SÉANCE DU 29 MESSIDOR AN II (17 JUILLET 1794) N° 7 235 nationnale et Se Sont Livré aux Elans de la joye la plus vive, mais toujours pleins de la Raison qui doit Présider aux fêtes d’un peuple Libre, ils n’ont pas eu a Se Reprocher un Seul acte qui ait pû L’offenser. Vive la République Périsse tout Ennemy du Bonheur du peuple Dque GELIS (off. mun.), GlNESTET (off. mun.), B. GERMAIN (off. mun.), HEIRISSON (maire), Emile ÜUPRÉ (titre illisible), CAZANAVE (off. mun.), LAPEYRE (off. mun.), pre POLERE (off. mun.), BONNAFOUX (off. mun.), LAURIOL (off. mun.), BOYER (off. mun.). N. B. A la relation de la fête était joint un programme imprimé de la céromonie reproduisant, mot pour mot, l’essentiel des énumérations du texte ci-dessus. b [Extrait des délibérations de la Sté popul. de Jussey ;s.d.] (l). A la Séance de la Société Populaire de Jussey du 18 messidor, l’an II, il à été arrêté qu’il Seroit Célébré Le 20 de ce mois une fête, à raison des Victoires remportées par Les armées de la République sur les Brigands courronnés si Etroitement Unis par le monstrueux traité de Pillnitz, La Société pénétrée d’admiration pour Les Décrets de la Convention et par La prévoyance des Comités de Salut publique et de Sûreté Générale, comme de reconnoissance pour ses freres et Enfans déffen-seurs de la Patrie, à dans les Sentimens les plus fraternels Célébré Le Second Décadi de Messidor comme il va être dit. Ce Jour Si cher à tous Les républicains de cette Commune a été annoncé à quatre heures du matin par Deux Coups de Canons, La Générale à été Battuë, et les Citoyens et Citoyennes Ce sont rendûs dans le Lieu ordinaire des séances ou Une musique à été Célébrée par De Jeunes et Interressants républicains ont chanté des hymnes patriotiques et guerriérs, ensuite le Président à annonçé à tout Le Peuple assemblé L’objet de Cette Interressante réunion dont Le But étoit de rendre grâce à Lêtre Suprême des Victoires que la Liberté Vient D’obtenir sur Les stupides Esclaves du Déspotisme. Pour se rendre au temple de Lêtre suprême Le Cortège est sortis, préçédé de la Gendarmerie, Les peres et meres des déffenseurs de la Patrie ouvroient La marche, La société à pensé devoir à ces Interressantes familles Cette Distinction, ensuitte Venoit Le faisseau signe Inaltérable de L’union républicaine il étoit entouré du Bureau et de nos intéressantes chanteuses ainsi que toute La musique qui tous D’accord chantoient et accompa-gnoient Une hymne guerrière sur la victoire de Fleurus, de la Composition d’un de nos membres, le peuple Venoit enssuite et les authorités, Constituées melées ensemble, mais cependant décorées, fermoient la marche, la garde nationale ayant son drapeau étoit divisée en autant de plotons que la république à d’armées, chaque ploton portoit un oriflame Sur lequel étoit Inscrits le nom de L’armée qu’il présentoit, Et la pique Sur laqu’elle étoit plaçé (l) F17 1010°, pl. 2, 3863 ; Bin, 6 therm. L oriflame etoit surmontée et ornée d’une Couronne de Chènne et d’une Branche de L’aurier, chaque pique etoit portée par des adolescents de 12 à 14 ans. Tout le Cortège S’est rendû dans Cet ordre au temple de L’être Suprême ou un de nos sociétaires à prononcé un Discours relatif à L’objet de la réunion, Ce Discour Génnéralement goutté, à été terminé par Les Cris Unanimes de vive La République, Vive La Convention, Gloire et prospérité à nos Intrépides déffenseurs, La musique et nos républicains ont Chantés ensuitte des hymnes guerrières et Patriotiques, et Les refrains ont été répétés Unanimement et en Chorus, à onze heures Le Cortège est sortit dans le même ordre de Son entrée et à été renouveller Ses vœux et son Devoüement Ver L’arbre de la Liberté, Jeune mais Vigoureux signe heureux de nôtre prospérité; de la on est allé Déposer Le Faisseau à la Société ou le président à annoncé une danse pour Laprès midy, C’est la, Citoyens Législateurs ou vous auriés Vûs les Citoyens et Citoyennes applaudir dans La Vérité et la Joye à Vos immortels traveaux, à sept heures, La Société S’est transportée au champ de mars, ou dans un feû de Joÿe L’on à Brûlés au Cris de vive La république quelques emblèmes féodales Echappées Jusqu’à ce moment aux fiâmes, une salve d’artillerie à annoncé La fin de cette fête aussi paisible que Sincère, C’est ainssi que des républicains veulent sans faste et sans cesse remerçier Lêtre Suprême et témoigner Sa reconnoissance à Ses intrépides Législateurs et Ses infatigables déffenseurs, c’est en restant à Vôtre poste que vous remplirez nos Vœux et nôtre Espoir. Signé au règistre Barthélémy President, Retz et Moüillet Secrétaires. hymne sur la mémorable journée de fleurus 1 un bruit affreux se fait entendre dans les campagnes de fleurus Cobourg ose-til entreprendre de venger Ses alliés battus... [Bis) le feu, le fracas tout augmente le formidable airain mugit Sous nos pieds la terre frémit toute la nature est tremblante Courage Citoyens Sères vos bataillions marchez marchez q’un sang impur abreuve ces scillons. 2 Braves enfants de la Patrie Vengez, Sauvez la liberté oubliés dans votre furie du nombre, l’inégalité... [Bis) Si pour un moment la Victoire paroit arrêter vos Succès Songés, Songés que les français vont au pas de charge a la gloire courage Citoyens Sérès vos bataillons frappez, frappez q’un sans impur abreuve vos Scillons. 3 le péril accroit le courage les Soldats et les generaux Bravants la mort et le carnage renversent les impériaux... [Bis) partout la déroute est complette SÉANCE DU 29 MESSIDOR AN II (17 JUILLET 1794) N° 7 235 nationnale et Se Sont Livré aux Elans de la joye la plus vive, mais toujours pleins de la Raison qui doit Présider aux fêtes d’un peuple Libre, ils n’ont pas eu a Se Reprocher un Seul acte qui ait pû L’offenser. Vive la République Périsse tout Ennemy du Bonheur du peuple Dque GELIS (off. mun.), GlNESTET (off. mun.), B. GERMAIN (off. mun.), HEIRISSON (maire), Emile ÜUPRÉ (titre illisible), CAZANAVE (off. mun.), LAPEYRE (off. mun.), pre POLERE (off. mun.), BONNAFOUX (off. mun.), LAURIOL (off. mun.), BOYER (off. mun.). N. B. A la relation de la fête était joint un programme imprimé de la céromonie reproduisant, mot pour mot, l’essentiel des énumérations du texte ci-dessus. b [Extrait des délibérations de la Sté popul. de Jussey ;s.d.] (l). A la Séance de la Société Populaire de Jussey du 18 messidor, l’an II, il à été arrêté qu’il Seroit Célébré Le 20 de ce mois une fête, à raison des Victoires remportées par Les armées de la République sur les Brigands courronnés si Etroitement Unis par le monstrueux traité de Pillnitz, La Société pénétrée d’admiration pour Les Décrets de la Convention et par La prévoyance des Comités de Salut publique et de Sûreté Générale, comme de reconnoissance pour ses freres et Enfans déffen-seurs de la Patrie, à dans les Sentimens les plus fraternels Célébré Le Second Décadi de Messidor comme il va être dit. Ce Jour Si cher à tous Les républicains de cette Commune a été annoncé à quatre heures du matin par Deux Coups de Canons, La Générale à été Battuë, et les Citoyens et Citoyennes Ce sont rendûs dans le Lieu ordinaire des séances ou Une musique à été Célébrée par De Jeunes et Interressants républicains ont chanté des hymnes patriotiques et guerriérs, ensuite le Président à annonçé à tout Le Peuple assemblé L’objet de Cette Interressante réunion dont Le But étoit de rendre grâce à Lêtre Suprême des Victoires que la Liberté Vient D’obtenir sur Les stupides Esclaves du Déspotisme. Pour se rendre au temple de Lêtre suprême Le Cortège est sortis, préçédé de la Gendarmerie, Les peres et meres des déffenseurs de la Patrie ouvroient La marche, La société à pensé devoir à ces Interressantes familles Cette Distinction, ensuitte Venoit Le faisseau signe Inaltérable de L’union républicaine il étoit entouré du Bureau et de nos intéressantes chanteuses ainsi que toute La musique qui tous D’accord chantoient et accompa-gnoient Une hymne guerrière sur la victoire de Fleurus, de la Composition d’un de nos membres, le peuple Venoit enssuite et les authorités, Constituées melées ensemble, mais cependant décorées, fermoient la marche, la garde nationale ayant son drapeau étoit divisée en autant de plotons que la république à d’armées, chaque ploton portoit un oriflame Sur lequel étoit Inscrits le nom de L’armée qu’il présentoit, Et la pique Sur laqu’elle étoit plaçé (l) F17 1010°, pl. 2, 3863 ; Bin, 6 therm. L oriflame etoit surmontée et ornée d’une Couronne de Chènne et d’une Branche de L’aurier, chaque pique etoit portée par des adolescents de 12 à 14 ans. Tout le Cortège S’est rendû dans Cet ordre au temple de L’être Suprême ou un de nos sociétaires à prononcé un Discours relatif à L’objet de la réunion, Ce Discour Génnéralement goutté, à été terminé par Les Cris Unanimes de vive La République, Vive La Convention, Gloire et prospérité à nos Intrépides déffenseurs, La musique et nos républicains ont Chantés ensuitte des hymnes guerrières et Patriotiques, et Les refrains ont été répétés Unanimement et en Chorus, à onze heures Le Cortège est sortit dans le même ordre de Son entrée et à été renouveller Ses vœux et son Devoüement Ver L’arbre de la Liberté, Jeune mais Vigoureux signe heureux de nôtre prospérité; de la on est allé Déposer Le Faisseau à la Société ou le président à annoncé une danse pour Laprès midy, C’est la, Citoyens Législateurs ou vous auriés Vûs les Citoyens et Citoyennes applaudir dans La Vérité et la Joye à Vos immortels traveaux, à sept heures, La Société S’est transportée au champ de mars, ou dans un feû de Joÿe L’on à Brûlés au Cris de vive La république quelques emblèmes féodales Echappées Jusqu’à ce moment aux fiâmes, une salve d’artillerie à annoncé La fin de cette fête aussi paisible que Sincère, C’est ainssi que des républicains veulent sans faste et sans cesse remerçier Lêtre Suprême et témoigner Sa reconnoissance à Ses intrépides Législateurs et Ses infatigables déffenseurs, c’est en restant à Vôtre poste que vous remplirez nos Vœux et nôtre Espoir. Signé au règistre Barthélémy President, Retz et Moüillet Secrétaires. hymne sur la mémorable journée de fleurus 1 un bruit affreux se fait entendre dans les campagnes de fleurus Cobourg ose-til entreprendre de venger Ses alliés battus... [Bis) le feu, le fracas tout augmente le formidable airain mugit Sous nos pieds la terre frémit toute la nature est tremblante Courage Citoyens Sères vos bataillions marchez marchez q’un sang impur abreuve ces scillons. 2 Braves enfants de la Patrie Vengez, Sauvez la liberté oubliés dans votre furie du nombre, l’inégalité... [Bis) Si pour un moment la Victoire paroit arrêter vos Succès Songés, Songés que les français vont au pas de charge a la gloire courage Citoyens Sérès vos bataillons frappez, frappez q’un sans impur abreuve vos Scillons. 3 le péril accroit le courage les Soldats et les generaux Bravants la mort et le carnage renversent les impériaux... [Bis) partout la déroute est complette 236 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Cobourg, Sous tes yeux nos decrets Sont exécutés, les anglais expirent Sous la Bayonette Courage citoyens hachez leurs bataillons frappez (Bis), q’un sang impur abreuve ces Sillons 4 français, partout, l’Etre Suprême protégé nos vœux nos efforts Son bras précipité luy meme nos vils ennemis chez les morts... (Bis) dans notre brillante carrière gardons nous d’oublier jamais que nous luy devons nos Sucçes et notre liberté entière Soyons reconnoissans, célébrons ses bienfaits chantons chantons tous la bonté de Dieu pour les français Retz (secrét.), Mouillet (secrét.) 8 L’agent national de la commune de Carcassonne, département de l’Aude, adresse à la Convention nationale une délibération du conseil -général de sa commune, contenant un plan de fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoi au comité d’instruction publique (l). 9 La société populaire de Buzy (2) adresse à la Convention nationale les détails de la fête qu’elle a célébrée le 20 prairial. Elle annonce que la commune a fait plusieurs dons aux défenseurs de la patrie, en argent, en équipement et en armement (3). [Buzy, 21 prair. II] (i). « Trop longtemps subjugué par l’aristocratie et le fanatisme la commune de Buzy triomphant de ces 2 monstres hydeux s’est assemblée le jour d’hier pour la célébration de la fête à l’être suprême et pour la 1 ere fois vous fait hommage de ses travaux. Ce jour dès les 9 heures du matin le cortège est sorti du temple, après que le président de la Société a eu de nouvaux annoncé le sujet de la Reunion pour se rendre au son d’une musique guerriere et d’hymnes patriotiques sur la place de la Révolution où étoit placé un autel et ou un membre a prononcé un discours analogue, pour achever de terrasser le fanatisme, inspirer la réalité de l’existance de l’être Suprême et de l’immortalité de l’ame, la haine aux tyrans couronnés. (l) P.V., XLI, 302. Débats, n° 670 ; M.U., XLII, 74. (2) Meuse. (3) P.V., XLI, 302. Bin, 3 therm. (2e suppl1). (4) C 310, pl. 1212, p. 1. Ensuite de jeunes filles habillez en blanc décorée d’un ruban tricolor portant des paniers de fleurs qu’elles offroient à l’être suprême, ont juré de n’épouser que des Défenseurs à la patrie. La cérémonie a été suivie d’un banquet frugal où les Santés et les cris de vive la République vive la Convention ont été répété avec antousiasme. Jamais d’autre culte que celui de la liberté de l’égalité et de la Raison. Attachement inviolable à la Ste Montagne Dépositaire de toutes les destinés et Son unique point de Ralliment. L’amour des loix - elle jure de ne professer de ne suivre et n’enseigner à ses enfans qu’elle. L’amour du travail - Elle n’ouvrira des Sillons que pour fournir des Subsistances à ses freres. L’amour de la patrie - Elle ne regardera ses personnes ses biens et sa vie, que comme propriété dont elle n’a droit de Disposer que pour sa défense et sa prospérité. L’amour de la Justice et de la Probité, cette sublime maxime emanée de L’incorruptible Montagne sera toujours à l’ordre du jour. L’amour de L’union. Elle abjure toute haine personnelle tout vrai Républicain sera ses freres. Ecarter sans remission de la Société, dénoncer avec courage tout citoyen qui par sa conduite ou ses discours chercheroit à avilir l’auguste caractère d’homme libre. Tels sont Législateurs les principes qu’elle consacre et qui sont la base de sa conduite. Cette Commune a fait les plus grands sacrifices pour ses freres d’armes, quoiqu’en 1792, elle ait été ravagée et pillée par les Satellites, elle s’est donc empressé dans tout les temps de fournir argent, habits, vestes, culottes, sacs, souliers, chemises et autres objets pour les défenseurs de la patrie. Les hochets du fanatisme doivent être au creuset depuis Long-temps, car elle a été une des leres à les livrer, elle a envoyé au district 22 marcs d’argenterie, et 250 livres de cuivre à la fonderie, parce qu’il convenoit que ce qui a servi à la superstition depuis bien des Siècles serve enfin à la destruction des tyrans. Il paroit que le district a été aussi modeste qu’elle puisqu’il n’a encore rien dit de tous ses sacrifices; Cette faible commune a déjà au surplus fourni plus de 50 défenseurs à la patrie et la dernière Réquisition de chevaux est déjà effectuée. Législateurs cette commune terminera par vous inviter à rester au poste où vous travaillez si glorieusement ». Joseph IiEVIN, Gaspard JOSÉ, A. GOMBERT ( Secret . greffier) [et 6 signatures illisibles] 10 Le conseil -général de la commune de Bourgneuf, département de la Loire-Inférieure, adresse également à la Convention nationale le procès-verbal de la fête qu’il a aussi célébrée le 20 prairial; et annonce que le citoyen Mouton, brigadier de gendarmerie, a déposé le même jour sur la Montagne la somme de 8 1. 8 s. en numéraire. 236 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Cobourg, Sous tes yeux nos decrets Sont exécutés, les anglais expirent Sous la Bayonette Courage citoyens hachez leurs bataillons frappez (Bis), q’un sang impur abreuve ces Sillons 4 français, partout, l’Etre Suprême protégé nos vœux nos efforts Son bras précipité luy meme nos vils ennemis chez les morts... (Bis) dans notre brillante carrière gardons nous d’oublier jamais que nous luy devons nos Sucçes et notre liberté entière Soyons reconnoissans, célébrons ses bienfaits chantons chantons tous la bonté de Dieu pour les français Retz (secrét.), Mouillet (secrét.) 8 L’agent national de la commune de Carcassonne, département de l’Aude, adresse à la Convention nationale une délibération du conseil -général de sa commune, contenant un plan de fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoi au comité d’instruction publique (l). 9 La société populaire de Buzy (2) adresse à la Convention nationale les détails de la fête qu’elle a célébrée le 20 prairial. Elle annonce que la commune a fait plusieurs dons aux défenseurs de la patrie, en argent, en équipement et en armement (3). [Buzy, 21 prair. II] (i). « Trop longtemps subjugué par l’aristocratie et le fanatisme la commune de Buzy triomphant de ces 2 monstres hydeux s’est assemblée le jour d’hier pour la célébration de la fête à l’être suprême et pour la 1 ere fois vous fait hommage de ses travaux. Ce jour dès les 9 heures du matin le cortège est sorti du temple, après que le président de la Société a eu de nouvaux annoncé le sujet de la Reunion pour se rendre au son d’une musique guerriere et d’hymnes patriotiques sur la place de la Révolution où étoit placé un autel et ou un membre a prononcé un discours analogue, pour achever de terrasser le fanatisme, inspirer la réalité de l’existance de l’être Suprême et de l’immortalité de l’ame, la haine aux tyrans couronnés. (l) P.V., XLI, 302. Débats, n° 670 ; M.U., XLII, 74. (2) Meuse. (3) P.V., XLI, 302. Bin, 3 therm. (2e suppl1). (4) C 310, pl. 1212, p. 1. Ensuite de jeunes filles habillez en blanc décorée d’un ruban tricolor portant des paniers de fleurs qu’elles offroient à l’être suprême, ont juré de n’épouser que des Défenseurs à la patrie. La cérémonie a été suivie d’un banquet frugal où les Santés et les cris de vive la République vive la Convention ont été répété avec antousiasme. Jamais d’autre culte que celui de la liberté de l’égalité et de la Raison. Attachement inviolable à la Ste Montagne Dépositaire de toutes les destinés et Son unique point de Ralliment. L’amour des loix - elle jure de ne professer de ne suivre et n’enseigner à ses enfans qu’elle. L’amour du travail - Elle n’ouvrira des Sillons que pour fournir des Subsistances à ses freres. L’amour de la patrie - Elle ne regardera ses personnes ses biens et sa vie, que comme propriété dont elle n’a droit de Disposer que pour sa défense et sa prospérité. L’amour de la Justice et de la Probité, cette sublime maxime emanée de L’incorruptible Montagne sera toujours à l’ordre du jour. L’amour de L’union. Elle abjure toute haine personnelle tout vrai Républicain sera ses freres. Ecarter sans remission de la Société, dénoncer avec courage tout citoyen qui par sa conduite ou ses discours chercheroit à avilir l’auguste caractère d’homme libre. Tels sont Législateurs les principes qu’elle consacre et qui sont la base de sa conduite. Cette Commune a fait les plus grands sacrifices pour ses freres d’armes, quoiqu’en 1792, elle ait été ravagée et pillée par les Satellites, elle s’est donc empressé dans tout les temps de fournir argent, habits, vestes, culottes, sacs, souliers, chemises et autres objets pour les défenseurs de la patrie. Les hochets du fanatisme doivent être au creuset depuis Long-temps, car elle a été une des leres à les livrer, elle a envoyé au district 22 marcs d’argenterie, et 250 livres de cuivre à la fonderie, parce qu’il convenoit que ce qui a servi à la superstition depuis bien des Siècles serve enfin à la destruction des tyrans. Il paroit que le district a été aussi modeste qu’elle puisqu’il n’a encore rien dit de tous ses sacrifices; Cette faible commune a déjà au surplus fourni plus de 50 défenseurs à la patrie et la dernière Réquisition de chevaux est déjà effectuée. Législateurs cette commune terminera par vous inviter à rester au poste où vous travaillez si glorieusement ». Joseph IiEVIN, Gaspard JOSÉ, A. GOMBERT ( Secret . greffier) [et 6 signatures illisibles] 10 Le conseil -général de la commune de Bourgneuf, département de la Loire-Inférieure, adresse également à la Convention nationale le procès-verbal de la fête qu’il a aussi célébrée le 20 prairial; et annonce que le citoyen Mouton, brigadier de gendarmerie, a déposé le même jour sur la Montagne la somme de 8 1. 8 s. en numéraire.