SÉANCE DU 6 FLORÉAL AN II (25 AVRIL 1794) - N° 1 323 turel, jamais il ne le cédera; quel coup perfide on a voulu vous porter, Citoyens législateurs ! grâce à la providence vous l’avez évité, c’est de quoi nous vous félicitons de bon cœur, en vous redisant notre précédente invitation qui est de rester à votre poste pour y continuer à gouverner le vaisseau de la République que vous conduirez heureusement au port malgré tous les despotes, les intrigants et les factieux. La conjuration dévoilée et qui sera punie doit nous rallier tous plus que jamais, nous unir de manière que notre union soit indissoluble. Justice, probité, vertu républicaine, tels sont les sentiments dont ne cesseront d’être animés tous les citoyens de Donzac. » Grosval (présid.), Champmas (secret.), Buisson (secret.). e [La Sté popul. de Nègrepelisse, à la Conv.; 6 germ. II] (1). «Salut, représentans du peuple français, Et nous aussi nous sommes patriotes et nous aussi nous aimons la raison. Puisse la preuve authentique que nous venons d’en donner servir d’exemple à tous ceux qui sont dignes de la liberté. Un édifice, jadis dédié à l’imposture sacerdotale, soutenu par l’ignorance et la crédulité de nos pères, vient d’être changé par nous en un temple que nous consacrons désormais à la philosophie et à la Raison, seul culte digne de l’hommage de tous les vrais républicains; là le peuple désabusé viendra y entendra prêcher l’obéissance aux lois et l’amour de la patrie. Là, on lui apprendra l’histoire de l’heureuse révolution qui le rend à ses premiers droits, trop longtemps avilis par les tyrans ! Là, enfin, il sera instruit des dangers et des travaux qui ont entouré ses représentans, et les grandes obligations qu’il doit à l’immortelle Montagne. Telle sera, Citoyens représentans, la morale pure et saine qui sera enseignée à ce peuple vertueux; veuillez recevoir de lui les prémices des fruits qu’il en retirera. D’abord il vous félicite sur vos heureux travaux, et particulièrement d’avoir fait tomber la tête du tyran, d’avoir anéanti l’hydre du fédéralisme, et enfin d’avoir déjoué l’infâme et dernière conjuration qui menaçait la liberté et la Convention nationale; il vous déclare que vous avez derechef bien mérité de la patrie et du monde entier, ainsi que vos Comités de salut public et de sûreté générale; il vous invite donc, au nom de cette même patrie tant de fois sauvée des intrigues des méchans, de ne point quitter le gouvernail de l’Etat que vous n’ayez assuré son triomphe par l’anéantissement de tous les rois; il vous invite encore de décréter que tous les individus qui ont appartenu aux ci-devant castes nobiliaires, sacerdotales et financières ne pourront dans aucun cas occuper d’emploi dans la République. S’il en est quelqu’un, qui en possède, qu’il soit tenu de s’en déssaisir de suite en faveur de ceux qui s’en sont rendus dignes par leur civisme et leurs talens; d’accélérer en outre la prompte et terrible punition des (1) C 303, pl. 1105, p. 8; B*n, 7 flor. Auj. départ. de Tarn-et-Garonne. derniers conjurés, pour que Pitt, Cobourg et consorts apprennent à trembler pour eux-mêmes. Telles sont, Représentans, les mesures que vous devez ajouter à celle déjà décrétée dans le gouvernement révolutionnaire qui marche à grands pas dans nos contrées. Tels sont aussi les vœux que font les sans-culottes de Nègrepelisse. Puissent-ils vous convaincre de leur attachement pour vous et de leur amour pour la patrie. Vive la République, vive la Montagne, mort aux tyrans, ce sont leurs dernières expressions. P.S. A l’imitation de nos frères de Paris, nous avons établi une Salpêtrière et le lieu choisi pour cela est le ci-devant temple des protestans; nous espérons donc sous peu de jours envoyer notre essai au district et concourir encore une fois par ce nouveau moyen à la prompte destruction de tous les tyrans ». Les membres du C. de correspondance : J. Lourdemartignac (présid.), Cussaet (secret.), Gardes (secrét.). Les membres de la Sté popul. : Malet, Péricaux, Bonneville, Taché, Lacase, Malet, Fusil, Preneq [et 66 signatures illisibles] . f [La Sté popul. d’Oloron, à la Conv.; 22 germ. Il] (1). «Représentants du peuple, La royauté et toutes les factions parricides qu’elle a vomies avaient donc encore des agents qui vous environnaient ! Elles voulaient donc en vous égorgeant asservir leur ambition et nous river de nouveaux fers, mais grâces à votre active surveillance leurs projets sont déjoués et les têtes des coupables sont tombées sous le glaive de la loi. Nous applaudissons avec transport au courage et au dévouement vraiment républicains que vous avez manifestés dans la crise actuelle comme dans celles qui ont précédé. Sûrs de l’opinion publique et de l’affection de tous les bons citoyens, continuez vos travaux avec ce zèle, cette vigilance qui vous caractérisent, et comptez que ce n’est pas en vain que les français ont juré de maintenir la liberté, l’égalité, l’unité et l’indivisibilité de la République. Représentants montagnards, vous avez encore une fois bien mérité de la patrie. Restez (nous vous l’avons déjà demandé), restez à votre poste jusqu’à ce que les tyrans coalisés soient écrasés et les factieux anéantis, jusqu’à ce que nous puissions entendre ces paroles consolantes de votre bouche : « Français, il n’est plus de danger pour la République. Elle est sauvée ». Gisbert (présid.), Lacoste fils (secrét.), Picharan (secrét.), Crouseilles (secrét.). g [La Sté popul. du Puy, à la Conv., s.d .] (2). « Citoyens représentans, La Société populaire de Valence, département de la Drôme, vient de faire passer à la nôtre un (1) C 303, pl. 1105, p. 1; Btn, 7 flor. (2) C 303, pl. 1105, p. 14; Bin, 7 flor. et 15 flor. SÉANCE DU 6 FLORÉAL AN II (25 AVRIL 1794) - N° 1 323 turel, jamais il ne le cédera; quel coup perfide on a voulu vous porter, Citoyens législateurs ! grâce à la providence vous l’avez évité, c’est de quoi nous vous félicitons de bon cœur, en vous redisant notre précédente invitation qui est de rester à votre poste pour y continuer à gouverner le vaisseau de la République que vous conduirez heureusement au port malgré tous les despotes, les intrigants et les factieux. La conjuration dévoilée et qui sera punie doit nous rallier tous plus que jamais, nous unir de manière que notre union soit indissoluble. Justice, probité, vertu républicaine, tels sont les sentiments dont ne cesseront d’être animés tous les citoyens de Donzac. » Grosval (présid.), Champmas (secret.), Buisson (secret.). e [La Sté popul. de Nègrepelisse, à la Conv.; 6 germ. II] (1). «Salut, représentans du peuple français, Et nous aussi nous sommes patriotes et nous aussi nous aimons la raison. Puisse la preuve authentique que nous venons d’en donner servir d’exemple à tous ceux qui sont dignes de la liberté. Un édifice, jadis dédié à l’imposture sacerdotale, soutenu par l’ignorance et la crédulité de nos pères, vient d’être changé par nous en un temple que nous consacrons désormais à la philosophie et à la Raison, seul culte digne de l’hommage de tous les vrais républicains; là le peuple désabusé viendra y entendra prêcher l’obéissance aux lois et l’amour de la patrie. Là, on lui apprendra l’histoire de l’heureuse révolution qui le rend à ses premiers droits, trop longtemps avilis par les tyrans ! Là, enfin, il sera instruit des dangers et des travaux qui ont entouré ses représentans, et les grandes obligations qu’il doit à l’immortelle Montagne. Telle sera, Citoyens représentans, la morale pure et saine qui sera enseignée à ce peuple vertueux; veuillez recevoir de lui les prémices des fruits qu’il en retirera. D’abord il vous félicite sur vos heureux travaux, et particulièrement d’avoir fait tomber la tête du tyran, d’avoir anéanti l’hydre du fédéralisme, et enfin d’avoir déjoué l’infâme et dernière conjuration qui menaçait la liberté et la Convention nationale; il vous déclare que vous avez derechef bien mérité de la patrie et du monde entier, ainsi que vos Comités de salut public et de sûreté générale; il vous invite donc, au nom de cette même patrie tant de fois sauvée des intrigues des méchans, de ne point quitter le gouvernail de l’Etat que vous n’ayez assuré son triomphe par l’anéantissement de tous les rois; il vous invite encore de décréter que tous les individus qui ont appartenu aux ci-devant castes nobiliaires, sacerdotales et financières ne pourront dans aucun cas occuper d’emploi dans la République. S’il en est quelqu’un, qui en possède, qu’il soit tenu de s’en déssaisir de suite en faveur de ceux qui s’en sont rendus dignes par leur civisme et leurs talens; d’accélérer en outre la prompte et terrible punition des (1) C 303, pl. 1105, p. 8; B*n, 7 flor. Auj. départ. de Tarn-et-Garonne. derniers conjurés, pour que Pitt, Cobourg et consorts apprennent à trembler pour eux-mêmes. Telles sont, Représentans, les mesures que vous devez ajouter à celle déjà décrétée dans le gouvernement révolutionnaire qui marche à grands pas dans nos contrées. Tels sont aussi les vœux que font les sans-culottes de Nègrepelisse. Puissent-ils vous convaincre de leur attachement pour vous et de leur amour pour la patrie. Vive la République, vive la Montagne, mort aux tyrans, ce sont leurs dernières expressions. P.S. A l’imitation de nos frères de Paris, nous avons établi une Salpêtrière et le lieu choisi pour cela est le ci-devant temple des protestans; nous espérons donc sous peu de jours envoyer notre essai au district et concourir encore une fois par ce nouveau moyen à la prompte destruction de tous les tyrans ». Les membres du C. de correspondance : J. Lourdemartignac (présid.), Cussaet (secret.), Gardes (secrét.). Les membres de la Sté popul. : Malet, Péricaux, Bonneville, Taché, Lacase, Malet, Fusil, Preneq [et 66 signatures illisibles] . f [La Sté popul. d’Oloron, à la Conv.; 22 germ. Il] (1). «Représentants du peuple, La royauté et toutes les factions parricides qu’elle a vomies avaient donc encore des agents qui vous environnaient ! Elles voulaient donc en vous égorgeant asservir leur ambition et nous river de nouveaux fers, mais grâces à votre active surveillance leurs projets sont déjoués et les têtes des coupables sont tombées sous le glaive de la loi. Nous applaudissons avec transport au courage et au dévouement vraiment républicains que vous avez manifestés dans la crise actuelle comme dans celles qui ont précédé. Sûrs de l’opinion publique et de l’affection de tous les bons citoyens, continuez vos travaux avec ce zèle, cette vigilance qui vous caractérisent, et comptez que ce n’est pas en vain que les français ont juré de maintenir la liberté, l’égalité, l’unité et l’indivisibilité de la République. Représentants montagnards, vous avez encore une fois bien mérité de la patrie. Restez (nous vous l’avons déjà demandé), restez à votre poste jusqu’à ce que les tyrans coalisés soient écrasés et les factieux anéantis, jusqu’à ce que nous puissions entendre ces paroles consolantes de votre bouche : « Français, il n’est plus de danger pour la République. Elle est sauvée ». Gisbert (présid.), Lacoste fils (secrét.), Picharan (secrét.), Crouseilles (secrét.). g [La Sté popul. du Puy, à la Conv., s.d .] (2). « Citoyens représentans, La Société populaire de Valence, département de la Drôme, vient de faire passer à la nôtre un (1) C 303, pl. 1105, p. 1; Btn, 7 flor. (2) C 303, pl. 1105, p. 14; Bin, 7 flor. et 15 flor. 324 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE extrait du procès-verbal de ses séances du 5 germinal; lecture faite de cette pièce, les amis de l’égalité de cette société se sont trouvés gagnés de vitesse par ceux de Valence. Mais ils n’y ont pas moins reconnus les vrais et mêmes principes qui les animent, les pénétrent, et qu’ils ont juré de maintenir. Ils ont rendu le plus grand hommage au zèle de ces ardents défenseurs de la mère patrie, à leur surveillance et à leur activité. Ils ont unanimement applaudi et approuvé les grandes et sages mesures proposées que les circonstances nécessitent et que la crise actuelle exige. Citoyens représentants, c’est en renouvelant son serment de vivre libre ou mourir que la société populaire du Puy vient vous donner l’entière assurance de l’adhésion la plus formelle et la plus étendue aux urgentes et salutaires précautions que l’amour de la liberté enfanta dans le cœur de nos frères et amis de Valence avec lesquels nous nous empressons de faire cause commune pour en solliciter ensemble la prompte exécution. Représentants d’une grande nation, vous avez sauvé plusieurs fois la France, déjoué tant de trahisons, de complots; de nouveaux conspirateurs osent encore paraître sur la scène, encore un sublime et généreux effort digne de votre inébranlable fermeté, de votre courage républicain. Alors, non seulement l’Europe entière, mais le vaste univers, frappés tout à la fois d’étonnement et l’admiration de votre imperturbable prévoyance et de l’immensité de vos travaux, s’empresseront de publier d’un pôle à l’autre par la voie de la renommée, la chûte inévitable des tyrans, l’anéantissement des traîtres, la consternation des agitateurs, la régénération de la patrie, les merveilles de la Convention. S. et F. ». Malzieu (présid.), Ch. Robert (secret.), Vital Bertrand [et 34 signatures illisibles]. h [Le distr. de Montfort-le-Brutus, à la Conv.; 5 germ. II] (1). «Tu l’as donc encore une fois sauvée cette patrie, si chère aux sans-culottes républicains, elle est donc découverte cette conspiration infernale qui devait anéantir sa liberté en faisant égorger nos illustres montagnards; que disons nous, déjà le glaive de la loi a fait tomber la tête des chefs de cet exécrable complot; courage représentants; l’administration du district de Montfort-le-Brutus, te prouvera toujours qu’elle est digne de ce grand nom; toujours confiante en toi, toujours adorant tes décrets, toujours elle sera prête à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour ta défense; compte sur ces principes, comme elle vénère les tiens; elle te félicite sur les mesures sages et vigoureuses que tu as déployées dans ce dernier moment de crise; courage encore une fois, reste à ton poste, elle saura tout sacrifier pour t’y maintenir». Bonnin, Bocquet, Lebeau, Godfroy, Berger, Courtois, L’Hermite, Maranet. (1) C 302, pl. 1094, p. 1; Bin, 7 flor. Montfort-l’Amaury, Yvelines. 2 Le citoyen Lacroix, notaire public à Bour-goin, fait don à la patrie de la finance de son office, il désire que cette offrande soit principalement employée à secourir les mères indigentes des défenseurs de la patrie. Il donne en outre 60 livres qui lui restent en numéraire, et forme les vœux les plus ardens pour le triomphe de la liberté. Mention honorable, insertion au bulletin, renvoi au comité de liquidation (1). 3 La garde nationale sédentaire à Metz, adresse à la Convention nationale ses remerciemens pour l’énergie mâle, qu’elle a montrée dans ces momens difficiles, et sur-tout pour la découverte de la dernière conspiration, et le décret qui rend à la liberté les hommes de couleur. Vive la République ! c’est le mot de ralliement des citoyens de cette cité : Représentans, restez sur la cime de la montagne; de là vous lancerez la foudre nationale et des décrets, de l’exécution desquels nous nous chargerons, au péril même de notre vie. Mention honorable et insertion au bulletin (2). [L’Etat-Major de la garde nat., au présid. de la Conv., s.d.] (3). « Citoyen président, Reçois l’expression des sentiments des citoyens composant la garde nationale sédentaire de Metz. Nous te prions d’en faire part à la Convention nationale. S. et F. ». Marty, Bigault (adj. gén.), Mayot. [L’Etat-Major de la garde nat., à la Conv.; s.d.]. «La garde nationale sédentaire de Metz adresse à la Convention nationale ses remerciements pour l’énergie mâle qu’elle a montrée dans ces moments difficiles et surtout pour la découverte de la dernière conspiration et le décret qui rend à la liberté les hommes de couleur. Vive la République, c’est le mot de ralliement des citoyens de cette cité. Représentans, restez sur la cime de la Montagne, de là vous lancerez la foudre nationale et des décrets de l’exécution desquels nous nous chargerons en ce qui nous concerne, au prix même de notre vie ». [La garde nat., à la Conv.; s.d.]. «Pères du peuple, Recevez nos félicitations et les remerciements des citoyens de la garde nationale sédentaire de (1) P.V., XXXVI, 119. Bin, 13 flor. (2e suppT). (2) P.V., XXXVI, 120. Bln, 7 flor. (3) C 303, pl. 1105, p. 10, 11. 324 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE extrait du procès-verbal de ses séances du 5 germinal; lecture faite de cette pièce, les amis de l’égalité de cette société se sont trouvés gagnés de vitesse par ceux de Valence. Mais ils n’y ont pas moins reconnus les vrais et mêmes principes qui les animent, les pénétrent, et qu’ils ont juré de maintenir. Ils ont rendu le plus grand hommage au zèle de ces ardents défenseurs de la mère patrie, à leur surveillance et à leur activité. Ils ont unanimement applaudi et approuvé les grandes et sages mesures proposées que les circonstances nécessitent et que la crise actuelle exige. Citoyens représentants, c’est en renouvelant son serment de vivre libre ou mourir que la société populaire du Puy vient vous donner l’entière assurance de l’adhésion la plus formelle et la plus étendue aux urgentes et salutaires précautions que l’amour de la liberté enfanta dans le cœur de nos frères et amis de Valence avec lesquels nous nous empressons de faire cause commune pour en solliciter ensemble la prompte exécution. Représentants d’une grande nation, vous avez sauvé plusieurs fois la France, déjoué tant de trahisons, de complots; de nouveaux conspirateurs osent encore paraître sur la scène, encore un sublime et généreux effort digne de votre inébranlable fermeté, de votre courage républicain. Alors, non seulement l’Europe entière, mais le vaste univers, frappés tout à la fois d’étonnement et l’admiration de votre imperturbable prévoyance et de l’immensité de vos travaux, s’empresseront de publier d’un pôle à l’autre par la voie de la renommée, la chûte inévitable des tyrans, l’anéantissement des traîtres, la consternation des agitateurs, la régénération de la patrie, les merveilles de la Convention. S. et F. ». Malzieu (présid.), Ch. Robert (secret.), Vital Bertrand [et 34 signatures illisibles]. h [Le distr. de Montfort-le-Brutus, à la Conv.; 5 germ. II] (1). «Tu l’as donc encore une fois sauvée cette patrie, si chère aux sans-culottes républicains, elle est donc découverte cette conspiration infernale qui devait anéantir sa liberté en faisant égorger nos illustres montagnards; que disons nous, déjà le glaive de la loi a fait tomber la tête des chefs de cet exécrable complot; courage représentants; l’administration du district de Montfort-le-Brutus, te prouvera toujours qu’elle est digne de ce grand nom; toujours confiante en toi, toujours adorant tes décrets, toujours elle sera prête à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour ta défense; compte sur ces principes, comme elle vénère les tiens; elle te félicite sur les mesures sages et vigoureuses que tu as déployées dans ce dernier moment de crise; courage encore une fois, reste à ton poste, elle saura tout sacrifier pour t’y maintenir». Bonnin, Bocquet, Lebeau, Godfroy, Berger, Courtois, L’Hermite, Maranet. (1) C 302, pl. 1094, p. 1; Bin, 7 flor. Montfort-l’Amaury, Yvelines. 2 Le citoyen Lacroix, notaire public à Bour-goin, fait don à la patrie de la finance de son office, il désire que cette offrande soit principalement employée à secourir les mères indigentes des défenseurs de la patrie. Il donne en outre 60 livres qui lui restent en numéraire, et forme les vœux les plus ardens pour le triomphe de la liberté. Mention honorable, insertion au bulletin, renvoi au comité de liquidation (1). 3 La garde nationale sédentaire à Metz, adresse à la Convention nationale ses remerciemens pour l’énergie mâle, qu’elle a montrée dans ces momens difficiles, et sur-tout pour la découverte de la dernière conspiration, et le décret qui rend à la liberté les hommes de couleur. Vive la République ! c’est le mot de ralliement des citoyens de cette cité : Représentans, restez sur la cime de la montagne; de là vous lancerez la foudre nationale et des décrets, de l’exécution desquels nous nous chargerons, au péril même de notre vie. Mention honorable et insertion au bulletin (2). [L’Etat-Major de la garde nat., au présid. de la Conv., s.d.] (3). « Citoyen président, Reçois l’expression des sentiments des citoyens composant la garde nationale sédentaire de Metz. Nous te prions d’en faire part à la Convention nationale. S. et F. ». Marty, Bigault (adj. gén.), Mayot. [L’Etat-Major de la garde nat., à la Conv.; s.d.]. «La garde nationale sédentaire de Metz adresse à la Convention nationale ses remerciements pour l’énergie mâle qu’elle a montrée dans ces moments difficiles et surtout pour la découverte de la dernière conspiration et le décret qui rend à la liberté les hommes de couleur. Vive la République, c’est le mot de ralliement des citoyens de cette cité. Représentans, restez sur la cime de la Montagne, de là vous lancerez la foudre nationale et des décrets de l’exécution desquels nous nous chargerons en ce qui nous concerne, au prix même de notre vie ». [La garde nat., à la Conv.; s.d.]. «Pères du peuple, Recevez nos félicitations et les remerciements des citoyens de la garde nationale sédentaire de (1) P.V., XXXVI, 119. Bin, 13 flor. (2e suppT). (2) P.V., XXXVI, 120. Bln, 7 flor. (3) C 303, pl. 1105, p. 10, 11.