258 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vous achèverez pas votre constance héroïque, l’édifice sublime de notre sainte constitution, à laquelle nous sommes constamment attachés ». Senneville (maire), Lauverjat, Clément, Bouchard, Durant, Théret, Jouannin, Sauget, Gouusr, Aubineau, Mandennau. XXVI [La comm. de Bergerac, à la Conv.; 14 germ. m (i)- « Citoyens représentants, Vous combattez les traîtres et les intrigants avec une activité, une énergie qui ne donnent pas le temps à leurs machinations de mûrir. Vous venez dans ce moment de déjouer la conspiration la plus atrocement ourdie et qui aurait infailliblement perdu la République; vous avez puni les scélérats, les conspirateurs; la mort a mis fin à leurs horribles forfaits; grâces vous soient rendues, votre surveillance qui jamais ne repose, et votre courage qui vous fait affronter tous les dangers ont sauvé déjà bien des fois la République. Vous la sauverez encore, citoyens représentants. Restez à votre poste, nous vous en conjurons; c’est de votre constance à lutter contre les orages que dépend le salut final du vaisseau que vous avez si bien conduit. Comptez sur notre dévouement, sur notre vigilance; nos yeux sont constamment fixés sur la Montagne, nous vous suivrons, dignes représentants, nous saurons mourir avec vous ou nous ferons triompher la cause de l’égalité et de la liberté. » Martin, Ponterie Escol (maire), Rolland jeune, Duqueyca du Terme, Aussard, Sarelle, Mes-cloy, Ducartaing, Dullume, Rolland aîné, Meslon, Boissière, Biès. XXVII [L’agent nat. de la comm. de Colmar, à la Conv.; 22 germ. IJ] (2). « Citoyens représentants, Je vous félicite au nom du conseil général de la commune, du courage et de l’énergie que, dans toutes les circontances les plus critiques, vous ne cessez de manifester; vous venez de sauver encore une fois la patrie, en démasquant et punissant les traîtres qui osaient tenter de relever la tyrannie; ces hommes d’autant plus abominables que l’opinion publique semblait les caresser. Suivez les ramifications de cette trame infernale; nous vous en conjurons; purgez la terre du dernier des ennemis de la liberté et votre (1) C 302, pl. 1092, p. 26. (2) C 302, pl. 1092, p. 27. tâche sera remplie; nous continuerons de remplir nos fonctions avec le même zèle et activité qui nous ont jusqu’à présent animés, pour le bien public; et vous prévenons qu’aucun sacrifice ne nous coûte. Nos biens, nos richesses, nos bras et ceux de nos concitoyens sont à la patrie; nous partageons avec plaisir notre pain et nos vêtements avec nos frères d’armes. Les temples de l’erreur sont devenus ceux de la Raison. Au premier cri que la patrie manquait de poudre, tous les citoyens se sont livrés avec enthousiasme à l’extraction du salpêtre. Tous les ateliers sont en activité pour la fabrication des armes. Je vous annonce avec plaisir que tous nos champs sont ensemmencés et promettent la plus riche récolte. Il semble que les éléments se coalisent pour servir la République. Elle triomphera si vous restez à votre poste. Vive la République, vive la Montagne. » Nichery. XXVIII [La comm. de Bessan à la Conv.; 16 germ. II] (1). « Sommet sacré de la Montagne, tu es le phare qui éclaire dans sa course le vaisseau de la révolution. A la lueur de ton flambeau, il évite les écueils que les conspirateurs sèment sur son passage. En vain, les factieux appellent les tempêtes. Législateurs ! Pilotes infatigables, vous l’amménerez dans le port. Restez à votre poste. Vous y fixerez les destinées glorieuses de la France et du monde entier. Sainte Montagne, Etna moderne, tu as brûlé de tes feux les perfides qui tramaient notre perte ! Réduis en poudre les despotes et leurs infâmes projets. Nouveaux titans, ils entassent efforts sur efforts, pour escalader le sanctuaire terrible de la liberté. Ouvre ton sein. Vomis tes foudres vengeurs, et qu’une soudaine erruption dévore jusqu’à leur mémoire. » Redon, Bonnet. XXIX [La comm. de Chenay, à la Conv.; s.d .] (2). « Nous venons, citoyens représentants, vous témoigner notre reconnaissance sur vos glorieux et éminents travaux, et vous féliciter sur l’énergie que vous avez déployée pour déjouer la conspiration la plus infâme et scélérate qui ait jamais existé, en livrant au glaive de la loi les monstres vomis par l’enfer qui l’avaient tramé; que leur trahison et leurs forfaits soient gravés au pied de la sainte Montagne, afin que leur (1) C 302, pl. 1092, p. 28. Hérault. (2) C 302, pl. 1092, p. 29. 258 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vous achèverez pas votre constance héroïque, l’édifice sublime de notre sainte constitution, à laquelle nous sommes constamment attachés ». Senneville (maire), Lauverjat, Clément, Bouchard, Durant, Théret, Jouannin, Sauget, Gouusr, Aubineau, Mandennau. XXVI [La comm. de Bergerac, à la Conv.; 14 germ. m (i)- « Citoyens représentants, Vous combattez les traîtres et les intrigants avec une activité, une énergie qui ne donnent pas le temps à leurs machinations de mûrir. Vous venez dans ce moment de déjouer la conspiration la plus atrocement ourdie et qui aurait infailliblement perdu la République; vous avez puni les scélérats, les conspirateurs; la mort a mis fin à leurs horribles forfaits; grâces vous soient rendues, votre surveillance qui jamais ne repose, et votre courage qui vous fait affronter tous les dangers ont sauvé déjà bien des fois la République. Vous la sauverez encore, citoyens représentants. Restez à votre poste, nous vous en conjurons; c’est de votre constance à lutter contre les orages que dépend le salut final du vaisseau que vous avez si bien conduit. Comptez sur notre dévouement, sur notre vigilance; nos yeux sont constamment fixés sur la Montagne, nous vous suivrons, dignes représentants, nous saurons mourir avec vous ou nous ferons triompher la cause de l’égalité et de la liberté. » Martin, Ponterie Escol (maire), Rolland jeune, Duqueyca du Terme, Aussard, Sarelle, Mes-cloy, Ducartaing, Dullume, Rolland aîné, Meslon, Boissière, Biès. XXVII [L’agent nat. de la comm. de Colmar, à la Conv.; 22 germ. IJ] (2). « Citoyens représentants, Je vous félicite au nom du conseil général de la commune, du courage et de l’énergie que, dans toutes les circontances les plus critiques, vous ne cessez de manifester; vous venez de sauver encore une fois la patrie, en démasquant et punissant les traîtres qui osaient tenter de relever la tyrannie; ces hommes d’autant plus abominables que l’opinion publique semblait les caresser. Suivez les ramifications de cette trame infernale; nous vous en conjurons; purgez la terre du dernier des ennemis de la liberté et votre (1) C 302, pl. 1092, p. 26. (2) C 302, pl. 1092, p. 27. tâche sera remplie; nous continuerons de remplir nos fonctions avec le même zèle et activité qui nous ont jusqu’à présent animés, pour le bien public; et vous prévenons qu’aucun sacrifice ne nous coûte. Nos biens, nos richesses, nos bras et ceux de nos concitoyens sont à la patrie; nous partageons avec plaisir notre pain et nos vêtements avec nos frères d’armes. Les temples de l’erreur sont devenus ceux de la Raison. Au premier cri que la patrie manquait de poudre, tous les citoyens se sont livrés avec enthousiasme à l’extraction du salpêtre. Tous les ateliers sont en activité pour la fabrication des armes. Je vous annonce avec plaisir que tous nos champs sont ensemmencés et promettent la plus riche récolte. Il semble que les éléments se coalisent pour servir la République. Elle triomphera si vous restez à votre poste. Vive la République, vive la Montagne. » Nichery. XXVIII [La comm. de Bessan à la Conv.; 16 germ. II] (1). « Sommet sacré de la Montagne, tu es le phare qui éclaire dans sa course le vaisseau de la révolution. A la lueur de ton flambeau, il évite les écueils que les conspirateurs sèment sur son passage. En vain, les factieux appellent les tempêtes. Législateurs ! Pilotes infatigables, vous l’amménerez dans le port. Restez à votre poste. Vous y fixerez les destinées glorieuses de la France et du monde entier. Sainte Montagne, Etna moderne, tu as brûlé de tes feux les perfides qui tramaient notre perte ! Réduis en poudre les despotes et leurs infâmes projets. Nouveaux titans, ils entassent efforts sur efforts, pour escalader le sanctuaire terrible de la liberté. Ouvre ton sein. Vomis tes foudres vengeurs, et qu’une soudaine erruption dévore jusqu’à leur mémoire. » Redon, Bonnet. XXIX [La comm. de Chenay, à la Conv.; s.d .] (2). « Nous venons, citoyens représentants, vous témoigner notre reconnaissance sur vos glorieux et éminents travaux, et vous féliciter sur l’énergie que vous avez déployée pour déjouer la conspiration la plus infâme et scélérate qui ait jamais existé, en livrant au glaive de la loi les monstres vomis par l’enfer qui l’avaient tramé; que leur trahison et leurs forfaits soient gravés au pied de la sainte Montagne, afin que leur (1) C 302, pl. 1092, p. 28. Hérault. (2) C 302, pl. 1092, p. 29.