[Assemblée nationale.] ARCHIVES PAftlÆMËN'FAlhÈS. [ïi jtiin itëfcj mission à ses décrets* et de leur fidélité à la nation, à la loi et au roi; ils déclarent qu’ils n’entendent prendre aucune part à quelque acte de protestation que ce soit contre ses décrets, et qu’ils y adhèrent de tout leur cœur* et notamment a celui du 13 avril dernier* concernant la religion. Adresse delavilledeGournaÿ-en-Bray, portant adhésion à tous les décrets de l’Assemblée nationale, et l’offre patriotique d’une somme de 2,400 livres. Autre adresse de M. Tingaül et autres membres du corps municipal de la ville de Goulaüges-la-Vinèuse, qui assurent l’Assemblée nationale de leur entière adhésion à ses décrets; Délibération et adresse de la ville et commune de Dieppe, qui exprime son hommage et ses remerciements sur l’attention que l’Assemblée a faite à ses justes réclamations , et applaudit au mémorable décret qui, des mains du clergé, fait passer et rend à la nation ses anciens domaines. Aütre adresse de la commune d’Aurillac, qui fait sa soumission pour l’acquisition des biens nationaux pour la somme de deux millions, et qui annonce que sa contribution patriotique se monte à quarante-six mille livres, Adresse des curés de Clermont-Ferrand* du chapitre de Saint-Pierre* de plusieurs ecclésiastiques de la même ville, et de plusieurs Curés dü département dü Puy-de-Dôme, La municipalité d’Âutün s’empresse de prévenir les impressions défavorables que des calomnies consignées dans plusieurs écrits pourraient donner sur son patriotisme et sur1 les habitants de cette ville. Dès le moment de son installation, ee corps municipal a manifesté son attachement inviolable à la Constitution par un acte d’adhésion. Les officiers municipaux, renouvelant aujourd’hui l’expression des sentiments qui animent tous leürs citoyens, prient l’Assemblée nationale de vouloir bien agréer une seconde fois l’adhésion expresse que la ville d’Autun donne à totis ses décrets, ainsi que la protestation de seé dispositions constantes à les exécuter ponctuellement* et à en maintenir l’exécution de tout son pouvoir* improuvant formellement toutes les opinions qui pourraient être contraires à l’esprit de ses décrets. Adresse des électeurs de Gravelines et des daritcfiis de Ber gués i Bout bourg et Dunkerque, ainsi conçùe : r Nosseigneurs, choisis par nos concitoyens pour coopérer à la formation des corps administratifs que vous avez créés dans votre Sagesse, nos premiers regards et nos bénédictions se sont élevés sur les habiles architectes de ces superbes édifices du bonheur public, « Nos cœurs tressaillent de joie à l’aspect dè ces monuments éternels de la gloire de la nation française* du génie et du patriotisme de seS augustes représentants. « HèureUk de pouvoir faire connaître, d’une manière solennelle, notre attachement inviolable aux principes sacrés de la Constitution et d’eX-primef les sentiments de notre adhésion à tous les décrets émanés de l’Assemblée nationale et sanctionnés par le roi* nous jurons à la face du ciel et sur i’honneür du nom français de ùe choisir pour membres de l’administration du département du Nord et des districts qui le composent que des citoyens qui nous en paraîtront dignes par leurs vertus, leurs taleDts et le patriotisme le plus pur. Nous jurons aussi de dénoncer, sa os aucühs égards, tô'Üs ceux qui transgressent les lois nouvellement décrétées ou qui Se rendraient coupables de négligence en remplissant les honorables fonctions qui leur auraient été confiées. « Nous jurdfis enfîti dëfâifé le sacrifice de notre fortune et dë notre Vie, S’il est nécessaire* pour affermir et rendre durables leê bases de l’admirable Constitution qui vient de régêhé'fèî ce vaste et florissant Empire. « Puisse ce serment que nous répétons saùë cesse, et que nous ne violerons jamais, être gravé dans le cœur de tods les Français et animer tontes lés âmes capables de Sentir lë prix de la liberté ! » Adresse de cinquante-cinq citoyens ntilltaireë de la ville de Mont aub ail , que leur zèle pour le maintien de la Constitution a rendus captifs pendant dix-neuf jdürS : ils Saisissent le premier moment de leur liberté ponr rendre compte de la scène désastreuse arrivée à Montaubàn lé 10 mai, et jnrettt, entre les mains dë l’AsSetoblêè, qu’ils sont prêts à sacrifier les restés de leur existence poilr le maintien de ses décrets, Leur adressé est ainsi conçue : « Nosseigneurs* cinquante-cinq citoyens de lë ville de Montauban, vdtiés, dès lë premier instant, àü service patriotique, que lëur zèle pobr le maintien de vos décrets a rendus captifs pendant dix-neuf jours, saisissent le premier moment de leur liberté pOür Vous rendre compte de la scène désastreuse qui S’est offerte dàns lëtii* Cité, le 10 du mois dë mai dernier. LëS détails dè' cethg journée trop mémorable VOUS ont déjà été trahi-mis. Permettez, Nosseigneurs* que ceux qui ont été les témoins oculaires, et qui y dut reçu des blessures dont ils s’honorent* vous èü fassent lë tableau fidèle. Il est une foule dé circonstances,- qui n’en sont pas moins vraies, quoiqu’elles paraissent incroyables et qüe nous n’avdbS pfes Crû devoir insérer dans notre récit, la renommée suppléera àâsez à ce défaut. D’ailleurs, dans la cruelle position où nous nous sommés vus* pëü-vions-mous tout sâisir et tout observer ? « Ni la mort de cës dignës citoyens* nos braves et chers camarades, qui ont péri à nds côtés* ni les dangers émittents qui ont menacé nos jours, ni l’opprobre dont on a voulu couvrir notre emprisonnement, ni les larmëS de nos familles* n’ont porté la moindre atteinte à notre patrie-* tisme. Nous jurons* dans Vos mains, Nosseigneurs, que nous Sommes prêts à sacrifier les restes de notre existence pour le maintien de vos décrets. Daignez, eh prononçant sur les événements sinistres de notre ville, perdre entièrement de vue notre cause personnelle et he chers cher, dans votre Sagesse, que lés moyens dë réprimer l’audace et confondre les mabœuvres de ceux qui, au moment même où vous assurez la prospérité de l’Empire français* voudraient l’entraîner dans sa ruine. « La dispersion de nos familles, à l’époque de notre élargissement, tes dangers qui nous menaçaient dans une ville que les bons eitojens furent forcés de quitter, pour échapper au mas* sacre, nous mettant dans l’impossibilité de noué réunir tous, sans courir les plus grands risques* nos compagnons d’ini'ortune chargèrent les si-4 gnataires du soin d’exposer à vos yeux l’affreux tableau de nos malheürè et de manifester à la nation entière leur soumission aux décroîs de votre auguste Assemblée et leur zèle pdar en maintenir l’exécution. »