238 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Législateurs, Nous avons entendu avec le plus vif intérêt la lecture de votre adresse au peuple français ; nous avons applaudi avec transport aux principes qu’elle contient et qui ont toujours été les nôtres. Nous nous efforcerons sans cesse de les propager, et nous regarderons comme nos ennemis tous ceux qui en professeront de contraire. Ce sublime ouvrage nous a pénétré de recon-noissance et d’admiration. Continuez sages législateurs vos glorieux travaux, restez fermes et inébranlables à votre poste jusqu’à ce que vous ayez affermi le bonheur du peuple fran-çois sur les bases impérissables de la liberté et de l’égalité. Vous ne cesserez jamais d’être le centre de notre réunion et notre cri de ralliement sera toujours vive la République, vive la Convention. Suivent 9 signatures. b [Les citoyens de la section Le Peletier de Reims à la Convention nationale, le 11 brumaire an III] (39) Représentants, Votre adresse au peuple français a été lüe hier dans l’assemblée décadaire de notre section, et, comme tous les bons français, nous avons applaudi avec transport aux principes qu’elle contient; parce que nous sommes persuadés qu’ils assurent à jamais la gloire et le bonheur de la patrie. Pénétrés des mêmes sentiments que toutes les sections de Paris, nous jurons d’être toujours debout pour écraser les tyrans, sous quelques formes qu’ils se présentent, de surveiller ces intriguants qui ne se couvrent du manteau du patriotisme que pour accaparer les places lucratives de la Révolution. Nous jurons de poursuivre sans relâche ces hommes sanguinaires qui ne cherchent à remettre la terreur à l’ordre du jour que pour comprimer l’indignation générale qui les poursuit et échapper aux justes châtiments qu’ils méritent. Nous jurons enfin de ne reconnaitre d’autre autorité que celle de la Convention et de dénoncer quiconque aurait l’audace de vouloir rivaliser avec elle. Nous adhérons au surplus de coeur et d’esprit à l’adresse de la section Le Pelletier dont vous avez ordonné l’insertion au bulletin parce qu’elle exprime les sentiments qui nous animent et qui doivent toujours diriger de véritables républicains. Vive la Convention. Suivent 15 signatures. (39) C 326, pl. 1418, p. 5. 11 Les citoyens composant la société populaire de Pithiviers, département du Loiret" ; ceux composant la société populaire de Conches, district d’Evreux, département de l’Eure6, félicitent la Convention d’avoir fait succéder au régime affreux de la terreur le règne des principes de justice et d’humanité qu’elle a développés dans son Adresse au peuple français; ils la conjurent de rester unie. Paix aux bons citoyens, guerre aux tyrans, mort aux conspirateurs, soumission à la Convention, telle est l’expression de leurs sentimens. Vous avez juré, ajoutent-ils, le bonheur du peuple, soyez fiers de cet engagement, tenez-le, et vos noms immortels seront couverts de bénédictions. Mention honorable, insertion au bulletin (40). a [Les citoyens de la société populaire de Pithiviers à la Convention nationale, le 9 brumaire an III] (41) Représentans du peuple, Il est légitime l’hommage que nous rendons aux vérités étemelles que vous avez consacrées dans votre adresse au peuple français. Ce flambeau des républicains nous fait entrevoir l’aurore de la félicité publique. Par lui seront chassées les intrigues, les dissensions et les querelles intestines. En assurant le règne de la justice et bannissant la terreur, il anéantira toutes les factions et la République sera consolidée. Représentans, vous avez juré le bonheur du peuple ; soyez fiers de cet engagement, tenez le et vos noms immortels seront couverts de bénédictions. Vive la Convention nationale ! Vive la République. Suivent 55 signatures. b [Les citoyens de la société populaire de Conches à la Convention nationale, le 10 brumaire an III] (42) Égalité, Liberté, Fraternité, ou la Mort Citoyens representans, Nous applaudissons aux principes contenus dans vôtre proclamation au peuple français. Que deviendroit le corps social si les membres (40) P. V., XLIX, 172. Ces deux adresses sont déjà mentionnées ci-dessus, Arch. Pari., 25 brum., n° 2. (41) C 326, pl. 1418, p. 6. (42) C 326, pl. 1418, p. 7.