310 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CLXXXIX CXCI [La Sté popul. de Brassac, à la Conv .; 22 germ. m a). « Citoyens représentans, Nous serons peut être les derniers à vous féliciter et vous faire part de notre joie au sujet de l’heureuse découverte du fatal complot contre la représentation nationale et la durée de la République; aussi avons nous été les derniers à l’apprendre; mais au moindre signal nous serons les premiers à prodiguer jusqu’à la dernière goutte de notre sang pour vous soutenir au poste où nous vous avons placés, et par cela même maintenir la République une et indivisible ». [4 signatures illisibles]. cxc [La Sté popul. de Cormeilles, à la Conv.; 20 germ. m (2). « Législateurs, Des traîtres, des conspirateurs enveloppés sous le manteau du patriotisme ont poussé la scélératesse jusqu’à son dernier période. Ces lâches esclaves creusaient froidement le tombeau de la liberté... Ces monstres hypocrites qui ne s’abreuvaient que de sang et ne vivaient que de massacres, voulaient élever un trône à la tyrannie sur les cadavres encore palpitants des sans-culottes déchirés par leurs mains parricides. Mais intrépides et vertueux montagnards, votre œil républicain a découvert cet horrible complot... aucunes des ramifications de cette trame criminelle n’ont pu lui échapper; la liberté est sauvée et les liberticides périront tous. Nous vous félicitons de toutes les mesures révolutionnaires que vous avez prises, de votre zèle infatigable et de l’énergie mâle que vous déployez continuellement. Nous vous congratulons sur l’abolition de l’esclavage des nègres; cet acte de justice et d’humanité est gravé dans nos cœurs en caractères indélébiles et fera l’admiration de la postérité la plus reculée. Nous finissons par vous inviter à conduire le char de la révolution jusqu’à ce qu’il ait écrasé tous les tyrans à face humaine qui trament pour l’arrêter au milieu de sa course. Vive la Montagne ! Vive la République une et indivisible. S. et F. ». Le Forestier, Forestier, Labigue fils aîné, L. Toufle, Cordier, Vatjfreny. (1) C 303, pl. 1104, p. 16. Départ, du Tarn. (2) C 303, pl. 1104, p. 17. Départ, de l’Eure. [La Sté popul. de Carvin, à la Conv.; 20 germ. m a). « Représentans, La Société populaire montagnarde de Carvin, district de Béthune, département du Pas-de-Calais, a chargé par une de ses délibérations son comité de travail de vous présenter l’hommage de reconnaissance que vous doivent tous les bons républicains; elle ne peut trop admirer la surveillance vaste et active avec laquelle vous avez déjoué tous les complots qui menaçaient notre liberté. Montagnards inébranlables, constamment attachés, avec vos Comités de Sûreté générale et de Salut public, à la ligne révolutionnaire, nous bénissons les mesures salutaires que vous avez prises en découvrant la trahison et les fers qu’on nous préparait. Par vos soins et votre bien veil-lance le patriote respire, la patrie est vengée et nos ennemis désespérés voient avec rage que rien ne peut jamais empêcher le triomphe de la liberté, l’extermination des tyrans, la mort assurée de tous les ennemis du peuple; restez fermes à votre poste, dans peu la République sera sauvée. Point de paix, point de trêve avec des tyrans qu’ils veulent usurper nos droits; vaincre ou mourir ». Duquiny, Lefin, Deletombe. CXCII [La Sté popul. de Courson, à la Conv.; 22 germ. m (2). « Encore une fois vous avez su sauver la République, encore une fois votre vigilance infatigable et républicaine a su découvrir les manœuvres et les factieux qui conspiraient sa perte. Nous vous en félicitons; nous en rendons grâces à la raison qui vous anime. Restez fermes et inébranlables à votre poste jusqu’à ce que vous ayez consolidé et affermi les fondements de la République. Méprisez les menaces des tyrans; bientôt ils seront confondus et réduits à regretter, mais trop tard, d’avoir attenté au bonheur et à la tranquillité des républicains français; point de trêve, point de traité, point de paix avec les scélérats. Le vaisseau est lancé, il faut qu’il aborde ou qu’il échoue; point de milieu; vivre libre et républicain ou mourir. Faut-il des bras, parlez et nous volons à la défense de la patrie. Oui, Citoyens Législateurs, nous en avons fait le serment et nous périrons plutôt que de nous y soustraire; comptez sur notre attachement et sur notre dévouement au maintien des (1) C 303, pl. 1104, p. 18. (2) C 303, pl. 1104, p. 19. Calvados. 310 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CLXXXIX CXCI [La Sté popul. de Brassac, à la Conv .; 22 germ. m a). « Citoyens représentans, Nous serons peut être les derniers à vous féliciter et vous faire part de notre joie au sujet de l’heureuse découverte du fatal complot contre la représentation nationale et la durée de la République; aussi avons nous été les derniers à l’apprendre; mais au moindre signal nous serons les premiers à prodiguer jusqu’à la dernière goutte de notre sang pour vous soutenir au poste où nous vous avons placés, et par cela même maintenir la République une et indivisible ». [4 signatures illisibles]. cxc [La Sté popul. de Cormeilles, à la Conv.; 20 germ. m (2). « Législateurs, Des traîtres, des conspirateurs enveloppés sous le manteau du patriotisme ont poussé la scélératesse jusqu’à son dernier période. Ces lâches esclaves creusaient froidement le tombeau de la liberté... Ces monstres hypocrites qui ne s’abreuvaient que de sang et ne vivaient que de massacres, voulaient élever un trône à la tyrannie sur les cadavres encore palpitants des sans-culottes déchirés par leurs mains parricides. Mais intrépides et vertueux montagnards, votre œil républicain a découvert cet horrible complot... aucunes des ramifications de cette trame criminelle n’ont pu lui échapper; la liberté est sauvée et les liberticides périront tous. Nous vous félicitons de toutes les mesures révolutionnaires que vous avez prises, de votre zèle infatigable et de l’énergie mâle que vous déployez continuellement. Nous vous congratulons sur l’abolition de l’esclavage des nègres; cet acte de justice et d’humanité est gravé dans nos cœurs en caractères indélébiles et fera l’admiration de la postérité la plus reculée. Nous finissons par vous inviter à conduire le char de la révolution jusqu’à ce qu’il ait écrasé tous les tyrans à face humaine qui trament pour l’arrêter au milieu de sa course. Vive la Montagne ! Vive la République une et indivisible. S. et F. ». Le Forestier, Forestier, Labigue fils aîné, L. Toufle, Cordier, Vatjfreny. (1) C 303, pl. 1104, p. 16. Départ, du Tarn. (2) C 303, pl. 1104, p. 17. Départ, de l’Eure. [La Sté popul. de Carvin, à la Conv.; 20 germ. m a). « Représentans, La Société populaire montagnarde de Carvin, district de Béthune, département du Pas-de-Calais, a chargé par une de ses délibérations son comité de travail de vous présenter l’hommage de reconnaissance que vous doivent tous les bons républicains; elle ne peut trop admirer la surveillance vaste et active avec laquelle vous avez déjoué tous les complots qui menaçaient notre liberté. Montagnards inébranlables, constamment attachés, avec vos Comités de Sûreté générale et de Salut public, à la ligne révolutionnaire, nous bénissons les mesures salutaires que vous avez prises en découvrant la trahison et les fers qu’on nous préparait. Par vos soins et votre bien veil-lance le patriote respire, la patrie est vengée et nos ennemis désespérés voient avec rage que rien ne peut jamais empêcher le triomphe de la liberté, l’extermination des tyrans, la mort assurée de tous les ennemis du peuple; restez fermes à votre poste, dans peu la République sera sauvée. Point de paix, point de trêve avec des tyrans qu’ils veulent usurper nos droits; vaincre ou mourir ». Duquiny, Lefin, Deletombe. CXCII [La Sté popul. de Courson, à la Conv.; 22 germ. m (2). « Encore une fois vous avez su sauver la République, encore une fois votre vigilance infatigable et républicaine a su découvrir les manœuvres et les factieux qui conspiraient sa perte. Nous vous en félicitons; nous en rendons grâces à la raison qui vous anime. Restez fermes et inébranlables à votre poste jusqu’à ce que vous ayez consolidé et affermi les fondements de la République. Méprisez les menaces des tyrans; bientôt ils seront confondus et réduits à regretter, mais trop tard, d’avoir attenté au bonheur et à la tranquillité des républicains français; point de trêve, point de traité, point de paix avec les scélérats. Le vaisseau est lancé, il faut qu’il aborde ou qu’il échoue; point de milieu; vivre libre et républicain ou mourir. Faut-il des bras, parlez et nous volons à la défense de la patrie. Oui, Citoyens Législateurs, nous en avons fait le serment et nous périrons plutôt que de nous y soustraire; comptez sur notre attachement et sur notre dévouement au maintien des (1) C 303, pl. 1104, p. 18. (2) C 303, pl. 1104, p. 19. Calvados.