320 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE et la Convention et le peuple ! Non, non, la Convention, toujours inébranlable, a déjoué les conspirateurs, et le peuple, toujours fidèle à ses principes, s’est rallié autour de la Convention. Sages et courageux législateurs, vous estes dignes de tenir dans vos mains les destinées de la France. Au milieu de l’orage vos fronts n’ont point pâli; vous avez méprisé les dangers; vous n’avez vu que le vaisseau de l’Etat prêt à périr. Vous avez dit : sauvons la République, et la République a été sauvée. Parlez, et, à l’instant, vingt-cinq millions de François vous entoureront. Parlez, et tout un peuple se réunit à vous pour la liberté... Tous les traîtres périront, et leurs efforts se briseront contre le roc inébranlable de la République. Législateurs, vous estes au poste de l’honneur et du danger : la patrie est avant tout et son amour brûle dans vos âmes. Notre sort dépend du vôtre; il est commun avec celui de tous les François; point de millieu, la République, ou la mort ! Périssent tous les tyrans et leur mémoire ! Que le traître qui oseroit penser à la dictature expire à l’instant, frappé par la foudre. Vive la République, une, indivisible et démocratique ! Vive la Convention nationale ! Tels sont les sentimens invariables de la société populaire et républicaine de sancerre. Les président, secrétaires et membres composant le comité de correspondance de la société : Ete Rouillé (présid.), E. Boin, Hecquard, Mathuson, Meunier, Grenin (secrét.), Numas, Simon [et 1 signature illisible]. / [La sté des amis de la République, séante au temple de la montagne à Chambéry, à la Conv.; arrêté dans sa séance du 15 therm. IIRl). Représentans du peuple, La patrie est encore une fois sauvée. Nos coeurs, qui l’ont senti, déposent dans votre sein les émotions tour à tour terribles et délicieuses dont nous avons été atteints en apprenant les grands événemens qui viennent d’occuper la représentation nationale. Oui, la patrie est sauvée, les Catilinas sont descendus dans la tombe qu’ils avoient creusés pour y ensevelir la République. Grâces soient rendues à la Convention nationale, au peuple de Paris, et à l’éternel qui protège la vertu et abyme les scélérats. Nous sommes trop éloignés pour vous offrir nos bras, dont vous n’avez sans doute pas besoin, mais nos cœurs, brûlants d’amour pour la patrie, font de tout le département du Mont-Blanc un faisceau uni par l’amour des vertus et la haine de toutes les tyrannies. C’est du sein même de notre société et à la suite du serment réitéré d’un attachement inviolable à la Convention nationale, d’union et de (1) C 315, pl. 1263, p. 28. fraternité entre tous les républicains, que nous vous adressons les expressions de notre allégresse et de notre dévouement absolu pour la République, une, indivisible et démocratique. Vive la Convention nationale ! Chabert (secrét.), Martel, Rabanis (Présid..), Havre-Buisson, Charriet, Vêlas, Pre Bertrand, G. Jargoux (secrét. de la sté), J. Guicherd, Marthe, Pardu, G. Perrat, Dupasquier, Couty, Morel, Juillet, Delaheye, Doppet l’aîné, Crépine, Jacquier, Pithon, Délayé, J. Loquos, Willemenet, Chamoux Jh, Genot, autre Cha-moux, G. Emery, Peytavin, Grand, Quelier, Raymond, Gariod, Rochat [et 2 signatures illisibles]. g [La sté popul. et montagnarde régénérée de Vesoul(l) à la Conv.; Vesoul, 16 therm. II] (2). Législateurs français, Jusques à quand des têtes criminelles essayeront-elles de s’élever au dessus du niveau ? Jusques à quand le courroux du peuple sera-t-il obligé, par votre organe, de les engloutir dans le gouffre de l’oubli ? Nous l’avouons avec la franchise qui convient à des hommes libres, notre surprise a égalé notre indignation, en apprenant que le monstre, qui se disait le plus ferme appui de la liberté, l’avait insensiblement conduite au bord de l’abîme, où il allait la précipiter sans votre énergie. Oui, législateurs, nous avons été abusés, comme toutte la France, comme vous-même[s], par ce vernis de vertus qui déguisait à nos yeux un cœur ambitieux et violent. Mais avec quel entousiasme satisfaisant n’avons-nous pas vu votre bras vengeur déchirer le voile de la politique la plus astucieuse et plonger l’existence de ce nouveau Cromvel dans le tombeau du néant ! Le glaive de l’opinion, aussi prompt que le glaive de la loi, s’est appesanti sur la tête des coupables, et nous les avons punis dans nos cœurs désabusés en vouant à l’exécration leur réputation usurpée. Cet évennement, tout en resserrant le faisceau de l’opinion, prouve à tous les Français que, dans la République, l’individu n’est rien, que le peuple est tout et que son unique point de ralliement est la représentation nationale. Législateurs, si l’ombre enveloppe encore quelques projets liberticides, si, du sang impur qui vient de couler, doit sortir un nouvel oppresseur, qu’il tremble ! Le vrai patriotisme aiguise dans nos mains le poignard de Brutus. Nous ne serons plus dupes d’une vertu hypocrite; nous soulèverons le masque, nous l’arracherons, et nous le briserons sur la figure du tyran. Que l’ambitieux qui oserait porter une main sacrilège sur les rênes de l’état ait l’échaf-faud pour trône, et, si la massue du peuple est trop lente à l’écraser, que le fer d’un Cassius le fasse rentrer dans la poussière. (1) Haute-Saône. (2) C 315, pl. 1263, p. 27. 320 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE et la Convention et le peuple ! Non, non, la Convention, toujours inébranlable, a déjoué les conspirateurs, et le peuple, toujours fidèle à ses principes, s’est rallié autour de la Convention. Sages et courageux législateurs, vous estes dignes de tenir dans vos mains les destinées de la France. Au milieu de l’orage vos fronts n’ont point pâli; vous avez méprisé les dangers; vous n’avez vu que le vaisseau de l’Etat prêt à périr. Vous avez dit : sauvons la République, et la République a été sauvée. Parlez, et, à l’instant, vingt-cinq millions de François vous entoureront. Parlez, et tout un peuple se réunit à vous pour la liberté... Tous les traîtres périront, et leurs efforts se briseront contre le roc inébranlable de la République. Législateurs, vous estes au poste de l’honneur et du danger : la patrie est avant tout et son amour brûle dans vos âmes. Notre sort dépend du vôtre; il est commun avec celui de tous les François; point de millieu, la République, ou la mort ! Périssent tous les tyrans et leur mémoire ! Que le traître qui oseroit penser à la dictature expire à l’instant, frappé par la foudre. Vive la République, une, indivisible et démocratique ! Vive la Convention nationale ! Tels sont les sentimens invariables de la société populaire et républicaine de sancerre. Les président, secrétaires et membres composant le comité de correspondance de la société : Ete Rouillé (présid.), E. Boin, Hecquard, Mathuson, Meunier, Grenin (secrét.), Numas, Simon [et 1 signature illisible]. / [La sté des amis de la République, séante au temple de la montagne à Chambéry, à la Conv.; arrêté dans sa séance du 15 therm. IIRl). Représentans du peuple, La patrie est encore une fois sauvée. Nos coeurs, qui l’ont senti, déposent dans votre sein les émotions tour à tour terribles et délicieuses dont nous avons été atteints en apprenant les grands événemens qui viennent d’occuper la représentation nationale. Oui, la patrie est sauvée, les Catilinas sont descendus dans la tombe qu’ils avoient creusés pour y ensevelir la République. Grâces soient rendues à la Convention nationale, au peuple de Paris, et à l’éternel qui protège la vertu et abyme les scélérats. Nous sommes trop éloignés pour vous offrir nos bras, dont vous n’avez sans doute pas besoin, mais nos cœurs, brûlants d’amour pour la patrie, font de tout le département du Mont-Blanc un faisceau uni par l’amour des vertus et la haine de toutes les tyrannies. C’est du sein même de notre société et à la suite du serment réitéré d’un attachement inviolable à la Convention nationale, d’union et de (1) C 315, pl. 1263, p. 28. fraternité entre tous les républicains, que nous vous adressons les expressions de notre allégresse et de notre dévouement absolu pour la République, une, indivisible et démocratique. Vive la Convention nationale ! Chabert (secrét.), Martel, Rabanis (Présid..), Havre-Buisson, Charriet, Vêlas, Pre Bertrand, G. Jargoux (secrét. de la sté), J. Guicherd, Marthe, Pardu, G. Perrat, Dupasquier, Couty, Morel, Juillet, Delaheye, Doppet l’aîné, Crépine, Jacquier, Pithon, Délayé, J. Loquos, Willemenet, Chamoux Jh, Genot, autre Cha-moux, G. Emery, Peytavin, Grand, Quelier, Raymond, Gariod, Rochat [et 2 signatures illisibles]. g [La sté popul. et montagnarde régénérée de Vesoul(l) à la Conv.; Vesoul, 16 therm. II] (2). Législateurs français, Jusques à quand des têtes criminelles essayeront-elles de s’élever au dessus du niveau ? Jusques à quand le courroux du peuple sera-t-il obligé, par votre organe, de les engloutir dans le gouffre de l’oubli ? Nous l’avouons avec la franchise qui convient à des hommes libres, notre surprise a égalé notre indignation, en apprenant que le monstre, qui se disait le plus ferme appui de la liberté, l’avait insensiblement conduite au bord de l’abîme, où il allait la précipiter sans votre énergie. Oui, législateurs, nous avons été abusés, comme toutte la France, comme vous-même[s], par ce vernis de vertus qui déguisait à nos yeux un cœur ambitieux et violent. Mais avec quel entousiasme satisfaisant n’avons-nous pas vu votre bras vengeur déchirer le voile de la politique la plus astucieuse et plonger l’existence de ce nouveau Cromvel dans le tombeau du néant ! Le glaive de l’opinion, aussi prompt que le glaive de la loi, s’est appesanti sur la tête des coupables, et nous les avons punis dans nos cœurs désabusés en vouant à l’exécration leur réputation usurpée. Cet évennement, tout en resserrant le faisceau de l’opinion, prouve à tous les Français que, dans la République, l’individu n’est rien, que le peuple est tout et que son unique point de ralliement est la représentation nationale. Législateurs, si l’ombre enveloppe encore quelques projets liberticides, si, du sang impur qui vient de couler, doit sortir un nouvel oppresseur, qu’il tremble ! Le vrai patriotisme aiguise dans nos mains le poignard de Brutus. Nous ne serons plus dupes d’une vertu hypocrite; nous soulèverons le masque, nous l’arracherons, et nous le briserons sur la figure du tyran. Que l’ambitieux qui oserait porter une main sacrilège sur les rênes de l’état ait l’échaf-faud pour trône, et, si la massue du peuple est trop lente à l’écraser, que le fer d’un Cassius le fasse rentrer dans la poussière. (1) Haute-Saône. (2) C 315, pl. 1263, p. 27. SÉANCE DU 21 THERMIDOR AN II (8 AOÛT 1794) - N° 1 321 Tel est le vœu, législateurs, que votre courage a gravé dans nos cœurs. Vous venez de sauver la patrie d’un écueil d’autant plus dangereux, qu’une confiance aveugle le dérobait à tous les yeux : vous en avez plus de droits à notre reconnoissance. Continuez, pères du peuple, à servir la chose publique, par une énergie soutenue, continuez; c’est en arrosant les lauriers de la victoire du sang des conspirateurs que vous creuserez le tombeau des traîtres et des rois. Boudot (présid.), Jouzot (secret.), Léné (secrét.) [et plus de 130 signatures]. h [La stê popul. et révol. de Brest { 1) à la Conv.; Brest, 15 therm. 7/7(2). Citoiens représentans, Le supplice des conspirateurs déjà frappés par le glaive de la loi n’avait donc pas effrayé ces modernes Catilina, qui, cachés sous le masque d’une poularité usurpée, rassemblaient dans l’ombre les débris épars du trône sur lequel ils voulaient s’élever; ils croyaient donc, ces hypocrites ambitieux, que leurs services passés les plaçaient au-dessus de la loi, et qu’elle ne pourrait les atteindre. Vous leur avez prouvé, dignes représentans, que, fidelles à la liberté, vous ne saviez pas composer avec le crime et la tyrannie. Et nous avons à vous féliciter d’une victoire d’autant plus éclatante qu’elle est le fruit, et de votre mâle énergie, et du courageux discernement du peuple de Paris. Grâces vous soient rendues ! Poursuivez les complices de cette faction liberticide; nous applaudirons à vos travaux, et la Convention nationale, en dépit de toutes les conspirations, sera toujours le centre de nos espérances et le point invariable de notre ralliement. Jaubert (présid.) [et 87 autres signatures]. [La sté popul. et révol. de Brest aux braves Parisiens; Brest, 15 therm. II]. Frères et amis, Nous avons appris avec horreur que, dans votre commune, des conspirations s’étaient ourdies de la manière la plus atroce pour rétablir le trône : il nous est bien doux, frères et amis, de vous témoigner notre reconnoissance, en vous félicitant sur le courage intrépide que vous avez montré à punir des traîtres, qui, sous un masque trompeur de patriotisme, ne cherchaient qu’à détruire la liberté, et nous charger encore une fois de chaînes. Paris fut toujours le foyer du républicanisme; il fut, en même temps, l’asile des ennemis de la chose publique; votre vigilance à les poursuivre, votre ralliement à la Convention nationale, dont le génie tutélaire éclaire la France, nous est un sûr garant que vous redoublerez vos efforts tou-(1) Finistère. (2) C 315, pl. 1263, p. 22, 24 (la pièce 24 est au B?n, 26 therm.); J. Fr., n° 683. jours victorieux; nous nous unirons à vous et nous ne cesserons de répéter ensemble : vive la République, périssent les conspirateurs, vive la Convention ! Jaubert (présid.) [et près de 80 autres signatures]. i [La sté popul. et régénérée de Charolles(l) à la Conv.; Charolles, 3 therm. 77/(2). Législateurs, Votre décret portant qu’il ne sera fait aucun prisonniers Anglais a mis le comble aux désirs des républicains. Annéantir les esclaves et les antropophages, ne laisser que des hommes libres sur le territoire de la République, voilà ce que vous avez pu, et ce que nous maintiendrons dans tous les instans de notre vie. Les membres du c. de correspondance, P.L. Gayet, Devilleneuve, J. Perrin, Lamborot. j [Les membres composant le c. de correspondance de la sté popul. de la comm. de Roanne (3), à la Conv.; Roanne, 5 therm. 777(4). Citoiens représentans, Si nos dernières victoires semblent nous assurer le triomphe de la République, elles nous sont, en même tems, un présage sûr de la chutte des tirans. Représentants, restés à votre poste; l’heure de la mort de nos ennemis sonne; bientôt ils ne seront plus, et nous aurons ce bienfait à ajouter à tous ceux que nous avons déjà reçus de vous, s et F. Bouquet, Debourg, Chastelus, Devouroux. k [La sté popul. de Bazas{ 5) à la Conv.; s.d.J(6). Législateurs, Lorsque la société populaire de Bazas vous disait qu’un peuple fier de sa liberté se voyait avec horreur placé au milieu des peuples esclaves, vivant à l’ombre empoisonné des trônes, elle prévoyait l’éclat de nos triomphes. Elle avait fondé ses calculs sur les plans que vous faisiés tracer dans vos comités. Sourde à la voix traitresse des hommes froids et indiffé-(1) Saône-et-Loire. (2) C 315, pl. 1263, p. 4. Mentionné par B?n, 29 therm. (2e suppl1). (3) Loire. (4) C 315, pl. 1263, p. 6. Mentionné par Bfn, 29 therm. (2e suppl1). (5) Bec-d’Ambès. (6) C 315, pl. 1263, p. 10, 11 (en mention marginale: « renvoi au comité d’instruction publique »). Mentionné par J. Fr., n° 683 et J. Sablier, n° 1487 (Cazal, au lieu de Bazas, dans cette gazette). Mentionné par B‘n, 29 therm. (2e suppl1)- 21 SÉANCE DU 21 THERMIDOR AN II (8 AOÛT 1794) - N° 1 321 Tel est le vœu, législateurs, que votre courage a gravé dans nos cœurs. Vous venez de sauver la patrie d’un écueil d’autant plus dangereux, qu’une confiance aveugle le dérobait à tous les yeux : vous en avez plus de droits à notre reconnoissance. Continuez, pères du peuple, à servir la chose publique, par une énergie soutenue, continuez; c’est en arrosant les lauriers de la victoire du sang des conspirateurs que vous creuserez le tombeau des traîtres et des rois. Boudot (présid.), Jouzot (secret.), Léné (secrét.) [et plus de 130 signatures]. h [La stê popul. et révol. de Brest { 1) à la Conv.; Brest, 15 therm. 7/7(2). Citoiens représentans, Le supplice des conspirateurs déjà frappés par le glaive de la loi n’avait donc pas effrayé ces modernes Catilina, qui, cachés sous le masque d’une poularité usurpée, rassemblaient dans l’ombre les débris épars du trône sur lequel ils voulaient s’élever; ils croyaient donc, ces hypocrites ambitieux, que leurs services passés les plaçaient au-dessus de la loi, et qu’elle ne pourrait les atteindre. Vous leur avez prouvé, dignes représentans, que, fidelles à la liberté, vous ne saviez pas composer avec le crime et la tyrannie. Et nous avons à vous féliciter d’une victoire d’autant plus éclatante qu’elle est le fruit, et de votre mâle énergie, et du courageux discernement du peuple de Paris. Grâces vous soient rendues ! Poursuivez les complices de cette faction liberticide; nous applaudirons à vos travaux, et la Convention nationale, en dépit de toutes les conspirations, sera toujours le centre de nos espérances et le point invariable de notre ralliement. Jaubert (présid.) [et 87 autres signatures]. [La sté popul. et révol. de Brest aux braves Parisiens; Brest, 15 therm. II]. Frères et amis, Nous avons appris avec horreur que, dans votre commune, des conspirations s’étaient ourdies de la manière la plus atroce pour rétablir le trône : il nous est bien doux, frères et amis, de vous témoigner notre reconnoissance, en vous félicitant sur le courage intrépide que vous avez montré à punir des traîtres, qui, sous un masque trompeur de patriotisme, ne cherchaient qu’à détruire la liberté, et nous charger encore une fois de chaînes. Paris fut toujours le foyer du républicanisme; il fut, en même temps, l’asile des ennemis de la chose publique; votre vigilance à les poursuivre, votre ralliement à la Convention nationale, dont le génie tutélaire éclaire la France, nous est un sûr garant que vous redoublerez vos efforts tou-(1) Finistère. (2) C 315, pl. 1263, p. 22, 24 (la pièce 24 est au B?n, 26 therm.); J. Fr., n° 683. jours victorieux; nous nous unirons à vous et nous ne cesserons de répéter ensemble : vive la République, périssent les conspirateurs, vive la Convention ! Jaubert (présid.) [et près de 80 autres signatures]. i [La sté popul. et régénérée de Charolles(l) à la Conv.; Charolles, 3 therm. 77/(2). Législateurs, Votre décret portant qu’il ne sera fait aucun prisonniers Anglais a mis le comble aux désirs des républicains. Annéantir les esclaves et les antropophages, ne laisser que des hommes libres sur le territoire de la République, voilà ce que vous avez pu, et ce que nous maintiendrons dans tous les instans de notre vie. Les membres du c. de correspondance, P.L. Gayet, Devilleneuve, J. Perrin, Lamborot. j [Les membres composant le c. de correspondance de la sté popul. de la comm. de Roanne (3), à la Conv.; Roanne, 5 therm. 777(4). Citoiens représentans, Si nos dernières victoires semblent nous assurer le triomphe de la République, elles nous sont, en même tems, un présage sûr de la chutte des tirans. Représentants, restés à votre poste; l’heure de la mort de nos ennemis sonne; bientôt ils ne seront plus, et nous aurons ce bienfait à ajouter à tous ceux que nous avons déjà reçus de vous, s et F. Bouquet, Debourg, Chastelus, Devouroux. k [La sté popul. de Bazas{ 5) à la Conv.; s.d.J(6). Législateurs, Lorsque la société populaire de Bazas vous disait qu’un peuple fier de sa liberté se voyait avec horreur placé au milieu des peuples esclaves, vivant à l’ombre empoisonné des trônes, elle prévoyait l’éclat de nos triomphes. Elle avait fondé ses calculs sur les plans que vous faisiés tracer dans vos comités. Sourde à la voix traitresse des hommes froids et indiffé-(1) Saône-et-Loire. (2) C 315, pl. 1263, p. 4. Mentionné par B?n, 29 therm. (2e suppl1). (3) Loire. (4) C 315, pl. 1263, p. 6. Mentionné par Bfn, 29 therm. (2e suppl1). (5) Bec-d’Ambès. (6) C 315, pl. 1263, p. 10, 11 (en mention marginale: « renvoi au comité d’instruction publique »). Mentionné par J. Fr., n° 683 et J. Sablier, n° 1487 (Cazal, au lieu de Bazas, dans cette gazette). Mentionné par B‘n, 29 therm. (2e suppl1)- 21