292 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE santé ! La France vous doit encore une fois son salut. Vous avez fixé la destinée. Restez fermes à votre poste; soutenue par vos vertus, elle triomphera de tous ses ennemis. Elle n’oubliera jamais qu’elles sont l’écueil où viennent se briser des monstres qui souillent son territoire... Revêtus de la confiance de 25 millions d’individus, jouissez, Dignes représentans, de la douce satisfaction d’assurer leur bonheur. » Thion (présid.), Escudier (secret.), Guifpret (secrét.). CXXXIII [La Sté popul. de la Mothe-Montravel, à la Conv.; 20 germ. Il ] (1) . « Représentants du peuple, Au moment même où la sainte Montagne vient d’écraser du poids de son énergie des factions liberticides, le despotisme agonissant cherche donc encore à se relever de sa chute ! Et des hommes pervers couverts du masque imposteur de la popularité sont les criminels agents qu’il emploie ! Justice, justice, c’est le terrible cri qui retentit jusqu’au fond de nos campagnes. Ils tenteront vainement, les scélérats, d’amener des crises violentes pour les faire tourner à l’avantage de leurs infâmes projets. Le peuple est là tout entier et il ne se laissera pas surprendre. Demeurez à votre poste, sages et inébranlables montagnards. N’oubliez pas que l’indulgence perdrait la chose publique. Que la chute des têtes coupables effraye les conspirateurs de quelque nom qu’ils se nomment. Et délassez-vous quelquefois de vos pénibles travaux par le spectacle touchant du bonheur de ce peuple qui sçait bien reconnaître ceux qui sçavent bien le servir, et qui leur érige dans son cœur des monuments de reconnaissance bien plus glorieux que ceux que l’orgueil et l’adulation gravèrent sur le marbre et sur le bronze. Recevez, Citoyens représentants, les hommages francs et sincères des sans-culottes montagnards de notre société. » Lagarde (présid.), Duvret, Bertin Lassablière (secret.), Herié. CXXXIV [La Sté popul. de Vertus, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens législateurs, La société républicaine de Vertus, chef -lieu de canton, district de Châlons, a été indignée en apprenant par la voie des journaux la nouvelle conspiration formée contre la souveraineté du peuple français et contre la représentation nationale; mais grâce à votre active surveillance, Citoyens législateurs, cette horrible trame et (1) C 303, pl, 1102, p. 44. Départ, de la Dordogne. (2) C 303, pl. 1102, p. 45. Départ, de la Marne. cet affreux complot ont été aussitôt découverts que déjoués, et bientôt la justice sera faite des traîtres qui, sous le masque du patriotisme, trompaient si indignement les bons et paisibles républicains tels que nous. Nous applaudissons vivement aux mesures vigoureuses et sages que la Convention nationale a prises contre les coupables; nous la conjurons de nouveau de rester à son poste jusqu’à l’entière destruction des traîtres, des scélérats et des ennemis de la République pour le soutien de laquelle notre commune contribue toujours en recueillant journellement de son propre sol une portion de la foudre qui doit aider à les exterminer. Sous peu de jours notre commune sera en état de livrer mille à douze cents livres de salpêtre. Nous jurons que notre serment de vivre libres ou de mourir ne sera pas vain. » P.c.c. : Fleury (présid.). cxxxv [La Sté popul. d’Herlies et Wières, à la Conv.; s.d .] (1). Législateurs, Nous venons rendre hommage à votre énergie et au courage que vous déployez journellement à poursuivre et faire punir les traîtres et les conspirateurs qui voudraient anéantir notre sainte liberté; nous jurons aussi de coopérer de tout notre pouvoir à anéantir ces monstres indignes de respirer sur le sol de la République; vous inviter, Législateurs, à demeurer à votre poste jusqu’à l’anéantissement total de tous les brigands, rois coalisés, satellites, hordes d’esclaves, aristocrates et conspirateurs de tous genres, ce n’est qu’atteindre votre but. La patrie vous y invite et il est un de vos devoirs les plus sacrés de consolider le bonheur de la République. La reconnaissance du peuple rendu libre par vos glorieux travaux vous est assurée à la fin de votre pénible carrière. S. et F. » Muvelier (présid.), Lefrancq (vice-présid.), Planque (secrét.). CXXXYI [La Sté popul. d’Ecos, à la Conv.; 20 germ. II] (2). « Représentans du peuple français, Les mesures que vous venez de prendre contre les conspirateurs et les traîtres qui sous le masque du patriotisme et de la popularité préparaient l’anéantissement de la plus belle des révolutions et voulaient par une marche perfide et ténébreuse nous faire retomber dans l’abîme d’où la Convention nationale ne nous avait tirés (1) C 303, pl. 1103, p. 1. Départ, du Nord. (2) C 303, pl. 1103, p. 2. Départ, de l’Eure. 292 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE santé ! La France vous doit encore une fois son salut. Vous avez fixé la destinée. Restez fermes à votre poste; soutenue par vos vertus, elle triomphera de tous ses ennemis. Elle n’oubliera jamais qu’elles sont l’écueil où viennent se briser des monstres qui souillent son territoire... Revêtus de la confiance de 25 millions d’individus, jouissez, Dignes représentans, de la douce satisfaction d’assurer leur bonheur. » Thion (présid.), Escudier (secret.), Guifpret (secrét.). CXXXIII [La Sté popul. de la Mothe-Montravel, à la Conv.; 20 germ. Il ] (1) . « Représentants du peuple, Au moment même où la sainte Montagne vient d’écraser du poids de son énergie des factions liberticides, le despotisme agonissant cherche donc encore à se relever de sa chute ! Et des hommes pervers couverts du masque imposteur de la popularité sont les criminels agents qu’il emploie ! Justice, justice, c’est le terrible cri qui retentit jusqu’au fond de nos campagnes. Ils tenteront vainement, les scélérats, d’amener des crises violentes pour les faire tourner à l’avantage de leurs infâmes projets. Le peuple est là tout entier et il ne se laissera pas surprendre. Demeurez à votre poste, sages et inébranlables montagnards. N’oubliez pas que l’indulgence perdrait la chose publique. Que la chute des têtes coupables effraye les conspirateurs de quelque nom qu’ils se nomment. Et délassez-vous quelquefois de vos pénibles travaux par le spectacle touchant du bonheur de ce peuple qui sçait bien reconnaître ceux qui sçavent bien le servir, et qui leur érige dans son cœur des monuments de reconnaissance bien plus glorieux que ceux que l’orgueil et l’adulation gravèrent sur le marbre et sur le bronze. Recevez, Citoyens représentants, les hommages francs et sincères des sans-culottes montagnards de notre société. » Lagarde (présid.), Duvret, Bertin Lassablière (secret.), Herié. CXXXIV [La Sté popul. de Vertus, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens législateurs, La société républicaine de Vertus, chef -lieu de canton, district de Châlons, a été indignée en apprenant par la voie des journaux la nouvelle conspiration formée contre la souveraineté du peuple français et contre la représentation nationale; mais grâce à votre active surveillance, Citoyens législateurs, cette horrible trame et (1) C 303, pl, 1102, p. 44. Départ, de la Dordogne. (2) C 303, pl. 1102, p. 45. Départ, de la Marne. cet affreux complot ont été aussitôt découverts que déjoués, et bientôt la justice sera faite des traîtres qui, sous le masque du patriotisme, trompaient si indignement les bons et paisibles républicains tels que nous. Nous applaudissons vivement aux mesures vigoureuses et sages que la Convention nationale a prises contre les coupables; nous la conjurons de nouveau de rester à son poste jusqu’à l’entière destruction des traîtres, des scélérats et des ennemis de la République pour le soutien de laquelle notre commune contribue toujours en recueillant journellement de son propre sol une portion de la foudre qui doit aider à les exterminer. Sous peu de jours notre commune sera en état de livrer mille à douze cents livres de salpêtre. Nous jurons que notre serment de vivre libres ou de mourir ne sera pas vain. » P.c.c. : Fleury (présid.). cxxxv [La Sté popul. d’Herlies et Wières, à la Conv.; s.d .] (1). Législateurs, Nous venons rendre hommage à votre énergie et au courage que vous déployez journellement à poursuivre et faire punir les traîtres et les conspirateurs qui voudraient anéantir notre sainte liberté; nous jurons aussi de coopérer de tout notre pouvoir à anéantir ces monstres indignes de respirer sur le sol de la République; vous inviter, Législateurs, à demeurer à votre poste jusqu’à l’anéantissement total de tous les brigands, rois coalisés, satellites, hordes d’esclaves, aristocrates et conspirateurs de tous genres, ce n’est qu’atteindre votre but. La patrie vous y invite et il est un de vos devoirs les plus sacrés de consolider le bonheur de la République. La reconnaissance du peuple rendu libre par vos glorieux travaux vous est assurée à la fin de votre pénible carrière. S. et F. » Muvelier (présid.), Lefrancq (vice-présid.), Planque (secrét.). CXXXYI [La Sté popul. d’Ecos, à la Conv.; 20 germ. II] (2). « Représentans du peuple français, Les mesures que vous venez de prendre contre les conspirateurs et les traîtres qui sous le masque du patriotisme et de la popularité préparaient l’anéantissement de la plus belle des révolutions et voulaient par une marche perfide et ténébreuse nous faire retomber dans l’abîme d’où la Convention nationale ne nous avait tirés (1) C 303, pl. 1103, p. 1. Départ, du Nord. (2) C 303, pl. 1103, p. 2. Départ, de l’Eure. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 293 que par les plus sublimes efforts et par un courage digne d’elle et du peuple qui lui a donné sa confiance, vous mériteront toujours et notre reconnaissance et notre dévouement. Que ne vous doivent pas, en effet, tous les bons patriotes et les vrais républicans, quand par vos travaux sur la législation et le gouvernement vous assurez le bonheur et la tranquillité du peuple, quand par la surveillance la plus active vous découvrez et vous déjouez toutes les conspirations qui se forment dans l’intérieur contre la liberté et la sûreté, et quand, embrassant un plus vaste plan, vous le défendez par les combinaisons les plus sçavantes du génie et de la politique, et par l’emploi sage et raisonné de ses ressources, de sa force et de son énergie, contre tous les tyrans de l’Europe réunis, et contre les cruels émigrés qui dans leur rage impie viennent déchirer le sein de leur patrie après avoir essayé inutilement d’y porter le trouble et la désolation. Continuez, Dignes représentant, du plus vertueux des peuples, vos généreux efforts pour sa liberté et sa constitution républicaine. C’est de vous qu’il attend son salut et sa prospérité; ne l’abandonnez pas, soutenez-le contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, et ne quittez le poste où sa confiance vous a placés et où elle vous maintiendra toujours malgré les menées sourdes et cachées de la malveillance, la rage de l’aristocratie et la perfidie des conspirateurs, que lorsque, débarrassée de tous ces monstres et des tyrans coalisés contre elle, la République française s’assoira tranquille et heureuse sur les débris des trônes qu’elle aura renversés, et que le peuple qui la compose, ainsi que ses fidèles représentons jouiront au sein de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, du bonheur qui les attend et qui ne peut leur échapper». Caron (présid.), Metayer (secrét.). CXXXVII [La Sté popul. de Forcalquier, à la Conv.; 14 germ. H] (1). « Que peuvent les projets des tyrans et des traîtres contre l’immortelle liberté ! Encore une fois la patrie est sauvée et le char de l’esclavage ne brisera pas sous ses roues sanglantes le dieu des français; droits sacrés du citoyen, il nous est encore permis de vous couvrir de nos lèvres brûlantes et le dernier de nos soupirs ne sera pas le dernier hommage qui vous sera rendu. Nos jours sont donc prolongés puisque la liberté survit aux projets de la poignarder. Amour de la patrie, tu n’est pas éteint et le bonheur ne sera pas un tableau rapidement passé sous nos yeux, précipité pour jamais dans le vide de l’oubli. Complots affreux, idées cruelles, cédez à des images consolantes la place que vous occupez; vengeance, et que le sang des conspirateurs féconde l’arbre de la liberté. Brisez, représentans (1) C 303, pl. 1103, p. 3. du peuple, pour le salut de l’univers, ces ins-trumens du despotisme; enlevez de la surface du monde la famille des traîtres, que leur sang soit la seule trace qui rappelle leur odieuse existence; que le crime épouvanté recule de cette terre sainte et ramène ses horreurs chez les rois ligués; que la vertu découvre les antres obscurs où il s’est caché et que la vengeance nationale en fasse la base d’autant de trophées pour la liberté et l’égalité. Parlez, Représentans envoyés dans tous les départemens. Vous, Fré-ron et Barras, amis purs de la chose publique, parlez et que la calomnie, l’intrigue, la trahison anéanties n’attirent plus à elles les hommages qui ne sont dus qu’à la vertu. La société populaire groupée avec la Convention nationale la félicite d’avoir sauvé la liberté et l’invite à rester à son poste. » Chamel (présid.), Auber (secrét.), Maurel (secrét.). CXXXV1II [La Sté populaire de Fontaine-Française, à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Nous avons appris avec une vive douleur mais avec calme et tranquillité le nouvel attentat que les ennemis du bonheur du peuple ont voulu commettre contre lui. Nous avons dit : Ces pères de la patrie sur le sommet de la Montagne d’où ils découvrent tous les complots, toutes les perfidies, rien ne leur échappe, et notre confiance dans votre sollicitude, votre énergie est telle que nous ne doutons jamais de l’efficacité des mesures que vous prenez; en dépit des tyrans et des malveillans vous établirez la République sur des bases inébranlables. Les conspirateurs ont méconnu les droits du peuple, ils ont voulu le sacrifier; mais la justice à leur égard a été aussi prompte que terrible; périssent aussi tous les ennemis du bien public. Nous vous conjurons de ne pas laisser ralentir cette justice, cette énergie qui fait pâlir les tyrans et leurs complices. Restez au poste honorable où le peuple vous a placés, et achevez de fonder le règne de la liberté et de l’égalité qu’il défendra jusqu’à la mort. S. et F. » Rosat (secrét.), Naudin (secrét.) [et 1 signature illisible], CXXXIX [La Sté popul. d’Evian, à la Conv.; 21 germ. II] (2). « Nous avons frémi d’indignation au récit des ténébreux complots que la vertu des républi-(1) C 303, pl. 1103, p. 4. Départ, de la Côte-d’Or. (2) C 303, pl. 1103, p. 5. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 293 que par les plus sublimes efforts et par un courage digne d’elle et du peuple qui lui a donné sa confiance, vous mériteront toujours et notre reconnaissance et notre dévouement. Que ne vous doivent pas, en effet, tous les bons patriotes et les vrais républicans, quand par vos travaux sur la législation et le gouvernement vous assurez le bonheur et la tranquillité du peuple, quand par la surveillance la plus active vous découvrez et vous déjouez toutes les conspirations qui se forment dans l’intérieur contre la liberté et la sûreté, et quand, embrassant un plus vaste plan, vous le défendez par les combinaisons les plus sçavantes du génie et de la politique, et par l’emploi sage et raisonné de ses ressources, de sa force et de son énergie, contre tous les tyrans de l’Europe réunis, et contre les cruels émigrés qui dans leur rage impie viennent déchirer le sein de leur patrie après avoir essayé inutilement d’y porter le trouble et la désolation. Continuez, Dignes représentant, du plus vertueux des peuples, vos généreux efforts pour sa liberté et sa constitution républicaine. C’est de vous qu’il attend son salut et sa prospérité; ne l’abandonnez pas, soutenez-le contre tous ses ennemis du dedans et du dehors, et ne quittez le poste où sa confiance vous a placés et où elle vous maintiendra toujours malgré les menées sourdes et cachées de la malveillance, la rage de l’aristocratie et la perfidie des conspirateurs, que lorsque, débarrassée de tous ces monstres et des tyrans coalisés contre elle, la République française s’assoira tranquille et heureuse sur les débris des trônes qu’elle aura renversés, et que le peuple qui la compose, ainsi que ses fidèles représentons jouiront au sein de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, du bonheur qui les attend et qui ne peut leur échapper». Caron (présid.), Metayer (secrét.). CXXXVII [La Sté popul. de Forcalquier, à la Conv.; 14 germ. H] (1). « Que peuvent les projets des tyrans et des traîtres contre l’immortelle liberté ! Encore une fois la patrie est sauvée et le char de l’esclavage ne brisera pas sous ses roues sanglantes le dieu des français; droits sacrés du citoyen, il nous est encore permis de vous couvrir de nos lèvres brûlantes et le dernier de nos soupirs ne sera pas le dernier hommage qui vous sera rendu. Nos jours sont donc prolongés puisque la liberté survit aux projets de la poignarder. Amour de la patrie, tu n’est pas éteint et le bonheur ne sera pas un tableau rapidement passé sous nos yeux, précipité pour jamais dans le vide de l’oubli. Complots affreux, idées cruelles, cédez à des images consolantes la place que vous occupez; vengeance, et que le sang des conspirateurs féconde l’arbre de la liberté. Brisez, représentans (1) C 303, pl. 1103, p. 3. du peuple, pour le salut de l’univers, ces ins-trumens du despotisme; enlevez de la surface du monde la famille des traîtres, que leur sang soit la seule trace qui rappelle leur odieuse existence; que le crime épouvanté recule de cette terre sainte et ramène ses horreurs chez les rois ligués; que la vertu découvre les antres obscurs où il s’est caché et que la vengeance nationale en fasse la base d’autant de trophées pour la liberté et l’égalité. Parlez, Représentans envoyés dans tous les départemens. Vous, Fré-ron et Barras, amis purs de la chose publique, parlez et que la calomnie, l’intrigue, la trahison anéanties n’attirent plus à elles les hommages qui ne sont dus qu’à la vertu. La société populaire groupée avec la Convention nationale la félicite d’avoir sauvé la liberté et l’invite à rester à son poste. » Chamel (présid.), Auber (secrét.), Maurel (secrét.). CXXXV1II [La Sté populaire de Fontaine-Française, à la Conv.; s.d.] (1) . « Législateurs, Nous avons appris avec une vive douleur mais avec calme et tranquillité le nouvel attentat que les ennemis du bonheur du peuple ont voulu commettre contre lui. Nous avons dit : Ces pères de la patrie sur le sommet de la Montagne d’où ils découvrent tous les complots, toutes les perfidies, rien ne leur échappe, et notre confiance dans votre sollicitude, votre énergie est telle que nous ne doutons jamais de l’efficacité des mesures que vous prenez; en dépit des tyrans et des malveillans vous établirez la République sur des bases inébranlables. Les conspirateurs ont méconnu les droits du peuple, ils ont voulu le sacrifier; mais la justice à leur égard a été aussi prompte que terrible; périssent aussi tous les ennemis du bien public. Nous vous conjurons de ne pas laisser ralentir cette justice, cette énergie qui fait pâlir les tyrans et leurs complices. Restez au poste honorable où le peuple vous a placés, et achevez de fonder le règne de la liberté et de l’égalité qu’il défendra jusqu’à la mort. S. et F. » Rosat (secrét.), Naudin (secrét.) [et 1 signature illisible], CXXXIX [La Sté popul. d’Evian, à la Conv.; 21 germ. II] (2). « Nous avons frémi d’indignation au récit des ténébreux complots que la vertu des républi-(1) C 303, pl. 1103, p. 4. Départ, de la Côte-d’Or. (2) C 303, pl. 1103, p. 5.