[À»sembîé« nationale. J ARÙHIYES ïARLSMEITrAÎRES. [7 âeptombrà 1790.] $|7 ioû «ux décrets de l’Assemblée et d’obéissance à ses chefs. De la société des pénitents blancs de la ville d’Âx, qui, fédérativement armés avec tous leurs concitoyens pour réprimer les entreprises des ennemis de la Constitution qu’ils ont juré de défendre, se plaignent des calomnies répandues contre eux dans un discours imprimé dans la capitale. , ûè l’assemblée électorale du département des Basses-Pyrénées, qui consacre les premiers moments de son existence à présenter à l’Assemblée nationale le tribut de son admiration et de son dévouement. > Des officiers municipaux de la ville deBourgoin, qui remercient' vivement l’Assemblée d’avoir accordé à cette ville uh tribunal de district. De la société des amis de la Constitution de la ville de Grenoble, qui supplie l’Assemblée d’ordonner que les séances des assemblées administratives seront publiqoçs. Des soldats du régiment de la Sarre, infante-i rie; qui expriment à l’Assemblée leur vive re-ï connaissance pour les grands bienfaits dont elle a comblé le soldat français. Ils jurent de nouveau de se conformer aux règles de la discipline militaire, et de ne jamais laisser ralentir le zèle dont ils sont animés pour le service de la patrie et la gloire du roi. Adresse des membres du directoire du département du Var, séant à Toulon, qui envoient à l’Assepiblée toutes les pièces relatives à la distribution des médailles décernées aux braves militaires ,qui; dans la journée, du, 11 août dernier� ont contribué à sauver les jours de M. Monier-Casteilet. Ils annoncent que cette distribution, faite Solennellement le 25 du même mois, a produit les plus heureux effets, et a parfaitement contribué au retour de l’ordre tet dé la tranquillité. M.Defermon. Le comité de la marine a fait appeler dans son àein six particuliers pour l’éclairer de leurs lumières. Je demande qu’on leur donne des billets pour la tribune des députés du commerce. - Mi Gauttiei* 4e Biaujeat. La tribune réservée aux députés du commerce est généralement assez remplie ; il n’y a donc pas lieu, d’accueillir la proposition qui vous est faite. Mais comme il est cdnvenable de reconnaître le dérangement que s’imposent des citoyens dans un intérêt public, nous pouvons autoriser M. le Président à faire une distribution suppléméhtaire de billets, ce qui remplira l’objet proposé. (Cette proposition est adoptée.) . M. Boullé, membre du comité des rapports. Le 4 du mois d’août dernier une insurrection s’est manifestée dans la ville de Saint-Etienne èn Forez. M. de Berthéas, soupçonné d’accaparer les ■grdiüs, en était l’objet. Dès attrèûpéUéhts s’étant fbrthéâ devant sa mâiëott, là municipalité â requis la garde nationàl'e, qui s’y est aussitôt transportée. Moins forte que les séditieux, ej le a été obligée de se replier. Alors la municipalité a fait traduire M. de Berthéas dans les priions afin de le soustraire à la mort : le peuplé est àccoürd vers là prison, et malgré les sollicitations des officiers ..municipaux, il a enfoncé lés portes, s’ësi emparé de M. de Berthéas et l’a massacré. Le lendemain 5, les assassins se sont assemblés, ils ont nommé de nouveaux officiers municipaux qu’ils ont forcés à baisser le prix des grains et à arrêter la liberté du commerce. Le 6,1a municipalité de Saint-Etienne a été prévenue qu’il se form. it de nouveaux attroupements, alors elle a fait une proclamation qui ordonnait à tous. les bons citoyens de prendre les armes. On s’est aussitôt mis â la poursuite des séditieux ; vingt-deux ont été pris dans un village voisin de Saint-Eûenne et transférés dans les prisons de Lyon où ils sont dans ce moment. Voici le décret que votre comité des rapports a l’honneur de vous proposer : < « L’Assemblée nationale� après avoir ouï le compte qui lui a été rendu par son comité des rapports, des événements arrivés en la ville de Saint-Etienneei) Forez, départementdeRhône-et-Loire,le 4 du mois d’août dernier et jours sui van ts, approuve le zèle que la municipalité, la garde nationale et la maréchaussée de cette ville, ainsi que la garde nationale de Valbenoite ont montré dans cette occasion ; décrète que la connaissance, l’instruction et le jugement en dernier ressort des attroupements, des crimes et des. attentats commis dans ladite, ville de Saint-Etienne et ses environs, les 4, 5 et 6 août dernier, spécialement de l’assassinat commis en la personne du sieur de Berthéas, de l’élection faite par les séditieux de quelques chefs sous le titre d’officiers municipaux, et des contraventions aux lois sur la liberté du commerce et de la circulation intérieure des subsistances, dont ils Ont dû, aussitôt après, se rendre coupables, demeureront attribués au siège. présidial de Lyon, et qu’il lui sera enjoint de poursuivre et punir, suivant toute ta rigueur des lois, tant ceux d’entre les particuliers déjà arrêtés et détenus qui se trouveraient coupables, que tous autres auteurs, fauteurs et instigateurs.de tous ces excès. » . 1 , ' L’Assemblée charge son président, de prier le roi de donner les ordres les plus prompts pour l’exécution du présent décret. (Ce décret est adopté.) M. Alexandre de laîîîsth. Ayant été assez heureux pour vous donner, il. y a quelques jours des nouvelles satisfaisantes d’un régiment commandé par un de mesfrères, j’ai un nouveau plaisir à vous donner lecture d’une adresse pour l’Assemblée nationale, qui m’a été envoyée par le. régiment de la Couronne , commandé "par un autre de mes frères. M-Alexandre de Lameth lit cette, ; adresse conçue en ces terme? : ,• « Messieurs, nous avons partagé la douleur que vous avez dû éprouver, en apprenant les trobbles qui se sont manifestés dans plusieurs régiments de l’armée; et notamment dans la garnison de Nancy. La lecture de vos décrets faite à la tête de notre", régiment assemblé, par nos-respectables chefs, n’a fait que nous convaincre de plus - eh plqs combien il est nécessaire, pour la, tranquillité publique et pour. Raffermissent de la .Constitution, que ceux qui sont chargés, par la, nation de défendre et de soutenir ses intérêts, fussenteux-mêmes dans cet, état de tranquillitéet de confiance sans lesquelles rien ne peut exister. .vRénétré de ce sentiment, le régimenfc de la Couronne croit ne pouvoir vous en donner une preuve plus certaine qu’en renouvelant entre vos mains le serment qu’il a fait sur l’autel de la patrie, d’exécuter dans leur forme et teneur . les décrets de. l’Assemblée nationale, acceptés et sanctionnés par le roi. > >. , « Nous veüons aussi de présenter à ce roi-