212 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE de St-Come-de-Marvejols (1) district de Som-mières, département du Gard; la société populaire de la Calm, district du Mur-de-Barrès, département de l’Aveyron; les autorités constituées et la société du Mas d’Azil, département de PArriège; la société populaire de Mey-rueis (2) , département de la Lozère; la société populaire de grand Senecey(3), département de Saone-et-Loire; la société populaire d’Aves-nes, département du Nord; les officiers municipaux de Mouzon, chef-lieu de canton, district de Sedan, département des Ardennes; la société populaire de la Châtre (4) et la société populaire de Havre-de-Vie (5) , félicitent la Convention sur ses heureux travaux, et sur-tout sur son décret sur l’existence de l’Etre-Suprême et l’immortalité de l’ame, l’invitent à rester à son poste, et témoignent leur indignation sur l’attentat commis sur la personne de Collot-d’Herbois. Mention honorable, et insertion au bulletin de ces différentes adresses (6). a La Société populaire de Magny-le-Désert félicite la Convention du décret du 18 floréal et s’indigne de l’attentat contre les représentants (7) . b [Le C. révol. de Vie à la Conv.; 2 mess.] (8). «Mandataires du peuple Que les ennemis de la République réunissent toutes sortes d’attentats pour la détruire, qu’ils entassent forfaits sur forfaits, qu’ils épuisent toute leur perfidie, qu’ils appellent à leur secours le fanatisme et l’athéisme, l’immoralité et tous les vices, leurs efforts seront confondus, toutes leurs manœuvres ténébreuses disparaîtront devant Vôtre sagesse comme les brouillards devant l’astre bienfaisant qui nous éclaire. Vous avez abbatu le fédéralisme et le fanatisme, vous venez de confondre de nouvelles manœuvres par votre décret qui rappelle l’homme à sa conscience et à son cœur en établissant par principe l’existance de l’aitre Suprême èt de l’immortalité de l’ame, ainsy l’athéisme et l’imoralité inventés par la sélératesse des Rois et des ennemis de l’humanité pour corrompre l’Esprit public et nous ramener au despotisme par l’oublie de nos devoirs et de nos droits sont proscrits à jamais; vous faittes succéder la vertue au crime et la Moralité au vice. Le Gouvernement Révolutionnaire terrasse et annéanti toutes les factions, il imprime à la france une telle énergie que les despotes coalisés désespérant du succès de leurs entreprises sont forcés dans leurs désespoirs de méditer toutes sortes de forfaits; ils mettent à l’ordre du jour (1) Et non Cosnes. (2) Et non Meyrvic. (3) Et non Grand-Sennecoy. (4) Indre. (5) Ci-dev‘ Croix-de-Vie, Vendée. (6) P.V., XL, 215. B,n, 11 mess. feuppF). (7) B