232 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Citoiens, secondons les efforts des généreux def-fenseurs des droits de l’homme. Que Cinq années de travaux, cinq années de sacrifices, et de privations ne soient pas inutiles pour la cause de la Liberté. La Liberté Triomphera Si la Loi est observée. Magistrats, administrateurs et vous tous bons Citoiens nous devons l’Exemple de l’obéissance à la Loi, Surveillons l’Egoiste, les traîtres et les fanatiques. Point d’autre cri que ralliement à la Convention nationale ; respect et reconnoissance envers ses Membres, plus d’autres besoins que de deffendre la sainte Montagne, ou de périr sous ses ruines. Ce Discours prononcé au milieu d’une grande assemblée de Citoiens, a été couvert des plus vifs applaudissemens ; et des cris aussi prolongés qu’unanimes de Vive la République, Vive la Montagne, Vivent les Généreux et fiers Républiquains qui font tête à tant de Monstres, ont donné à la fête de l’Etre Suprême ce Caractère de sublimité et d’Ener-gie que le Peuple françois déploié depuis son heureuse régénération. Marguisson, S. Renoux ( secrét .) 4 La société populaire de Colombe, département de l’Eure, applaudit au décret du 18 floréal, et assure la Convention de son dévouement à la révolution. (l) [Colombe, 21 prair. Il] (2) « Peres du Peuple Depuis votre entrée dans la glorieuse carrière que vous parcourez vous ne vous etes occupés que des moiens d’assurer a tous un bonheur sans nuages, le succès a suivi vos vues bienfaisantes, partout la justice et la vertu sont a l’ordre du jour. Vos décrets du 14 7bre. 24 Vendémiaire 18 Brumaire, 9 nivôse, 11 et 21 pluviôse 4 et 7 germinal, relatifs aux secours, et celui enfin du 22 floréal qui ordonne la formation d’un livre de la bienfaisance nationale donnent à tous des preuves spéciales de votre amour Paternel ; La Proclamation de l’être suprême et de l’immortalité de l’ame comble notre reconnoissance envers vous; notre Commune entière a reçu avec le plus grand enthousiasme ce mémorable decret, elle nous charge de vous en vouer ses remerecîmens, et c’est un mesage bien doux pour des sans-Culottes qui ne veulent que la Republique démocratique une et indivisible Et pour le maintien de laquelle ils seront toujours disposés a verser jusqu’à la dernière goûte de leur sang. S. et F. » Philippe Des Perrois, Paul Mier ( secret . ), Claude Lhomme, J. Duprey, Beliard [et 8 signatures illisibles]. (l) P.V., XLI, 302. Mon., XXI, 245. (2) C 310, pl. 1212, p. 3. 5 La société populaire de la commune de Cette, département de l’Hérault, jure de mourir plutôt que de souffrir qu’il soit porté atteinte à la représentation nationale, (l) [Cette, 23 prair. II] (2) « Représentants Votre décret qui a mis la vertu et la justice à l’ordre du jour, est aussi consolant que digne de votre energie et des sentiments du peuple que vous représentés. Ce décrèt lancé par la saine philosophie a dû porter l’éffroi dans le cœur des tirans et de leurs vils suppôts. Dans leur criminelle frénésie, ils osent tout pour vous anéantir, espérants anéantir avec vous la Liberté que nous vous devons; mais leurs barbares attentats seront inutiles, vos jours seront préservés, vous continuerés vos immortels travaux et la République sera sauvée. Non, Représentants ! vous n’aurés pas juré en vain de fonder le bonheur de l’humanité, les coups portés contre vous ne font qu’ajouter à votre gloire. Au’il est beau de braver la mort pour le salut de son paÿs ! restés fermes à votre poste, nous sommes tous debouts pour vous défendre, et malheur à ceux qui voudroient entraver votre marche Révolutionnaire. Législateurs, les vertus du peuple que vous représentés vous soutiendront sur la montagne du haut de laquelle émanent tant de lois salutaires; ce sont ces lois qui accélèrent de jour en jour l’agonie des tirans dont les derniers éfforts achèvent de creuser le précipice qui doit bientôt les engloutir. Le feu meurtrier dirigé contre Collot-derbois, le poignard liberticide appuyé contre le sein de Roberstpierre nous annoncent l’heure dernière des antropophages couronnés qui provoquent l’assassinat. Le génie tutélaire de la france, vient encore de conserver des jours bien chers à tous les amis de la liberté. Illustres montagnards, recevés le témoignage de la joye que nous en ressentons et acceptés notre nouveau serment de mourir tous pour vous défendre et maintenir le respect dû à la représentation d’un peuple libre ». Azema, J. Bte Martin, Brousse (secrét.), Marat Lepelletier ( ex-secrét . ) [et I signature illisible (présid .)]. 6 Le général de division Turreau, commandant à Belle-Isle-en-Mer, département du Morbihan, au nom de tous les militaires composant la garnison, félicite la Convention de son décret du 18 floréal. [Applaudissements] Mention honorable, insertion au bulletin. (3) (l) P.V., XLI, 302. Mon., XXI, 245. (2) C 310, pl. 1212, p. 2. (3) P.V., XLI, 302. Bin, 3 therm. 232 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Citoiens, secondons les efforts des généreux def-fenseurs des droits de l’homme. Que Cinq années de travaux, cinq années de sacrifices, et de privations ne soient pas inutiles pour la cause de la Liberté. La Liberté Triomphera Si la Loi est observée. Magistrats, administrateurs et vous tous bons Citoiens nous devons l’Exemple de l’obéissance à la Loi, Surveillons l’Egoiste, les traîtres et les fanatiques. Point d’autre cri que ralliement à la Convention nationale ; respect et reconnoissance envers ses Membres, plus d’autres besoins que de deffendre la sainte Montagne, ou de périr sous ses ruines. Ce Discours prononcé au milieu d’une grande assemblée de Citoiens, a été couvert des plus vifs applaudissemens ; et des cris aussi prolongés qu’unanimes de Vive la République, Vive la Montagne, Vivent les Généreux et fiers Républiquains qui font tête à tant de Monstres, ont donné à la fête de l’Etre Suprême ce Caractère de sublimité et d’Ener-gie que le Peuple françois déploié depuis son heureuse régénération. Marguisson, S. Renoux ( secrét .) 4 La société populaire de Colombe, département de l’Eure, applaudit au décret du 18 floréal, et assure la Convention de son dévouement à la révolution. (l) [Colombe, 21 prair. Il] (2) « Peres du Peuple Depuis votre entrée dans la glorieuse carrière que vous parcourez vous ne vous etes occupés que des moiens d’assurer a tous un bonheur sans nuages, le succès a suivi vos vues bienfaisantes, partout la justice et la vertu sont a l’ordre du jour. Vos décrets du 14 7bre. 24 Vendémiaire 18 Brumaire, 9 nivôse, 11 et 21 pluviôse 4 et 7 germinal, relatifs aux secours, et celui enfin du 22 floréal qui ordonne la formation d’un livre de la bienfaisance nationale donnent à tous des preuves spéciales de votre amour Paternel ; La Proclamation de l’être suprême et de l’immortalité de l’ame comble notre reconnoissance envers vous; notre Commune entière a reçu avec le plus grand enthousiasme ce mémorable decret, elle nous charge de vous en vouer ses remerecîmens, et c’est un mesage bien doux pour des sans-Culottes qui ne veulent que la Republique démocratique une et indivisible Et pour le maintien de laquelle ils seront toujours disposés a verser jusqu’à la dernière goûte de leur sang. S. et F. » Philippe Des Perrois, Paul Mier ( secret . ), Claude Lhomme, J. Duprey, Beliard [et 8 signatures illisibles]. (l) P.V., XLI, 302. Mon., XXI, 245. (2) C 310, pl. 1212, p. 3. 5 La société populaire de la commune de Cette, département de l’Hérault, jure de mourir plutôt que de souffrir qu’il soit porté atteinte à la représentation nationale, (l) [Cette, 23 prair. II] (2) « Représentants Votre décret qui a mis la vertu et la justice à l’ordre du jour, est aussi consolant que digne de votre energie et des sentiments du peuple que vous représentés. Ce décrèt lancé par la saine philosophie a dû porter l’éffroi dans le cœur des tirans et de leurs vils suppôts. Dans leur criminelle frénésie, ils osent tout pour vous anéantir, espérants anéantir avec vous la Liberté que nous vous devons; mais leurs barbares attentats seront inutiles, vos jours seront préservés, vous continuerés vos immortels travaux et la République sera sauvée. Non, Représentants ! vous n’aurés pas juré en vain de fonder le bonheur de l’humanité, les coups portés contre vous ne font qu’ajouter à votre gloire. Au’il est beau de braver la mort pour le salut de son paÿs ! restés fermes à votre poste, nous sommes tous debouts pour vous défendre, et malheur à ceux qui voudroient entraver votre marche Révolutionnaire. Législateurs, les vertus du peuple que vous représentés vous soutiendront sur la montagne du haut de laquelle émanent tant de lois salutaires; ce sont ces lois qui accélèrent de jour en jour l’agonie des tirans dont les derniers éfforts achèvent de creuser le précipice qui doit bientôt les engloutir. Le feu meurtrier dirigé contre Collot-derbois, le poignard liberticide appuyé contre le sein de Roberstpierre nous annoncent l’heure dernière des antropophages couronnés qui provoquent l’assassinat. Le génie tutélaire de la france, vient encore de conserver des jours bien chers à tous les amis de la liberté. Illustres montagnards, recevés le témoignage de la joye que nous en ressentons et acceptés notre nouveau serment de mourir tous pour vous défendre et maintenir le respect dû à la représentation d’un peuple libre ». Azema, J. Bte Martin, Brousse (secrét.), Marat Lepelletier ( ex-secrét . ) [et I signature illisible (présid .)]. 6 Le général de division Turreau, commandant à Belle-Isle-en-Mer, département du Morbihan, au nom de tous les militaires composant la garnison, félicite la Convention de son décret du 18 floréal. [Applaudissements] Mention honorable, insertion au bulletin. (3) (l) P.V., XLI, 302. Mon., XXI, 245. (2) C 310, pl. 1212, p. 2. (3) P.V., XLI, 302. Bin, 3 therm.