132 [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES (54H*«lre«a.ii L J ' | ïd novembre 1793 « J© ne ferai point ici, citoyens représentants, l'énumération de mes-actions patriotiques, ni l’étalage de mes vertus républicaines. Je dirai seulement que, constamment à la hauteur de toutes les époques de la Révolution, j’ai pro¬ voqué la régénération de la Société populaire de Sorèze qui m’a chargé de vous présenter cette adresse (1). « Ant. Reboul. » VIII. Le citoyen Jamon, cubé de Saint-Chamond, DÉPAKTEMENT DE LA LOIRE, RENONCE A SES FONCTIONS SACERDOTALES (2). Compte rendu du Bulletin de la Convention�). Jamon, curé de Saint-Chaumont (Saint-Chamond), district d’ Arme ville (4), départe¬ ment de Loire, à déposé son abdication de l’état de prêtre, où il a resté jusqu’à présent pour céder à la confiance publique qui l’avait porté à cette cure. IX. Le citoyen Lonquene, membre du club révolutionnaire de Chartres, fait hom¬ mage d’un discours contre la religion DES ‘PRÊTRES (5). Compte rendu du Bulletin de la Convention (6) Le citoyen Lonquene, membre du club ré¬ volutionnaire des vrais sans-culottes de Chartres, fait hommage d’un discours familier et prépara¬ toire à des instructions contre la religion des prêtres. Mention honorable. (1) I! s’agit de l’adresse de la Soeiété populaire de Sorèze que nous avons insérée au cours de la séance. (Voy. ci-dessus, p. 94) (2) L’abjuration du citoyen Jamon n’est pas men¬ tionnée au procès-verbal de la séance du 5 frimaire an II ; mais il y est fait allusion dans le Bulletin de la Convention de cette séance. (3) Supplément au Bulletin de la Convention du 5e jour de la lr0 décade du 3* mois de l’an II (lundi 25 novembre 1793). (4) Nom révolutionnaire de Saint-Étienne. (5) L’hommage du citoyen Lonquene n’est pas mentionné au procès-verbal de la séance du 5 fri¬ maire an II; mais il y est fait allusion dans le Bulle¬ tin de la Convention de cette séanee. (6) Supplément au Bulletin de la Convention du 8* jour de la lre décade du 3e mois de l’an II lundi 25 novembre 1793). X. Adresse de la Société populaire de Saint-Jean -du-GtArd (1). Compte rendu du Bulletin de la Convention (2). La Société populaire de Saint-Jean-du-G-ard applaudit à la juste punition d’Antoinette et invite la Convention à rester à son poste jus¬ qu’à ce que la République soit solidement établie. XI. Lettre du représentant Osselin relative a son indemnité (3). Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (4). Osselin écrit de la Conciergerie. Il réclame le paiement de la portion de son indemnité jusqu’à son incarcération. Il y a un décret, la Convention passe à l’ordre du jour. XII. Lettre du ministre de la guerre relative a Aubry, fils d’Olympe de Gouges (5). Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (6). Le ministre de la Guerre déclare par écrit (7) à la Convention, qu’ Aubry, fils d’Olympe de (1) L’adresse de la Société populaire de Saint-Jean-du-Gard n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 5 frimaire an II; mais il y est fait allusion dans le Bulletin de la Convention de cette séance. (2) Supplément au Bulletin de la Convention du 5e jour de la lre décade du 3e mois de l’an II (hindi 25 novembre 1793). (3) La lettre d’ Osselin n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séanee du 5 frimaire an II; mais il y est fait allusion dans les comptes rendus de cette séance publiés par le Journal des Débats et des Décrets et par le Journal de Perlel. (4) Journal des Débals et des Décrets (frimaire an II, n° 433, p. 78). D’autre part, le Journal de Perlel [n° 430 du 6 frimaire an II (mardi 26 no¬ vembre 1793), p. 450) rend compte de la demande d’ Osselin dans les ternies suivants : « Osselin éerit des prisons de la conciergerie pour se plaindre qu’on lui refuse les objets dont il a un besoin urgent. « Renvoi au comité de sûreté générale. » (5) La lettre du ministre de la. guerre n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 5 fri¬ maire an II ; mais il y est fait allusion dans le compte rendu de cette séanee publié par le Journal des Débals el des Décrets. (6) Journal des Débals et des Décrets (frimaire an II, n° 433, p. 78). (7) Voyez Archives Parlementaires, lre série, t. LXXIX, séance du 24 brumaire an 11(14 novem¬ bre 1793), p. 217 la lettre par laquelle Aubry réclama contre sa destitution, [Convention nationale.] ARGBTtÆES PARLEMENTAIRES, j ïSSrêmi • 133 Gouges, n’a point été destitué pour rien qui eût trait à la conduite politique de sa mère, mais bien pour des faits personnels. XIII. Un citoyen, qui arrive d’Avranches, est ADMIS A LA BARRE ET ANNONCE QUE LES REBELLES ONT ÉTÉ MIS EN DÉROUTE (1). Compte rendu du Moniteur universel (2). Un pétitionnaire admis à la barre annonce que les rebelles ont fait, il y a cinq jours, une tenta¬ tive sur Avranches ; les patriotes les ont repous¬ sés vivement ; la perte de ces brigands se monte à 4,000 hommes. Us se sont repliés sur Pontor-son ; l’armée de Mayence les y poursuit. (1) L’admission de ce citoyen à la barre n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 5 fri¬ maire an II; mais il y est fait allusion dans les comptes rendus de cette séance publiés par les divers journaux de l’époque. (2) Moniteur universel [n° 66 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 268, col. 2], D’autre part, le Journal de Perlet [n° 430 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 449], le Mercure uni¬ versel [6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 92, col. 1] et les Annales patriotiques et littéraires [n° 329 du 6 frimaire an II (mardi 26 novembre 1793), p. 1523, col. I] rendent compte de l’admission à la barre du citoyen d’Avranches dans les termes suivants i I. Compte rendu du Journal de Perlet. Un officier, qui arrive de l’armée de l’Ouest est admis à la barre. Il annonce que les brigands ont perdu 4,000 hommes devant Avranches et qu’après cette déroute ils se sont portés sur Dol où l’Armée de Mayence les attendait i « Au moment où je parle, dit-il, peut-être il n’existe pas un seul de ces bri¬ gands. » (Applaudissements.) II. Compte rendu du Mercure universel. La Convention admet à sa barre plusieurs péti¬ tionnaires. L’un d’eux, venu du département de l’Ouest, dit : «�Lorsque je partis d’Avranches, les rebelles vin¬ rent pour s’en emparer. Ils marchèrent sur Cou-tances où ils furent repoussés. Ils se portèrent en¬ suite sur Pontorson et Dol; mais étant près de cette dernière ville, l’armée de Mayence, réunie à la garde nationale de Pontorson, tombèrent sur les brigands et les taillèrent en pièces, et peut-être en ce moment, il n’existe pas un seul brigand. » (Applaudissements. ) III. Compte rendu des Annales patriotiques et littéraires. Un citoyen, arrivé d’Avranches, est admis à la barre. Il confirme la déroute qu’ont éprouvée les rebelles près de Dol . « Au moment où je parle, dit le pétitionnaire, il n’existe peut-être plus un seul de ces brigands. » (Applaudissements; honneurs de la séance .) & la géanee «te la Convention nationale dis S frimaire an Kl. (S.uudi 9 9 novembre HM.) Pièces jnslificaüves «la rapport fait par Barère, an nom du Comité de Saint public, sur les opérations