[Convention nationale.] ARGBTtÆES PARLEMENTAIRES, j ïSSrêmi • 133 Gouges, n’a point été destitué pour rien qui eût trait à la conduite politique de sa mère, mais bien pour des faits personnels. XIII. Un citoyen, qui arrive d’Avranches, est ADMIS A LA BARRE ET ANNONCE QUE LES REBELLES ONT ÉTÉ MIS EN DÉROUTE (1). Compte rendu du Moniteur universel (2). Un pétitionnaire admis à la barre annonce que les rebelles ont fait, il y a cinq jours, une tenta¬ tive sur Avranches ; les patriotes les ont repous¬ sés vivement ; la perte de ces brigands se monte à 4,000 hommes. Us se sont repliés sur Pontor-son ; l’armée de Mayence les y poursuit. (1) L’admission de ce citoyen à la barre n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 5 fri¬ maire an II; mais il y est fait allusion dans les comptes rendus de cette séance publiés par les divers journaux de l’époque. (2) Moniteur universel [n° 66 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 268, col. 2], D’autre part, le Journal de Perlet [n° 430 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 449], le Mercure uni¬ versel [6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 92, col. 1] et les Annales patriotiques et littéraires [n° 329 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 1523, col. I] rendent compte de l’admission à la barre du citoyen d’Avranches dans les termes suivants i I. Compte rendu du Journal de Perlet. Un officier, qui arrive de l’armée de l’Ouest est admis à la barre. Il annonce que les brigands ont perdu 4,000 hommes devant Avranches et qu’après cette déroute ils se sont portés sur Dol où l’Armée de Mayence les attendait i « Au moment où je parle, dit-il, peut-être il n’existe pas un seul de ces bri¬ gands. » (Applaudissements.) II. Compte rendu du Mercure universel. La Convention admet à sa barre plusieurs péti¬ tionnaires. L’un d’eux, venu du département de l’Ouest, dit : «�Lorsque je partis d’Avranches, les rebelles vin¬ rent pour s’en emparer. Ils marchèrent sur Cou-tances où ils furent repoussés. Ils se portèrent en¬ suite sur Pontorson et Dol; mais étant près de cette dernière ville, l’armée de Mayence, réunie à la garde nationale de Pontorson, tombèrent sur les brigands et les taillèrent en pièces, et peut-être en ce moment, il n’existe pas un seul brigand. » (Applaudissements. ) III. Compte rendu des Annales patriotiques et littéraires. Un citoyen, arrivé d’Avranches, est admis à la barre. Il confirme la déroute qu’ont éprouvée les rebelles près de Dol . « Au moment où je parle, dit le pétitionnaire, il n’existe peut-être plus un seul de ces brigands. » (Applaudissements; honneurs de la séance .) & la géanee «te la Convention nationale dis S frimaire an Kl. (S.uudi 9 9 novembre HM.) Pièces jnslificaüves «la rapport fait par Barère, an nom du Comité de Saint public, sur les opérations