SÉANCE DU 30 MESSIDOR AN II (18 JUILLET 1794) N° i 259 Ferrilioux (présid.), Celerier (secrét.), [et plus de 50 autres signatures.] h [La Sté popul. d’Oyen à la Conv.; s.d.] (l). « Citoyens représentans du peuple français, Nous vous déclarons que nous reconnoissons que c’est par vôtre courage constant, par vos mesures sages et justes que la liberté et l’égalité a été rendüe au peuple français, que vous avez constamment déjoué les complots liberticides de la malveillance et de l’aristocratie, si elle croit combiner des nouveaux projets pour renverser la démocratie, nous sommes persuadés que vous saurez nous débarrasser encore des efforts de touts les conjurés. Représentants fidelles, vous les amis sincères du peuple français, nous vous remercions des bienfaits que vous avez versez jusqu’à ce jour pour le bonheur de la République, nous vous invitons à rester dans votre poste jusqu’à ce qu’elle soit purgée des monstres qui la souillent encore. Nous vous remercions aussi d’avoir envoyé aussi dans notre département le représentant Monestier (du Puy de Dôme) pour l’organisation du gouvernement révolutionnaire; sa présence a fait entrer les intrigans dans le néant, procurer la subsistance à des milliers d’individus, qui auroient été les victimes de l’égoisme et de la malveillance, aussi cet ami du peuple a invité notre commune à partager avec ses frères de Paris ses provisions en salé. Nous vous remercions encore du décret consolant qui proclame que la République française reconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Nous détestons l’auteur et touts les autres monstres qui ont concouru à l’assassinat commis contre la personne de Collot d’Herbois, nous détestons aussi tous ceux qui le préméditoient contre la personne de Robespierre. Recevez, citoyens représentans, des cultivateurs et francs sans-culottes de la société populaire d’Oyen les vœux qu’elle fait pour votre tranquillité et la prospérité de vos jours. » Lafeuillade {présid.), Labeyrade et Nousseil-LES (Secrétaires) [et plus de 40 autres signatures]. (l) C 310, pl. 1212, p. 19. [Armées des Pyrénées Occidentales. Les 7 b""s du Lot à la Conu.; Laruns, 23 prair. II] (l). « Vos lois bienfaisantes, votre fermeté, vos talens et vos vertus etonnent l’univers entier. Les hydres couronnés et leurs suppôts cherchent à ébranler l’édifice que vous avez élevé à la liberté, par tous les moyens dont ils sont susceptibles. Il n’est point de trahison, de lachetté, de corruption, qu’ils n’aient mis en usage pour nous forger de nouveaux fers. Les lâches ». Est-ce par de tels ressorts qu’on en impose à la vertu, à la raison ! Représentants d’un grand pâple libre, vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, les rois coalisés y ont mis tous les crimes, leurs esclaves ne pouvant avoir aucun succès sur nos républicains armés, qui leur fond mordre la poussière de l’oriant à l’occident, du midi au septemtrion, dirigent leurs coups sur la représentation nationalle. Lamiral, instrument de leur scélératesse, alloit commettre le plus noir des attentats, sur les personnes de Robespierre et Collot d’Herbois si le génie de la France n’avait pas surveillé sur leurs vies chères à nos cœurs. Le 7e (sic) bataillon du Lot partage l’orreur que cet homme dénaturé a inspiré à tous les vrais républicains, en apprenant cet assassinat, qui fait frémir la nature entière. Nous rendons hommage au courage et à l’intrépidité du brave Geffroy qui a si bien fait son devoir. Les parisiens dignes de la liberté feront sans doute un rempart de leurs corps à la Convention nationale, et le comité de salut public pour qu’ils puissent délibérer avec calme, tandis que nous irons faire flotter l’étendard tricolores sur les ruines du trône de madrid. Soyez fermes et unis à votre poste et la patrie triomphera malgré tous les efforts de cette canaille qu’on appelle Rois, Empereurs, Saint Père, Princes, Cobourg et Pitt. Nous vous remercions d’avoir donné votre confiance au représentant du peuple Monestier (Du-pui de Dôme) qui, de concert avec ses collègues Pinet et Cavagnac (sic) a fait abonder dans l’armée des Pyrénées Occidentales tout ce qui peut assurer la victoire. Ca vâ, mais ca ira encore mieux. Vive la République, vive la Convention nationale et le comité de salut public. Unité, fraternité, individibilité ! » Basche (cape), Haingnezeller (cape), J. Barre (quartier maître), FABRE (lieut.), ÜUMOLIN (cape de grenadiers), J. CAPELLE (cape), MEURLÉ (command1), MICHEL (serg1 major, pour tous les sergts majors), LAMARTIE (corn-mand' en second), SAINT FLOUR, Saubat, Condurat (pour tous les sergts), GaCHET, Du-CHENES, DENEY (pour les volontaires). (l) C 310, pl. 1212, p. 20. SÉANCE DU 30 MESSIDOR AN II (18 JUILLET 1794) N° i 259 Ferrilioux (présid.), Celerier (secrét.), [et plus de 50 autres signatures.] h [La Sté popul. d’Oyen à la Conv.; s.d.] (l). « Citoyens représentans du peuple français, Nous vous déclarons que nous reconnoissons que c’est par vôtre courage constant, par vos mesures sages et justes que la liberté et l’égalité a été rendüe au peuple français, que vous avez constamment déjoué les complots liberticides de la malveillance et de l’aristocratie, si elle croit combiner des nouveaux projets pour renverser la démocratie, nous sommes persuadés que vous saurez nous débarrasser encore des efforts de touts les conjurés. Représentants fidelles, vous les amis sincères du peuple français, nous vous remercions des bienfaits que vous avez versez jusqu’à ce jour pour le bonheur de la République, nous vous invitons à rester dans votre poste jusqu’à ce qu’elle soit purgée des monstres qui la souillent encore. Nous vous remercions aussi d’avoir envoyé aussi dans notre département le représentant Monestier (du Puy de Dôme) pour l’organisation du gouvernement révolutionnaire; sa présence a fait entrer les intrigans dans le néant, procurer la subsistance à des milliers d’individus, qui auroient été les victimes de l’égoisme et de la malveillance, aussi cet ami du peuple a invité notre commune à partager avec ses frères de Paris ses provisions en salé. Nous vous remercions encore du décret consolant qui proclame que la République française reconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Nous détestons l’auteur et touts les autres monstres qui ont concouru à l’assassinat commis contre la personne de Collot d’Herbois, nous détestons aussi tous ceux qui le préméditoient contre la personne de Robespierre. Recevez, citoyens représentans, des cultivateurs et francs sans-culottes de la société populaire d’Oyen les vœux qu’elle fait pour votre tranquillité et la prospérité de vos jours. » Lafeuillade {présid.), Labeyrade et Nousseil-LES (Secrétaires) [et plus de 40 autres signatures]. (l) C 310, pl. 1212, p. 19. [Armées des Pyrénées Occidentales. Les 7 b""s du Lot à la Conu.; Laruns, 23 prair. II] (l). « Vos lois bienfaisantes, votre fermeté, vos talens et vos vertus etonnent l’univers entier. Les hydres couronnés et leurs suppôts cherchent à ébranler l’édifice que vous avez élevé à la liberté, par tous les moyens dont ils sont susceptibles. Il n’est point de trahison, de lachetté, de corruption, qu’ils n’aient mis en usage pour nous forger de nouveaux fers. Les lâches ». Est-ce par de tels ressorts qu’on en impose à la vertu, à la raison ! Représentants d’un grand pâple libre, vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, les rois coalisés y ont mis tous les crimes, leurs esclaves ne pouvant avoir aucun succès sur nos républicains armés, qui leur fond mordre la poussière de l’oriant à l’occident, du midi au septemtrion, dirigent leurs coups sur la représentation nationalle. Lamiral, instrument de leur scélératesse, alloit commettre le plus noir des attentats, sur les personnes de Robespierre et Collot d’Herbois si le génie de la France n’avait pas surveillé sur leurs vies chères à nos cœurs. Le 7e (sic) bataillon du Lot partage l’orreur que cet homme dénaturé a inspiré à tous les vrais républicains, en apprenant cet assassinat, qui fait frémir la nature entière. Nous rendons hommage au courage et à l’intrépidité du brave Geffroy qui a si bien fait son devoir. Les parisiens dignes de la liberté feront sans doute un rempart de leurs corps à la Convention nationale, et le comité de salut public pour qu’ils puissent délibérer avec calme, tandis que nous irons faire flotter l’étendard tricolores sur les ruines du trône de madrid. Soyez fermes et unis à votre poste et la patrie triomphera malgré tous les efforts de cette canaille qu’on appelle Rois, Empereurs, Saint Père, Princes, Cobourg et Pitt. Nous vous remercions d’avoir donné votre confiance au représentant du peuple Monestier (Du-pui de Dôme) qui, de concert avec ses collègues Pinet et Cavagnac (sic) a fait abonder dans l’armée des Pyrénées Occidentales tout ce qui peut assurer la victoire. Ca vâ, mais ca ira encore mieux. Vive la République, vive la Convention nationale et le comité de salut public. Unité, fraternité, individibilité ! » Basche (cape), Haingnezeller (cape), J. Barre (quartier maître), FABRE (lieut.), ÜUMOLIN (cape de grenadiers), J. CAPELLE (cape), MEURLÉ (command1), MICHEL (serg1 major, pour tous les sergts majors), LAMARTIE (corn-mand' en second), SAINT FLOUR, Saubat, Condurat (pour tous les sergts), GaCHET, Du-CHENES, DENEY (pour les volontaires). (l) C 310, pl. 1212, p. 20.