SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 319 CCXYI [La Sté popul. de Barbaste, à la Conv.; 21 germ. II] (1). « Citoyens représentants, La Société populaire de Barbaste, invariablement attachée aux principes d’unité et d’indivisibilité de la République vient vous féliciter d’avoir encore une fois déjoué les complots tendant à renverser notre liberté. Continuez, intrépides législateurs, à poursuivre les intrigants, les faux patriotes et tous les ennemis de notre gouvernement. Restez à votre poste jusqu’à ce que la liberté soit solidement établie et que vous ayez anéanti tous les partisans du royalisme, et tous les ennemis du gouvernement révolutionnaire; nous applaudissons à la courageuse fermeté de vos Comités de salut public et de sûreté générale. Nous accélérons l’exécution de toutes les mesures qu’ils prennent pour assurer le triomphe de la vertu, l’anéantissement des rois et des ennemis de notre liberté ! Nous ne sommes pas éloquents mais vous pouvez compter sur notre dévouement à nos représentants qui ont toujours marché dans la carrière de la liberté sans la dévier et pour lesquels nous sommes prêts à verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang. Nous ne pourrions survivre à la perte de notre liberté dont vous êtes les soutiens. La vertu est à l’ordre du jour. Eh bien, tous les hypocrites et les scélérats ne pourront supporter ses rayons éclatans ils seront à jamais ensevelis de poussière. Vive la République, vivent nos vertueux et incorruptibles législateurs ». Vidouze fils aîné (présid.), Roussel fils (secret.), Lassalle (secrét.). CCXVII [La Sté popul. de Brignoles, à la Conv.; 11 germ. II] (2). « Citoyens représentans, La Société républicaine de Brignoles a frémi d’horreur en apprenant l’abîme affreux qui était prêt à engloutir la liberté; son indignation a redoublé lorsqu’elle a sçu que les principaux instrumens de cette conspiration avaient joué un rôle dans la carrière politique de la révolution, lorsqu’elle a sçu que ces monstres ne s’étaient couverts du masque du patriotisme que pour donner une exécution plus facile à leurs projets (1) C 303, pl. 1104, p. 46. Départ, du Lot-et-Garonne. (2) C 303, pl. 1104, p. 47. Départ, du Var. populicides qui ne tenaient à rien moins qu’à dissoudre la représentation nationale. Législateurs, frappez de mort tous les ennemis de la révolution, le glaive de la loi nous a fait justice de l’attentat que ces parricides ont voulu commettre contre la République entière. Restez à votre poste et n’abandonnez les rênes de l’Etat que lorsque la République n’aura plus d’ennemi à combattre. Continuez votre ouvrage, qui vous a acquis de si justes droits à la reconnaissance publique. Pensez que le peuple jaloux du bonheur que vous lui avez procuré en le rendant à la liberté, est debout et prêt à punir l’audacieux qui attenterait aux jours de ses plus zélés défenseurs. Nos regards sont joujours tournés vers la Montagne, contre laquelle se sont brisés les vains efforts des puissances coalisées pour renverser l’indépendance de notre gouvernement. Les bienfaits dont elle nous a comblés, sont sans cesse présens à notre souvenir; ils sont le sujet de nos entretiens journaliers ». Barthélémy (présid.), Rossollin (secrét.), Lebrun fils (secrét.), Canorgue, Ambard. CCXVIII [La Sté popul. de Beausset, à la Conv.; 19 germ. II] CD-« Représentans du peuple français, Le peuple reconnaît dans votre décret sur les conspirateurs votre énergie républicaine et vous admire. Vous bravez tous les dangers pour sauver la patrie, nous les braverons comme vous pour anéantir les intrigans et les factieux sous quelque masque qu’ils se voilent. Tonnez, frappez contre les vils scélérats qui voudraient prostituer à leur ambition, à leur cupidité la liberté que les français ont conquise et qu’ils veulent maintenir. Chaque arrêt de mort contre ces monstres exécrables est une victoire remportée. Les habitans de Beausset ont toujours voulu la liberté, ils se sont levés en masse pour exterminer les rebelles de l’infâme Toulon. Ordonnez, ils voleront partout où le besoin de la patrie les appellera, soit pour exterminer les ennemis de l’intérieur, soit pour écraser ceux du dehors. Aux armes ! voilà leur cri depuis 1789; ils n’en reconnaîtront pas d’autre tant que l’Europe ne sera pas purgée des tyrans et de leurs infâmes suppôts. Jusqu’alors votre poste d’honneur est à la Convention nationale; demeurez y toujours animés du même courage, le salut de la France vous en fait un devoir. S. et F. ». Imbert (présid.), Guyon (secrét.), Martin (secrét.). (1) C 303, pl. 1104, p. 48. Le Beausset, départ, du Var. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 319 CCXYI [La Sté popul. de Barbaste, à la Conv.; 21 germ. II] (1). « Citoyens représentants, La Société populaire de Barbaste, invariablement attachée aux principes d’unité et d’indivisibilité de la République vient vous féliciter d’avoir encore une fois déjoué les complots tendant à renverser notre liberté. Continuez, intrépides législateurs, à poursuivre les intrigants, les faux patriotes et tous les ennemis de notre gouvernement. Restez à votre poste jusqu’à ce que la liberté soit solidement établie et que vous ayez anéanti tous les partisans du royalisme, et tous les ennemis du gouvernement révolutionnaire; nous applaudissons à la courageuse fermeté de vos Comités de salut public et de sûreté générale. Nous accélérons l’exécution de toutes les mesures qu’ils prennent pour assurer le triomphe de la vertu, l’anéantissement des rois et des ennemis de notre liberté ! Nous ne sommes pas éloquents mais vous pouvez compter sur notre dévouement à nos représentants qui ont toujours marché dans la carrière de la liberté sans la dévier et pour lesquels nous sommes prêts à verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang. Nous ne pourrions survivre à la perte de notre liberté dont vous êtes les soutiens. La vertu est à l’ordre du jour. Eh bien, tous les hypocrites et les scélérats ne pourront supporter ses rayons éclatans ils seront à jamais ensevelis de poussière. Vive la République, vivent nos vertueux et incorruptibles législateurs ». Vidouze fils aîné (présid.), Roussel fils (secret.), Lassalle (secrét.). CCXVII [La Sté popul. de Brignoles, à la Conv.; 11 germ. II] (2). « Citoyens représentans, La Société républicaine de Brignoles a frémi d’horreur en apprenant l’abîme affreux qui était prêt à engloutir la liberté; son indignation a redoublé lorsqu’elle a sçu que les principaux instrumens de cette conspiration avaient joué un rôle dans la carrière politique de la révolution, lorsqu’elle a sçu que ces monstres ne s’étaient couverts du masque du patriotisme que pour donner une exécution plus facile à leurs projets (1) C 303, pl. 1104, p. 46. Départ, du Lot-et-Garonne. (2) C 303, pl. 1104, p. 47. Départ, du Var. populicides qui ne tenaient à rien moins qu’à dissoudre la représentation nationale. Législateurs, frappez de mort tous les ennemis de la révolution, le glaive de la loi nous a fait justice de l’attentat que ces parricides ont voulu commettre contre la République entière. Restez à votre poste et n’abandonnez les rênes de l’Etat que lorsque la République n’aura plus d’ennemi à combattre. Continuez votre ouvrage, qui vous a acquis de si justes droits à la reconnaissance publique. Pensez que le peuple jaloux du bonheur que vous lui avez procuré en le rendant à la liberté, est debout et prêt à punir l’audacieux qui attenterait aux jours de ses plus zélés défenseurs. Nos regards sont joujours tournés vers la Montagne, contre laquelle se sont brisés les vains efforts des puissances coalisées pour renverser l’indépendance de notre gouvernement. Les bienfaits dont elle nous a comblés, sont sans cesse présens à notre souvenir; ils sont le sujet de nos entretiens journaliers ». Barthélémy (présid.), Rossollin (secrét.), Lebrun fils (secrét.), Canorgue, Ambard. CCXVIII [La Sté popul. de Beausset, à la Conv.; 19 germ. II] CD-« Représentans du peuple français, Le peuple reconnaît dans votre décret sur les conspirateurs votre énergie républicaine et vous admire. Vous bravez tous les dangers pour sauver la patrie, nous les braverons comme vous pour anéantir les intrigans et les factieux sous quelque masque qu’ils se voilent. Tonnez, frappez contre les vils scélérats qui voudraient prostituer à leur ambition, à leur cupidité la liberté que les français ont conquise et qu’ils veulent maintenir. Chaque arrêt de mort contre ces monstres exécrables est une victoire remportée. Les habitans de Beausset ont toujours voulu la liberté, ils se sont levés en masse pour exterminer les rebelles de l’infâme Toulon. Ordonnez, ils voleront partout où le besoin de la patrie les appellera, soit pour exterminer les ennemis de l’intérieur, soit pour écraser ceux du dehors. Aux armes ! voilà leur cri depuis 1789; ils n’en reconnaîtront pas d’autre tant que l’Europe ne sera pas purgée des tyrans et de leurs infâmes suppôts. Jusqu’alors votre poste d’honneur est à la Convention nationale; demeurez y toujours animés du même courage, le salut de la France vous en fait un devoir. S. et F. ». Imbert (présid.), Guyon (secrét.), Martin (secrét.). (1) C 303, pl. 1104, p. 48. Le Beausset, départ, du Var.