SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 317 l’honneur de féliciter la Convention nationale sur ses glorieux travaux, notamment sur le danger dont elle a eu le courage et la fermeté, par son active surveillance, de déjouer le complot infernal des conspirateurs; sans doute que le glaive de la loi frappera cette horde liberti-cide, c’est le vœu de notre Société ainsi que son désir; continuez vos soins paternels et la République sera sauvée. Nous seconderons vos pénibles travaux par tous les moyens qui sont en notre pouvoir. Auguste Sénat, parlez et vous verrez le dévouement d’un peuple qui veut être libre et que rien ne peut résister à son élan. Rien ne sera épargné pour exterminer les tyrans coalisés et leurs satellites, et dans le cas que l’auguste Convention nationale fut menacée, appelez les montagnards sans-culottes de cette commune et vous verrez des vrais républicains. Nos désirs sont, Représentans, la continuation de vos dignes travaux et par ce moyen la République régénérée sera sauvée de la fureur des tyrans que nous avons juré d’exterminer. S. et F. » Rouvière (présid.), Verun (secret.), Blanc (secrét.). CCXI [La Sté popul. de Ceaux, à la Conv.; 22 germ. m a). « Citoyens législateurs, Nos cœurs patriotes, non à la manière de Hébert et compagnie, mais avec la franchise et la bonne foi, ont été profondément indignés à la nouvelle des dangers que vous avez courus, et avec vous la liberté. Votre active et infatigable surveillance a encore une fois sauvé la République. Grâces vous en soient rendues, Citoyens Législateurs. Continuez à démasquer les traîtres, les intrigants, les factieux. N’épargnez aucun conspirateur, livrez-le sans pitié, sans ménagement à la vengeance nationale. Forts de la force du peuple, demeurez inébranlables à votre poste pour assurer son bonheur et le salut de la République. La Montagne sur laquelle vous êtes assis sera toujours notre point de ralliement. Nous vous protestons de notre entier dévouement à votre défense, de notre soumission à vos lois, de notre ardent amour pour la patrie. Guerre aux tyrans, mort aux conspirateurs, vive la République une et indivisible ! Vive la Montagne ! Vivent les membres du Comité de salut public, seront constamment les cris les plus chers à nos cœurs. » Levieil (présid.), Beijer (secret.), Mestayer (secret.), Suard, Chavet, Chaveneau, Chevallier. (1) C 303, pl. 1104, p. 39. Vienne. CCXII [La Sté popul. de Coligny, à la Conv.; 16 germ. III (1). « Représentans d’un peuple magnanime qui veut la liberté, sauveurs de la République française, Agréez nos félicitations sur vos travaux immortels. Foudroyez les tyrans, les conspirateurs, les intrigans et tous les ennemis de la chose publique; gardez votre poste jusqu’à leur anéantissement. Nous sommes dévoués à faire tous les sacrifices. Nous avons juré de vous rester unis avec tous les bons français à qui nous vous prions de faire connaître les sentiments que notre société a exprimés dans ses séances des 5 et 15 de ce mois, dont extrait est joint. Vive la République ». Bondet (présid.) Favre (secrét.), Jantel (secrét.). [Extrait des reg.; 5 germ. II.] A cette séance, lecture faite du Bulletin de la Convention nationale du 26 ventôse dernier, la Société, indignée du complot formé contre la souveraineté du peuple français, sa liberté et sa représentation, a voué à l’exécration publique tous les scélérats que ce complot renferme, demande que leurs têtes tombent. Elle a juré de rester unie à la Convention nationale qu’elle remercie des mesures qu’elle a prises pour anéantir les conspirateurs de toutes espèces. La Société invite la Convention nationale à rester à son poste jusqu’à l’entière destruction du peuple français. A la séance du 15 germinal an susdit, sur la proposition d’un membre, unanimement accueillie, la Société arrête : qu’elle persiste dans sa séance du 5 de ce mois, que les membres du bureau en signeront un extrait et une adresse qu’ils feront à la Convention nationale que la Société invite derechef à rester à son poste et la félicite sur ses travaux. [Mêmes signatures.] CCXIII [La Sté popul. de Beaufort, à la Conv.; 24 germ. II ] (2). « Représentants, Sous le voile du patriotisme, la plus affreuse conspiration se tramait; cette conspiration était d’autant plus dangereuse, qu’elle était difficile (1) C 303, pl. 1104, p. 40, 41. Ain. (2) C 303, pl. 1104, p. 42. Mayenne-et-Loire (aujourd’hui Maine-et-Loire). SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 317 l’honneur de féliciter la Convention nationale sur ses glorieux travaux, notamment sur le danger dont elle a eu le courage et la fermeté, par son active surveillance, de déjouer le complot infernal des conspirateurs; sans doute que le glaive de la loi frappera cette horde liberti-cide, c’est le vœu de notre Société ainsi que son désir; continuez vos soins paternels et la République sera sauvée. Nous seconderons vos pénibles travaux par tous les moyens qui sont en notre pouvoir. Auguste Sénat, parlez et vous verrez le dévouement d’un peuple qui veut être libre et que rien ne peut résister à son élan. Rien ne sera épargné pour exterminer les tyrans coalisés et leurs satellites, et dans le cas que l’auguste Convention nationale fut menacée, appelez les montagnards sans-culottes de cette commune et vous verrez des vrais républicains. Nos désirs sont, Représentans, la continuation de vos dignes travaux et par ce moyen la République régénérée sera sauvée de la fureur des tyrans que nous avons juré d’exterminer. S. et F. » Rouvière (présid.), Verun (secret.), Blanc (secrét.). CCXI [La Sté popul. de Ceaux, à la Conv.; 22 germ. m a). « Citoyens législateurs, Nos cœurs patriotes, non à la manière de Hébert et compagnie, mais avec la franchise et la bonne foi, ont été profondément indignés à la nouvelle des dangers que vous avez courus, et avec vous la liberté. Votre active et infatigable surveillance a encore une fois sauvé la République. Grâces vous en soient rendues, Citoyens Législateurs. Continuez à démasquer les traîtres, les intrigants, les factieux. N’épargnez aucun conspirateur, livrez-le sans pitié, sans ménagement à la vengeance nationale. Forts de la force du peuple, demeurez inébranlables à votre poste pour assurer son bonheur et le salut de la République. La Montagne sur laquelle vous êtes assis sera toujours notre point de ralliement. Nous vous protestons de notre entier dévouement à votre défense, de notre soumission à vos lois, de notre ardent amour pour la patrie. Guerre aux tyrans, mort aux conspirateurs, vive la République une et indivisible ! Vive la Montagne ! Vivent les membres du Comité de salut public, seront constamment les cris les plus chers à nos cœurs. » Levieil (présid.), Beijer (secret.), Mestayer (secret.), Suard, Chavet, Chaveneau, Chevallier. (1) C 303, pl. 1104, p. 39. Vienne. CCXII [La Sté popul. de Coligny, à la Conv.; 16 germ. III (1). « Représentans d’un peuple magnanime qui veut la liberté, sauveurs de la République française, Agréez nos félicitations sur vos travaux immortels. Foudroyez les tyrans, les conspirateurs, les intrigans et tous les ennemis de la chose publique; gardez votre poste jusqu’à leur anéantissement. Nous sommes dévoués à faire tous les sacrifices. Nous avons juré de vous rester unis avec tous les bons français à qui nous vous prions de faire connaître les sentiments que notre société a exprimés dans ses séances des 5 et 15 de ce mois, dont extrait est joint. Vive la République ». Bondet (présid.) Favre (secrét.), Jantel (secrét.). [Extrait des reg.; 5 germ. II.] A cette séance, lecture faite du Bulletin de la Convention nationale du 26 ventôse dernier, la Société, indignée du complot formé contre la souveraineté du peuple français, sa liberté et sa représentation, a voué à l’exécration publique tous les scélérats que ce complot renferme, demande que leurs têtes tombent. Elle a juré de rester unie à la Convention nationale qu’elle remercie des mesures qu’elle a prises pour anéantir les conspirateurs de toutes espèces. La Société invite la Convention nationale à rester à son poste jusqu’à l’entière destruction du peuple français. A la séance du 15 germinal an susdit, sur la proposition d’un membre, unanimement accueillie, la Société arrête : qu’elle persiste dans sa séance du 5 de ce mois, que les membres du bureau en signeront un extrait et une adresse qu’ils feront à la Convention nationale que la Société invite derechef à rester à son poste et la félicite sur ses travaux. [Mêmes signatures.] CCXIII [La Sté popul. de Beaufort, à la Conv.; 24 germ. II ] (2). « Représentants, Sous le voile du patriotisme, la plus affreuse conspiration se tramait; cette conspiration était d’autant plus dangereuse, qu’elle était difficile (1) C 303, pl. 1104, p. 40, 41. Ain. (2) C 303, pl. 1104, p. 42. Mayenne-et-Loire (aujourd’hui Maine-et-Loire). 318 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE à découvrir. Il ne fallait rien moins que toute l’énergie du Comité de salut public et de sûreté générale pour l’étouffer, la pulvériser au premier instant qu’elle devait éclater. Cette horrible conjuration contre la Convention nationale, par conséquent contre la souveraineté du peuple a fait frémir la Société populaire de Beaufort; toute la commune a éprouvé le même sentiment. Mais nous avons appris avec satisfaction que déjà les chefs ont subi la peine due à tant de forfaits; telle est la fin des conspirateurs qui abusent audacieusement de la confiance et de l’autorité dont ils sont investis pour accabler les peuples; il est fâcheux que leur punition ne corrige pas toujours ceux qui leur ressemblent. La plus exacte et la plus active surveillance est donc indispensable pour déjouer les complots liberticides. Représentants, qui sous tous les rapports et à tous titres, méritez notre confiance, nous vous engageons à demeurer fermes et inébranlables au milieu des tempêtes; vous pourrez, dans le calme qui doit leur succéder, nous faire jouir vous mêmes des doux fruits de vos labeurs, l’égalité, la liberté, droits inaliénables de l’homme et trop longtemps oubliés ou méconus. A votre courage, à votre persévérance, à votre fermeté, de la part des sans-culottes de Beaufort, dévouement. » Daugnet (présid.), Lebreton (secrét.). CCXIV [La Sté popul. de Barfleur, à la Conv.; 25 germ. m a). « Représentans, Le courage des républicains s’accroit au milieu des dangers. Ce calme intrépide que donne l’amour des vertus et la liberté ne peut être altéré à la vue des précipices creusés sous le berceau de la République par des scélérats qui n’ont feint d’en être les amis que pour mieux l’assassiner. Vous les avez dissipés ces orages formés dans les flans du crime; vous avez placé la tête des conspirateurs sous le glaive des loix; une partie à vécu, l’autre est dans les fers ! Frappez, exterminez sans pitié ces nouveaux Manlius et que la vue de leur juste supplice porte la terreur dans l’âme des ambitieux qui seraient tentés de les imiter; qu’ils sachent, ceux que dévore la soif d’un pouvoir illégitime, que l’immortelle déclaration de nos droits dans une main et le poignard de Brutus dans l’autre, nous sommes prêts à immoler quiconque aurait levé sa tête criminelle au-dessus du niveau de l’égalité. Continuez, Représentans, à bien mériter des français, déployez cette énergie sublime qui ne peut être funeste qu’aux parjures et aux traîtres. La justice et la vertu que vous avez mises à l’ordre du jour sont le cri de ralliement qui réunira autour de vous les vieux et ardens amis de la liberté. Restez au poste glorieux que vous avez si bien défendu jusqu’au moment où les brigans coali-(1) C 303, pl. 1104, p. 43. Manche. sés, réduits à implorer votre clémence, recevront la paix de vous et baisseront leur tête orgueilleuse devant la souveraineté du peuple français. » Laneuville, Salley, Géminée, Letricher, Huve-lin, Gaillard, Pascal, Mesnage, Cleret, Muisse, Laneuville, Paris. ccxv [La Sté popul. de Bourbonne-les-Bains, au présid. de la Conv.; 24 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous t’envoyons une adresse de félicitations de notre Société à la Convention nationale sur la nouvelle conjuration qu’elle vient de découvrir et dont elle a fait punir les auteurs. Notre Société développe, dans tous les tems le plus pur patriotisme; toujours elle a applaudi avec empressement aux mesures énergiques de la Convention et jamais elle n’a vu ses adresses consignées au Bulletin. Nous ne sçavons à quoi attribuer cet oubli et nous t’invitons à mettre l’adresse ci-jointe sous les yeux de la Convention. S. et F.» Fiton (présid.), Beria (secrét.), Guyot (vice-présid.). [Bourbonne, 24 germ. II.] « Citoyens représentans du peuple français, Vous avez mis la vertu à l’ordre du jour, la victoire ne tardera pas à y être; la vertu, ce mot sublime prononcé par la Convention nationale, répété par tous les vrais amis de la liberté, deviendra la base du bonheur public; il sera la flamme qui consumera le modérantisme et l’exagération, le levier qui ébranlera tous les trônes, la massue qui exterminera tous les intrigants. Du haut de la Montagne vous avez replongé dans le néant de grands criminels qui avaient élevé une tête altière sur le théâtre de la révolution que pour y jouer avec audace le rôle de la tyrannie sous des formes républicaines. Déjà nous nous sommes empressés d’applaudir aux actes éclatants de vengeance et de justice nationale que vous avez exercés contre la secte des Hébertistes. Nous applaudissons encore aujourd’hui, aux derniers coups que vous avez frappés contre ces hommes non moins fameux dans le Panthéon des scélératesses. Continuez à diriger d’une main ferme la boussole des hautes destinées du peuple français vers la gloire et l’immortalité. Recevez l’hommage de notre confiance et le don d’un cavalier jacobin que nous venons d’envoyer à l’armée de la Moselle. Vive la République ! Vive la Montagne ! »... [mêmes signatures]. (1) C 303, pl. 1104, p. 44, 45. Départ, de la Haute-Marne. 318 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE à découvrir. Il ne fallait rien moins que toute l’énergie du Comité de salut public et de sûreté générale pour l’étouffer, la pulvériser au premier instant qu’elle devait éclater. Cette horrible conjuration contre la Convention nationale, par conséquent contre la souveraineté du peuple a fait frémir la Société populaire de Beaufort; toute la commune a éprouvé le même sentiment. Mais nous avons appris avec satisfaction que déjà les chefs ont subi la peine due à tant de forfaits; telle est la fin des conspirateurs qui abusent audacieusement de la confiance et de l’autorité dont ils sont investis pour accabler les peuples; il est fâcheux que leur punition ne corrige pas toujours ceux qui leur ressemblent. La plus exacte et la plus active surveillance est donc indispensable pour déjouer les complots liberticides. Représentants, qui sous tous les rapports et à tous titres, méritez notre confiance, nous vous engageons à demeurer fermes et inébranlables au milieu des tempêtes; vous pourrez, dans le calme qui doit leur succéder, nous faire jouir vous mêmes des doux fruits de vos labeurs, l’égalité, la liberté, droits inaliénables de l’homme et trop longtemps oubliés ou méconus. A votre courage, à votre persévérance, à votre fermeté, de la part des sans-culottes de Beaufort, dévouement. » Daugnet (présid.), Lebreton (secrét.). CCXIV [La Sté popul. de Barfleur, à la Conv.; 25 germ. m a). « Représentans, Le courage des républicains s’accroit au milieu des dangers. Ce calme intrépide que donne l’amour des vertus et la liberté ne peut être altéré à la vue des précipices creusés sous le berceau de la République par des scélérats qui n’ont feint d’en être les amis que pour mieux l’assassiner. Vous les avez dissipés ces orages formés dans les flans du crime; vous avez placé la tête des conspirateurs sous le glaive des loix; une partie à vécu, l’autre est dans les fers ! Frappez, exterminez sans pitié ces nouveaux Manlius et que la vue de leur juste supplice porte la terreur dans l’âme des ambitieux qui seraient tentés de les imiter; qu’ils sachent, ceux que dévore la soif d’un pouvoir illégitime, que l’immortelle déclaration de nos droits dans une main et le poignard de Brutus dans l’autre, nous sommes prêts à immoler quiconque aurait levé sa tête criminelle au-dessus du niveau de l’égalité. Continuez, Représentans, à bien mériter des français, déployez cette énergie sublime qui ne peut être funeste qu’aux parjures et aux traîtres. La justice et la vertu que vous avez mises à l’ordre du jour sont le cri de ralliement qui réunira autour de vous les vieux et ardens amis de la liberté. Restez au poste glorieux que vous avez si bien défendu jusqu’au moment où les brigans coali-(1) C 303, pl. 1104, p. 43. Manche. sés, réduits à implorer votre clémence, recevront la paix de vous et baisseront leur tête orgueilleuse devant la souveraineté du peuple français. » Laneuville, Salley, Géminée, Letricher, Huve-lin, Gaillard, Pascal, Mesnage, Cleret, Muisse, Laneuville, Paris. ccxv [La Sté popul. de Bourbonne-les-Bains, au présid. de la Conv.; 24 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous t’envoyons une adresse de félicitations de notre Société à la Convention nationale sur la nouvelle conjuration qu’elle vient de découvrir et dont elle a fait punir les auteurs. Notre Société développe, dans tous les tems le plus pur patriotisme; toujours elle a applaudi avec empressement aux mesures énergiques de la Convention et jamais elle n’a vu ses adresses consignées au Bulletin. Nous ne sçavons à quoi attribuer cet oubli et nous t’invitons à mettre l’adresse ci-jointe sous les yeux de la Convention. S. et F.» Fiton (présid.), Beria (secrét.), Guyot (vice-présid.). [Bourbonne, 24 germ. II.] « Citoyens représentans du peuple français, Vous avez mis la vertu à l’ordre du jour, la victoire ne tardera pas à y être; la vertu, ce mot sublime prononcé par la Convention nationale, répété par tous les vrais amis de la liberté, deviendra la base du bonheur public; il sera la flamme qui consumera le modérantisme et l’exagération, le levier qui ébranlera tous les trônes, la massue qui exterminera tous les intrigants. Du haut de la Montagne vous avez replongé dans le néant de grands criminels qui avaient élevé une tête altière sur le théâtre de la révolution que pour y jouer avec audace le rôle de la tyrannie sous des formes républicaines. Déjà nous nous sommes empressés d’applaudir aux actes éclatants de vengeance et de justice nationale que vous avez exercés contre la secte des Hébertistes. Nous applaudissons encore aujourd’hui, aux derniers coups que vous avez frappés contre ces hommes non moins fameux dans le Panthéon des scélératesses. Continuez à diriger d’une main ferme la boussole des hautes destinées du peuple français vers la gloire et l’immortalité. Recevez l’hommage de notre confiance et le don d’un cavalier jacobin que nous venons d’envoyer à l’armée de la Moselle. Vive la République ! Vive la Montagne ! »... [mêmes signatures]. (1) C 303, pl. 1104, p. 44, 45. Départ, de la Haute-Marne.