mont., n° 93 bis. (2) C 314, pl. 1257, p. 14. (3) P.V., XLII, 243. -J. Sablier, n° 1466; Ann. R.F., n°240; Audit, nat., n°673; C. Univ., n°940; M.U., XLII, 179 et 185; F.S.P., n° 389. (4) C 314, pl. 1257, p. 17. 610 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Mention honorable, insertion au bulletin (l). 43 Le conseil général de la commune de Versailles s’exprime ainsi : « Attachement inviolable à la chose publique, sans aucune acception des individus; haine aux tyrans, sous quelque dénomination que ce soit; fidélité à la représentation nationale, seul centre de la République ». Le conseil joint une copie de la proclamation qu’il a adressée à ses concitoyens. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 44 La section de l’Observatoire fait lecture d’une délibération de l’assemblée générale du 10 thermidor, extraordinairement convoquée et d’un arrêté, portant que, fidèle au serment qu’elle a fait de défendre jusqu’à la mort l’unité et l’indivisibilité de la République, elle témoigne à la Convention l’expression de sa recon-noissance sur l’énergie qu’elle a développée pour le salut de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [Extrait du reg. des délibér. de l’assee gale de la sectn de l’Observatoire, en sa séance du Décadi 10 therm. Il] (4). L’assemblée générale de la Section de l’observatoire, extraordinairement convoquée par suitte des grands événemens qui ont eu lieu hier et cette nuit, après avoir entendu la lecture des Décrets rendus par la Convention Nationale et transmis par le département, Arrête à l’unanimité que, fidèle au serment qu’elle a fait de défendre jusqu’à la mort, l’unité, l’indivisibilité de la république, le respect dû à la Convention Nationale, et de protéger, de toutes ses forces, la plus entière liberté de ses délibérations, une Députation se rendra sur le champ à la Séance de la Convention Nationale pour lui témoigner, au nom de la Section entière, l’expression de sa recon-noissance sur l’énergie qu’elle a développée pour le salut de la patrie, en déjouant la conspiration qui, sous le voile du patriotisme, voulait annéantir la Liberté en usurpant le gouvernement, et déclarer quelle ne cessera jamais de connaitre la Convention nationale, comme centre unique des autorités et qu’elle exécutera avec la plus pleine confiance, ainsy quelle l’a toujours fait, les ordres émanées d’elle; et (l) P.V., XLII, 243. Débats, n° 677, p. 199-200; J. Mont., n° 93 bis. Mentionné par C. univ., n° 940 ; -J. Fr., n° 673. (2) P.V., XLII, 243. B'n, 15 therm. (1er suppl1); -J. Sablier, n° 1466. Mentionné par F.S.P., n° 389. (3) P.V., XLII, 243. Mon., XXI, 345; Débats, n° 677. 200; -J. Mont., n°93bis; J. Sablier, n° 1466. (4) C 314, pl. 1257, p. 15. pour porter son présent arrêté, l’assemblée nomme les Citoyens Denizeau, Denize, Nativelle, Immedral, Parent, Huard, Outrequin, Cardin, Maquignan, Lé-colier, Rollet, favre, Gentilhomme, Couturier, Bois-sier, Bâton, Le Maire, Renaud et Laurent. Dumontier iprésid.), Legou ( secrét . greffier). 45 La section Châlier assure la Convention nationale de son entier dévouement et de sa re-connoissance. Mention honorable (l). [La sectn Châlier à la Conv. ; s.d.] (2) Législateurs La patrie est encore une fois sauvée, et c’est à l’énergie que vous avez déployée que nous devons notre salut; Nous sommes venus hier vous assurer de l’entier dévouement de la section Châlier; Grâces à vos soins, le péril est passé, et nous venons vous témoigner notre reconnoissance, nous ne craignons pas de dire celle de tous les françois. Mouchotte, Roux 46 Le comité révolutionnaire de la section Marat réitère le serment de maintenir la République une et indivisible, de se rallier en toute occasion à la représentation nationale. Mention honorable (3). [Applaudissements unanimes]. [Le C. Révol. de la sectn de Marat à la Conv.; s.d.] (A). Représentans Nous avons donné nos premiers momens à la surveillance ; nous venons vous exprimer la joie que nous ressentons d’avoir vu le peuple entier de paris se placer avec empressement entre vous et une commune indigne de le représenter. nous venons répéter, dans votre sein, le serment que chacun de nous a fait et qui a été consigné sur nos Registres, aussitôt la nouvelle des tentatives de l’insurrection, de maintenir la république une et indivisible, de mourir à notre poste en la défendant, de -se rallier, en toutes occasions à la Représentation nationale, et de méconnaître et punir toute autorité qui tenterait de s’élever contre elle. (1) P.V., XLII, 243. Mon., XXI, 345; Débats, n° 677, 200 ; J. Mont., n° 93 bis. (2) C 314, pl. 1257, p. 14. (3) P.V., XLII, 243. -J. Sablier, n° 1466; Ann. R.F., n°240; Audit, nat., n°673; C. Univ., n°940; M.U., XLII, 179 et 185; F.S.P., n° 389. (4) C 314, pl. 1257, p. 17.