**) [Cotmsrtkm tatioHale.] AififîaFVæS RàfiL*»£KTAïR[i&. �|�|S3?'hw d’-écraser le» ennemis dnpeuple, -oui, il iantque ses fâches «mœnoà» rentrent dans la poussière, d’-où ils n’Auæaient jamais dû sortir. Il importe à la . cause de la liberté que toutes .tes espérances deaiaufeeuifidu-desp atismesoient éteufïées<avanrt que tu cèdes les rênes du gouvernement à -de» successeurs; nous te conjurons done de rester à -ton p?oste jusqu’à ce .que la dévolution soit terminée par le bonheur du peuple et de ne .pas oublier cette grande vérité : que -si le spectre sanglant du royalisme n’est entièrement brisé qu’à compter du jour où la veuve de Capet a expié ses forfaits, il est également vrai que 1e règne de l’égalité né peut se consolider que sur les bases de la félicité publique. Oserais-tu con¬ fier le soin d’achever ce grand œuvre à des mains inhabiles et sans énergie? Tu ne commettras point cette faute irréparable; tous les sans-culottes exigent de toi cette nouvelle preuve de dévouement à l’intérêt général, et nous n’igno¬ rons pas d’ailleurs que le renouvellement de la Convention est vivement désiré par les aristo¬ crates. Il suffit, ils seront anéantis et ton eourage renversera tous les obstacles qui s’opposent à natre bonheur. 'C’est dans cette espérance que nous serions mille fois : Vive la République, Vive la Montagne, la liberté ou la mort ! *« Serin ge, viee-président; Duv-ergfr l’aîné, secrétaire. » N° 7. Bourganeuf (11. N° 8. Cormeüle ( Cormeiïïes-en-Parisis ), département de Seine •CtJOise (2,). « Citoyen Président, « Les vrais républicains de la comnmne de Cormeilles-en-Parisis, district de Saint-Germain-en-Laye, département de Seine-et-Oise, ayant satisfait au pouvoir constitué, se sont assemblés en Société populaire, professent les vrais prin¬ cipes [de] républicanisme, le salut de la .chose publique l’exige. Nous avons tous juré de main¬ tenir l’unité, l’indivisibilité de la République et de u’aveir jamais d’autre point de ralliement qare la Convention nationale, de respecter -est d’obéir entièrement aux lois «qu’elle >a faites et qu’elle préférera mourir plutôt que d’y laisser porter atteinte. Voilà notre profession 4e foi. « “Cette -Société vous invite à Tester .à votre poste ÿusqu’à T-épuration (sic) des ennemis qui dêtrmsent la République et vous -petons (sic!) de mous croire avec estime tes vrais amis «de la patrie et tes sans-culottes de Cortmeilles. «.Le 10e jour du 2e mois de Tan II .de la Ré-puhliqne une et indivisible. » (Suivent 16 signatures.} 'IJNtras n’avons pu retrouver cette adresse. [2) Archives nationales, carton C 281, dossier 775. N» % Boquemaure (1). « Législateurs, * Restez h votre poste, vous pouvez seuls nous -sauver, mais soyez amis comme frères, ou nous périssons avec vous. « Pères du peuple, voyez à vos pieds cinq millions de sans -culottes, -qui attendent de vous le bonheur ou la mort. Anéantissez, écrasez sans pitié toutes les aristocraties, mais restez unis et d’accord sur les moyens. S’il en était autrement, nous n’attendrons pas les chaînes que tes despotes nous préparent, nous saurons mourir. Tout notre espoir est en votre courage, comptez sur nos -.efforts pour vous seconder. « Les membres composant la Société des sans-culoites à Roquemaure, -district de Pont -Saint-Esprit» département du Gard. >; f Suivent 71 signatures. ) N° 10. Marignac ( Marignane ) (2). Les républicains de la Société populaire de Marignane, à la Convention nationale. « Citoyens représentants, « -Grâces soient rendues ,à -ceux qui ont abattu 1e fédéralisme, «et terrassé les ennemis de la chose publique qui nous privaient depuis longtemps de jouir des lois qui font notre bonheur. « Les bienfaits éclatants que la République a reçus de vous, vous ont rendus dignes d’occuper plus longtemps le poste où la confiance publique vous a placés. « Ce n’est pas tout, citoyens représentants, que d’avoir purgé la terre de la liberté du tyran abominable, et de tous ses exécrables prosélytes qui la dévoraient depuis des siècles, d’avoir chassé de votre sein les membres gangrenés qui entravaient la marche de vos opérations, il faut purger encore de votre sein ceux qui, par des voies détournées, cherchent à trouver des moyens rétrogrades. Pins d’indulgence, chassez ces membres si vous en avez encore. « Cette Constitution sublime que vous venez de nous donner, et que tant de scélérats ont voulu perdre, quelque faite qu’elle sort pour notre bonheur, a besoin -encore de votre vigi¬ lance et de votre soutien. Vous seuls pouvez achever de renverser les obstacles que T ambi¬ tion jointe à Tintrigne de quelques vils séduc¬ teurs, ont osé lui opposer, et vous devez, vous seuls, avoir la .gloire de veiller à sa conservation et à sa prospérité, jusqu’à ce que tous ses enne¬ mis pour jamais abattus, elle soit inébranlable¬ ment assise. « Nous vous le demandons, citoyens Tepré-XI) Archives nationales, carton C '28‘1, dossier 775 , (2) Ibid.