410 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE des efforts qu’elle fait pour extraire le salpêtre du sein de la terre. Mention honorable, insertion au bulletin (1) . [Privas, s.d.] '(2). « Représentants de la Nation, Toute la France retentit de cris d’allégresse et de félicitation sur vos glorieux et immortels travaux; et bientôt l’univers entier les célébrera; continuez sauveurs de la patrie et vous serez toujours secondés. Nous vous avions déjà annoncé l’envoy de trois defïenseurs à la Légion montagnarde; maintenant nous venons de faire partir pour l’armée un cavalier armé et équipé; nous nous occupons sans cesse des moyens d’extraire et préparer le salpêtre, cette matière précieuse qui doit servir à achever de foudroyer les ennemis de la liberté, et rétablir d’un pôle à l’autre les droits de la nature, inséparable de la raison et de l’indépendance. Vive la République, vive la Montagne ! » Pérouse, Bouvier, Riou, Duval, Danastarys. 32 L’administration du district de Vire (3) informe la Convention que des biens nationaux, estimés 7,700 liv., ont été vendus 30,750 liv. Insertion au bulletin, renvoi au Comité des domaines nationaux (4) . 33 Les administrateurs du district de Versailles, attentifs à recueillir les actions vertueuses de leurs administrés, apprennent à la Convention que Théodore Boivin, journalier, père de trois enfans, et ex-volontaire du 8e bataillon de Seine-et-Oise, renonce à 313 liv. 5 sous 11 den. qui lui étoient alloués à titre de secours, conformément à la loi, en faveur d’autres volontaires indigens. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . [Versailles, 23 flor. 17] (6). Le génie créateur plane dans la Convention nationale. Elle a dit : Que la lumière de la Raison soit ! et soudain son flambeau a brillé des Pyrénées à Dunkerque et du Rhin à l’Océan Atlantique. Elle a mis les vertus à l’ordre du jour et toutes les vertus ont été aussitôt en pratique; mille traits de courage, de générosité, de désintéressement, de dévouement patriotique, de piété filiale, d’humanité sont tous les jours mis sous ses yeux, nous avons cru que, parmi les (1) P.V., XXXVII, 272. Bin, 28 flor. (suppl‘). (2) C 303, pl. 1113, p. 13. (3) Calvados. (4) P.V., XXXVII, 272. Bin, 28 flor.; J. Perlet, n° 604; J. Sablier, n° 1324; Mon., XX, 500; Feuille Rép., n° 320. (5) P.V., XXXVII, 273. Voir ci-après n° 64. (6) C 302, pl. 1098, p .15. exemples de générosité et de désintéressement pouvait être placé celui dont la Convention prendra connaissance par la lecture de la copie que nous lui faisons passer. Nous nous flattons que ce trait ne sera pas le dernier dont nous aurons la satisfaction de lui faire part. S. et F. ». Michel, Chaillon, Gauthier, Gauthier, Bournizet, Forsaux, Gazard. [Aux Adm. du distr. de Versailles, s.d.]. Citoyens, Louis Théodore Boivin, journalier, père de trois enfans et ex-volontaire du 8e bataillon de Seine-et-Oise, en remerciant la nation des secours qu’elle lui a envoyés pour subvenir à la subsistance de son épouse et de leurs dits trois enfants, attendu que les citoyens La Croix et Musset représentans du peuple dans le département de Seine-et-Oise l’ont pris en réquisition à l’époque du 4 nivôse dernier pour l’extraction des plombs et cuivres du ci-devant château de Marly, et par conséquent l’ont exempté de retourner à son bataillon; vous renvoie les 313 liv., 5 sols, 11 deniers qui lui étaient alloués à titre de secours conformément à la loi du 4 mai dernier, vu que les travaux auxquels il a été et est encore employé aujourd’hui lui fournissent les moyens d’alimenter sa famille, mais néanmoins demande que cette somme soit répartie entre les familles les plus indigentes de ceux qui se sont enrôlés avec lui, offrant toujours ses bras et son sang pour abattre le despotisme et soutenir sa patrie dans le cas où cette mère chérie se trouverait lésée et l’appellerait à son secours. P.c.c. Gazard (secret.). 34 Lamble, cultivateur (à Laqueue, distr. de Corbeil, Seine-et-Oise), père de 8 enfants, dont 4 soldats, ayant une voiture et trois chevaux requis pour les charrois, content de la bienveillance de ses concitoyens, trop heureux d’être utile à sa patrie, renonce à la somme de 360 liv. de secours, pour qu’elle soit appliquée aux frais de la guerre (1) . LAMBLE, admis à la barre, s’exprime ainsi : Citoyens représentants du peuple, Je suis cultivateur. J’ai huit enfants, 4 sont au service de la patrie, une voiture et 3 de mes chevaux sont employés dans les charrois, mes sentiments sont ceux d’un homme dévoué au maintien de la République et des loix; ce n’est pas assez de mes enfants, pas assez de ma fortune, au besoin je verserai mon sang. C’est parce que l’on connaît mes sentiments, c’est parce qu’on sait que l’absence de ma famille et le service de ma voiture et de mes chevaux peuvent me mettre dans un défaut d’aisance que dans ma commune les distributions des secours que vous avez accordés aux parents des défenseurs de la patrié m’ont compris dans (1) P.V., XXXVII, 273 et 322. 410 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE des efforts qu’elle fait pour extraire le salpêtre du sein de la terre. Mention honorable, insertion au bulletin (1) . [Privas, s.d.] '(2). « Représentants de la Nation, Toute la France retentit de cris d’allégresse et de félicitation sur vos glorieux et immortels travaux; et bientôt l’univers entier les célébrera; continuez sauveurs de la patrie et vous serez toujours secondés. Nous vous avions déjà annoncé l’envoy de trois defïenseurs à la Légion montagnarde; maintenant nous venons de faire partir pour l’armée un cavalier armé et équipé; nous nous occupons sans cesse des moyens d’extraire et préparer le salpêtre, cette matière précieuse qui doit servir à achever de foudroyer les ennemis de la liberté, et rétablir d’un pôle à l’autre les droits de la nature, inséparable de la raison et de l’indépendance. Vive la République, vive la Montagne ! » Pérouse, Bouvier, Riou, Duval, Danastarys. 32 L’administration du district de Vire (3) informe la Convention que des biens nationaux, estimés 7,700 liv., ont été vendus 30,750 liv. Insertion au bulletin, renvoi au Comité des domaines nationaux (4) . 33 Les administrateurs du district de Versailles, attentifs à recueillir les actions vertueuses de leurs administrés, apprennent à la Convention que Théodore Boivin, journalier, père de trois enfans, et ex-volontaire du 8e bataillon de Seine-et-Oise, renonce à 313 liv. 5 sous 11 den. qui lui étoient alloués à titre de secours, conformément à la loi, en faveur d’autres volontaires indigens. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . [Versailles, 23 flor. 17] (6). Le génie créateur plane dans la Convention nationale. Elle a dit : Que la lumière de la Raison soit ! et soudain son flambeau a brillé des Pyrénées à Dunkerque et du Rhin à l’Océan Atlantique. Elle a mis les vertus à l’ordre du jour et toutes les vertus ont été aussitôt en pratique; mille traits de courage, de générosité, de désintéressement, de dévouement patriotique, de piété filiale, d’humanité sont tous les jours mis sous ses yeux, nous avons cru que, parmi les (1) P.V., XXXVII, 272. Bin, 28 flor. (suppl‘). (2) C 303, pl. 1113, p. 13. (3) Calvados. (4) P.V., XXXVII, 272. Bin, 28 flor.; J. Perlet, n° 604; J. Sablier, n° 1324; Mon., XX, 500; Feuille Rép., n° 320. (5) P.V., XXXVII, 273. Voir ci-après n° 64. (6) C 302, pl. 1098, p .15. exemples de générosité et de désintéressement pouvait être placé celui dont la Convention prendra connaissance par la lecture de la copie que nous lui faisons passer. Nous nous flattons que ce trait ne sera pas le dernier dont nous aurons la satisfaction de lui faire part. S. et F. ». Michel, Chaillon, Gauthier, Gauthier, Bournizet, Forsaux, Gazard. [Aux Adm. du distr. de Versailles, s.d.]. Citoyens, Louis Théodore Boivin, journalier, père de trois enfans et ex-volontaire du 8e bataillon de Seine-et-Oise, en remerciant la nation des secours qu’elle lui a envoyés pour subvenir à la subsistance de son épouse et de leurs dits trois enfants, attendu que les citoyens La Croix et Musset représentans du peuple dans le département de Seine-et-Oise l’ont pris en réquisition à l’époque du 4 nivôse dernier pour l’extraction des plombs et cuivres du ci-devant château de Marly, et par conséquent l’ont exempté de retourner à son bataillon; vous renvoie les 313 liv., 5 sols, 11 deniers qui lui étaient alloués à titre de secours conformément à la loi du 4 mai dernier, vu que les travaux auxquels il a été et est encore employé aujourd’hui lui fournissent les moyens d’alimenter sa famille, mais néanmoins demande que cette somme soit répartie entre les familles les plus indigentes de ceux qui se sont enrôlés avec lui, offrant toujours ses bras et son sang pour abattre le despotisme et soutenir sa patrie dans le cas où cette mère chérie se trouverait lésée et l’appellerait à son secours. P.c.c. Gazard (secret.). 34 Lamble, cultivateur (à Laqueue, distr. de Corbeil, Seine-et-Oise), père de 8 enfants, dont 4 soldats, ayant une voiture et trois chevaux requis pour les charrois, content de la bienveillance de ses concitoyens, trop heureux d’être utile à sa patrie, renonce à la somme de 360 liv. de secours, pour qu’elle soit appliquée aux frais de la guerre (1) . LAMBLE, admis à la barre, s’exprime ainsi : Citoyens représentants du peuple, Je suis cultivateur. J’ai huit enfants, 4 sont au service de la patrie, une voiture et 3 de mes chevaux sont employés dans les charrois, mes sentiments sont ceux d’un homme dévoué au maintien de la République et des loix; ce n’est pas assez de mes enfants, pas assez de ma fortune, au besoin je verserai mon sang. C’est parce que l’on connaît mes sentiments, c’est parce qu’on sait que l’absence de ma famille et le service de ma voiture et de mes chevaux peuvent me mettre dans un défaut d’aisance que dans ma commune les distributions des secours que vous avez accordés aux parents des défenseurs de la patrié m’ont compris dans (1) P.V., XXXVII, 273 et 322. SÉANCE DU 28 FLORÉAL AN II (17 MAI 1794) - Nos 35 A 38 411 leur rôle pour 360 liv. J’étais absent quand on a fait la distribution, c’est à ma femme que ces 360 livres ont été remises. Quel que soit mon défaut d’aisance, je ne suis pas assez besogneux pour garder cette somme. Je suis trop heureux qu’elle soit pour moi un témoignage de la bienveillance de mes concitoyens et je viens en faire offrande à la Convention en lui jurant mon entier dévouement. Vive la République (1). Le PRESIDENT : Ton généreux dévouement, l’offrande que tu fais à ton pays du sacrifice de tes enfants, de ta fortune et de ton sang, est une preuve invincible que l’amour de la patrie avait germé dans ton âme avant que tu fusses époux et père. Les vertus, dans ton cœur, sont sans doute depuis longtemps à l’ordre du jour, car rien ne coûte quand il s’agit du salut public. Citoyens..., voilà le vrai républicain. Va jouir en paix des douceurs du grand exemple et de la leçon que tu viens de donner à la terre entière. Tu as bien démontré que les sans -culottes français seront, en vertus, les précepteurs du genre humain. Tu as honoré l’agriculture. Retourne dans tes foyers, et, rendu au sein de ta famille, raconte-lui combien ton offrande est agréable à la Convention nationale. Cet acte de ton patriotisme va être consigné dans les fastes de la République pour en conserver la mémoire. L’assemblée accepte cette offrande avec autant de sensibilité que de reconnaissance. En son nom, je t’invite à assister à sa séance. (On applaudit.) On demande que la pétition et la réponse du président soient insérées dans le bulletin. BOURDON (de l’Oise) . Nous honorons le courage et la vertu; nous devons aussi honorer le désintéressement. Je demande que le président donne à ce citoyen l’accolade fraternelle. Cette proposition est adoptée i(2). Mention honorable, insertion de l’adresse en entier au bulletin. Lamble est appelé par la Convention à recevoir le baiser fraternel de son président (3) , au milieu des plus vifs applaudissements (4) . 35 L’agent national près le district de Chauny annonce l’envoi à la monnoie de 766 marcs une once 3 gros d’argenterie, provenant de la dépouille des églises ou des recherches faites chez les émigrés. Insertion au bulletin (5) . (1) C 302, pl. 1088, p. 4. (2) Mon., XX, 501. (3) P.V., XXXVII, 273. (4) Bin, 28 flor.; J. Univ., n° 1638; J. Mont., n° 22; Débats, n° 605, p. 389; Ann. patr., D I; M.TJ., XXXIX, 476; Audit, nat., n° 602; J. Sablier, n° 1324; J. Matin, n° 696; J. Lois, n° 597; Mess, soir, n° 638; J. Paris, n° 503; Feuille Rép., n° 319; C. Eg., n° 638. (5) P.V., XXXVII, 273. Bin, 1er prair. (suppl4); J. Sablier, n° 1324. 36 L’agent national près le district de Mont-d’Unité (1) informe la Convention de la vente rapide des biens des émigrés. Insertion au bulletin (2). 37 Louis Auger, de la commune d’Aumale (3) , et Marchand, de celle de Pierrecourt, cordonniers, offrent en pur don; le premier, 6 paires; le second, une paire de souliers. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Aumale, 22 flor. II; Au président de la Conv .] (5). « Citoyen, Je te prie d’annoncer à la Convention nationale que le citoyen Louis Auger, cordonnier en notre commune et le citoyen Marchand, de la commune de Pierrecourt, canton de Blangy, viennent de me remettre : le premier 6 paires et le second une paire de souliers qu’ils offrent en pur don à la République. Je les ai déposés dans le magasin de souliers actuellement existant à Aumale. S. et F. » Retel. 38 Les sans-culottes de la commune d’Epaignes (6) ont formé l’équipement de 80 défenseurs de la patrie, et envoyé à la monnoie 29 marcs d’argenterie. Us invitent la Convention à demeurer à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (7). [Epaignes, 25 germ. II ] (8). « Citoyens, Les sans -culottes de la commune d’Epaignes, district de Pont-Audemer, département de l’Eure, ont fait une collecte qui, en un jour a fourni les chemises, bas et souliers pour l’équipement de 80 jeunes gens de la première réquisition qui sont partis à la défense de la patrie. Us ont livré leurs cloches au district pour fondre en canons pour servir à terrasser nos ennemis. Ils ont également livré au district de Pont-Audemer l’argenterie de leur église pour faire (D St-Gaudens, Hte-Garonne. (2) P.V., XXXVII, 274. Bin, 28 flor. et 28 flor. (suppl4) ; J. Perlet, n° 604; Feuille Rép., n° 320; Mon., XX, 501. (3) Seine-Inférieure. (4) P.V., XXXVII, 274. Bln, 1er prair. (suppl4). (5) C 302, pl. 1088, p. 3. (6) Eure. (7) P.V., XXXVII, 274. Btn, 28 flor. (suppl4) et 1er prair. (suppl4). (8) C 302, pl. 1088, p. 2. SÉANCE DU 28 FLORÉAL AN II (17 MAI 1794) - Nos 35 A 38 411 leur rôle pour 360 liv. J’étais absent quand on a fait la distribution, c’est à ma femme que ces 360 livres ont été remises. Quel que soit mon défaut d’aisance, je ne suis pas assez besogneux pour garder cette somme. Je suis trop heureux qu’elle soit pour moi un témoignage de la bienveillance de mes concitoyens et je viens en faire offrande à la Convention en lui jurant mon entier dévouement. Vive la République (1). Le PRESIDENT : Ton généreux dévouement, l’offrande que tu fais à ton pays du sacrifice de tes enfants, de ta fortune et de ton sang, est une preuve invincible que l’amour de la patrie avait germé dans ton âme avant que tu fusses époux et père. Les vertus, dans ton cœur, sont sans doute depuis longtemps à l’ordre du jour, car rien ne coûte quand il s’agit du salut public. Citoyens..., voilà le vrai républicain. Va jouir en paix des douceurs du grand exemple et de la leçon que tu viens de donner à la terre entière. Tu as bien démontré que les sans -culottes français seront, en vertus, les précepteurs du genre humain. Tu as honoré l’agriculture. Retourne dans tes foyers, et, rendu au sein de ta famille, raconte-lui combien ton offrande est agréable à la Convention nationale. Cet acte de ton patriotisme va être consigné dans les fastes de la République pour en conserver la mémoire. L’assemblée accepte cette offrande avec autant de sensibilité que de reconnaissance. En son nom, je t’invite à assister à sa séance. (On applaudit.) On demande que la pétition et la réponse du président soient insérées dans le bulletin. BOURDON (de l’Oise) . Nous honorons le courage et la vertu; nous devons aussi honorer le désintéressement. Je demande que le président donne à ce citoyen l’accolade fraternelle. Cette proposition est adoptée i(2). Mention honorable, insertion de l’adresse en entier au bulletin. Lamble est appelé par la Convention à recevoir le baiser fraternel de son président (3) , au milieu des plus vifs applaudissements (4) . 35 L’agent national près le district de Chauny annonce l’envoi à la monnoie de 766 marcs une once 3 gros d’argenterie, provenant de la dépouille des églises ou des recherches faites chez les émigrés. Insertion au bulletin (5) . (1) C 302, pl. 1088, p. 4. (2) Mon., XX, 501. (3) P.V., XXXVII, 273. (4) Bin, 28 flor.; J. Univ., n° 1638; J. Mont., n° 22; Débats, n° 605, p. 389; Ann. patr., D I; M.TJ., XXXIX, 476; Audit, nat., n° 602; J. Sablier, n° 1324; J. Matin, n° 696; J. Lois, n° 597; Mess, soir, n° 638; J. Paris, n° 503; Feuille Rép., n° 319; C. Eg., n° 638. (5) P.V., XXXVII, 273. Bin, 1er prair. (suppl4); J. Sablier, n° 1324. 36 L’agent national près le district de Mont-d’Unité (1) informe la Convention de la vente rapide des biens des émigrés. Insertion au bulletin (2). 37 Louis Auger, de la commune d’Aumale (3) , et Marchand, de celle de Pierrecourt, cordonniers, offrent en pur don; le premier, 6 paires; le second, une paire de souliers. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Aumale, 22 flor. II; Au président de la Conv .] (5). « Citoyen, Je te prie d’annoncer à la Convention nationale que le citoyen Louis Auger, cordonnier en notre commune et le citoyen Marchand, de la commune de Pierrecourt, canton de Blangy, viennent de me remettre : le premier 6 paires et le second une paire de souliers qu’ils offrent en pur don à la République. Je les ai déposés dans le magasin de souliers actuellement existant à Aumale. S. et F. » Retel. 38 Les sans-culottes de la commune d’Epaignes (6) ont formé l’équipement de 80 défenseurs de la patrie, et envoyé à la monnoie 29 marcs d’argenterie. Us invitent la Convention à demeurer à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (7). [Epaignes, 25 germ. II ] (8). « Citoyens, Les sans -culottes de la commune d’Epaignes, district de Pont-Audemer, département de l’Eure, ont fait une collecte qui, en un jour a fourni les chemises, bas et souliers pour l’équipement de 80 jeunes gens de la première réquisition qui sont partis à la défense de la patrie. Us ont livré leurs cloches au district pour fondre en canons pour servir à terrasser nos ennemis. Ils ont également livré au district de Pont-Audemer l’argenterie de leur église pour faire (D St-Gaudens, Hte-Garonne. (2) P.V., XXXVII, 274. Bin, 28 flor. et 28 flor. (suppl4) ; J. Perlet, n° 604; Feuille Rép., n° 320; Mon., XX, 501. (3) Seine-Inférieure. (4) P.V., XXXVII, 274. Bln, 1er prair. (suppl4). (5) C 302, pl. 1088, p. 3. (6) Eure. (7) P.V., XXXVII, 274. Btn, 28 flor. (suppl4) et 1er prair. (suppl4). (8) C 302, pl. 1088, p. 2.