314 {-Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES, j J “�tmbre “93 Argent de la Congrégation des Filles, Argent vermeil de Lorraine, deux marcs une once quatre gros, ci ... . 2 1 4 Argent de Lorraine non vermeil, tin marc cinq onces quatre gros, ci. 15 4 Argent du Tiers ordre des Capucins. Argent de France non vermeil, un maie une once quatre gros, ci . . 114 jurés, le procureur de la commune, lesdits Beurton et B arb illion, marguilliers, le secré¬ taire-greffier municipal et le sergent de police Jean-Baptiste Coulon ordonne qu’il en sera fait deux expéditions, l’une pour être adressée à la Convention nationale et l’autre remise aux archives du département. Fait et clos en la maison commune d’Ëpinal ce vingt-trois frimaire l’an II de la République française une et indivisible. Argent de la Chapelle du Cimetière. Argent 4e Lorraine non vermeil, un marc quatre onces, ci ......... 1 4 » Argent de la Chapelle des morts. Argent de Lorraine non vermeil, un marc cinq onces, ci ........... 1 5 » Argent de la Confrérie des Innocents. Argent de Lorraine non vermeil deux marcs quatre gros, ci ....... 2 » 4 Signé : Drouin, M. L api que, M. N. Lahur, Perrin, François Beurton, N. Barbillion, J. -B. Coulon, et Marguerite, secrétaire-greffier et Marchal, procureur de la com¬ mune. Collationné par moi secrétaire-greffier muni¬ cipal sous le sceau de la commune. Marguerite. La Société populaire de Fontainebleau envoie un cavalier armé et équipé à ses irais, et pris dans son sein. Total ........... 147 3 1 Que nous avons délivrés au citoyen Jacques Perrin, l’un des membres de la Commission, nommé par le directoire du département lesdites dix onces trois gros d’or fin et les cent quarante sept marcs trois onces un gros d’argent. De suite avons fait peser les galons et système d’argent doré, extraits des ornements avant dit et il s’en est trouvé tant en parfilure, franges d’autel et galon d’or septante quatre marcs deux onces deux gros, ci ........ 74 2 2 De ceux en argent non doré il s’en est trouvé frange et dentelle com¬ prises, vingt-huit marcs six gros, ci. 28 6 » Après quoi nous avons fait mettre en un ballot toutes les broderies en or que nous avions détachées des ornements, lesquelles se sont trou¬ vées du poids de soixante-quatre marcs, y compris l’enveloppe qui est d’une étoffe brochée en or, ci . . Nous avons aussi fait mettre en ballot toutes les autres étoffes bro¬ chées en or et argent, qui se sont trouvées du poids de quatre-vingt-dix-sept marcs, ci ............... Tous lesquels galons, franges, den¬ telles, broderies et étoffes brochées forment ensemble le poids de deux cent soixante-trois marcs trois onces quatre gros, que nous avons égale¬ ment délivrés audit citoyen Perrin, - membre de la Commission, ci. . . . 263 3 4 64 97 Qui joint -aux cent quarante-sept marcs trois onces un gros d’argenterie fait quatre cent dix marcs six onces cinq gros que la commune d’Epinal envoie sur l’autel de la patrie, outre déjà plus de cinq cents marcs d’argenterie envoyés en deux fois précédemment à la Monnaie. De fout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal que nous avons signé avec lesdits Perrin, Lahuire et Lapique, orfèvres experts Mention honorable, insertion au « Bulletin », renvoi au ministre de la guerre pour indiquer à ce cavalier sa destination, et lui faire donner l’étape (1). Le citoyen Noël Parmentier, de Molême, dé¬ partement de la Côte-d’Or; envoie ses lettres de maîtrise de chirurgien et son congé absolu, qu’il ne veut plus garder, parce qu’ils portait les mar¬ ques de tyrannie. Mention honorable, insertion au «Bulletin » (2). Suit la lettre du citoyen Noël Parmentier (3). A la Convention nationale. « Citoyen Président, « Je vous adresse mes lettres de maîtrise, y joint mon ancien engagement, ainsi que mon congé absolu. Je regardais ci-devant toutes ces pièces comme des monuments précieux et honorables; mais depuis qu’elles sont devenues des choses de mépris et d’horreur A la nation, comme portant les armes d’un traître et d’un tyran, je ne puis les regarder à présent, que comme une chose exécrable et indigne; je les aurais mille fois déchirées et sacrifiées au feu, mais je n’ai cru mieux faire que de vous les adresser pour en faire tel sacrifice que vous jugerez à propos. « Que ne suis-je dans la même force que j’étais dans ces temps, et n’avoir seulement qne 50 ans, mais j’en ai 67; autant de force que de courage, je n’aurais pas attendu à voler aux frontières rejoindre mes frères d’armes pour payer de ma personne contre nos ennemis communs. Mais non, j’ai encore le chagrin de n’avoir qu’nn faible défenseur qui, cepen-(1) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 102. (2) Procès-verbaux de la Convention, t, 28, p. 102. r(3) Archives nationales, carton C 289, dossier 889, pièce 8,