SÉANCE DU 16 BRUMAIRE AN III (6 NOVEMBRE 1794) - N° 19 455 Les membres composant la municipalité et le conseil général de la commune de Saint-Chamond. Pascal Linvalis, maire, Grenier, Valentin, Pascal, officiers municipaux, Monnet, agent national, Pascal, Dervieux, Boyer, Mortellier, Thibaud, Boissonnard, Coignet, Font, Granjon, Grany, Cote, Play, notables, Monciny, secrétaire et une autre signature. x [Le conseil général de la commune d’Issoire à la Convention nationale, s. d.] (61) Liberté, Egalité, mort aux tirans et aux traitres. Représentants La situation politique de la république, vous est un sur garant de la satisfaction du peuple français au moment où nos ennemis extérieurs sont forcés a chercher une retraite mal assurée jusques sur leur extreme frontière; vous nous assurés dans une adresse énergique que vous ne prendrés pas en vain les mesures les plus vigoureuses pour maintenir dans l’intérieur le régné des loix et de la justice. Quel espoir consolant pour les magistrats du peuple ! La justice, la vertu et la probité seront donc désormais a l’ordre du jour, non pas en simple maxime, mais en pratique il est donc vrai que vous régénérés les maux d’un peuple républicain. Retenés sages Législateurs d’une main assurée, les renes du gouvernement qui n’ont été que très longtems flottantes entre les mains des traitres qui vouloient nous asservir par la terreur, entre les mains des intriguants qui voi-loient leur complot du masque d’une vertu qu’ils avoient toujours sur les lèvres et jamais dans leurs actions; entre les mains de ces infâmes dilapidateurs, qui s’attachoient tour à tour aux dominateurs du jour; pour servir leurs projets par des exactions et des dilapidations de tous genres. Nos tirans modernes ont péri sur l’echaffaud ; et pour qu’il n’y ait plus d’êtres assés hardy pour entreprendre de les remplacer; livrés au glaive de la justice nationale, ces scélérats, ces âmes basses et corompues, ces délateurs, ces traitres, qui ont servi les projets parricides de tous ces ambitieux. Etouffons touttes ces plantes veneneuses qui ne peuvent vegeter sur le sol de la liberté : Nos jeunes et vertueux républicains se sont levés en masse pour détruire les tirans coalisés, leurs peres affaiblis par l’age, vous offrent le reste du sang qui coulent dans leurs veines pour cimenter notre régénération politique. Nous avons reçu avec transport le serment que vous venés de nous transmettre, de ne quit-(61) C 324, pl. 1392, p. 24. ter vôtre poste qu’après avoir conduit jusqu’au bout de sa carrière, le char de la Révolution; nous vous rendons en échangé le serment bien prononcé d’etre constament unis à la Convention nationale, de lui indiquer tous les ennemis du peuple, dans quelque place qu’il soient, de quelque manteau qu’il soient revetus et de mourir a nôtre poste en deffendant les droits du peuple, en maintenant son indépendance, et en le faisant jouir des doux fruits de la liberté et de l’égalité. Nous le jurons et nos sermens ne seront pas vains, périsse le premier qui oseroit l’enfeindre et nous vous en rendons dépositaires, pour appeler sur sa tette la vengeance publique. Vive la république, vive la Convention. Dangirolles, maire, Advinent, Loué, Martin, officiers municipaux, Meyrand, officier de santé et 31 autres signatures dont celle de l’agent national. y [Les citoyens de la section de l’Égalité de la commune de Besançon à la Convention nationale, le 30 vendémiaire an 777] (62) Liberté, Égalité. Citoïens Représentans, L’adresse que vous avés faite au peuple français, met tellement la justice et les vertus à l’ordre du jour, et elle est si remplie de senti-mens dignes des pères du peuple, que nous n’avons pu la lire sans en être sensiblement touchés. Nous vous remercions des soins que vous prenés pour former de bons citoïens, de vrais Républicains, pour leur inspirer l’amour de la patrie, de l’Egalité, de la Fraternité, de toutes les vertus civiques et pour les rendre heureux. Nous vous promettons d’emploïer tout le zèle dont nous sommes capables à faire fructifier cette adresse pour ne voir désormais que des hommes vraiment dignes de la liberté que vous leur assurés. Nous surveillerons ces décla-mateurs perfides qui ne se [illisible] eux mêmes que pour tromper les autres. Nous éliminerons ces hommes durs et attrabilaires qui ne parlent que terreur et ne respirent que le sang. Nous réglerons si bien notre conduite et notre travail que les mauvais citoïens seront forcés de devenir meilleurs : Voilà notre profession de foi ; nous vous l’adressons, en vous renouvelant les assurances de notre attachement inviolable et d’une entière soumission à vos décrêts. Salut et fraternité à nos dignes Représentans. Maire, président, Dagiout, Mielian, secrétaires, Noyer, Laferrière. (62) C 325, pl. 1411, p. 6.