286 [Convention nationale.] ARCHIVES' PARLEMENTAIRES. A ses défenseurs. Séance du 15 frimaire. Thomas Dambry, Leroux, Coquet et Isaac, de cette commune, volontaires du 1er bataillon de la Seine-Inférieure, en rétablissement de leurs blessures et santé en cette commune. Par plusieurs citoyens présents en la séance de la société, en assignats, 304 liv. 4 s. En numéraire, 16 liv. 4 s. Plus quatre chemises neuves, le tout remis aux susnommés. Diverses séances. Aux jeunes gens de la lre réquisition de cette commune, pour leur être délivré à leur départ (dans diverses séances), par divers particuliers, en assignats, 470 livres; en numéraire, 30 livres, total 500 livres. Numéraire envoyé appartenant à la première réquisition qui sera remplacé par les premiers assignats donnés pour la patrie, 24 livres. Excédent trouvé au delà des dons portés aux procès-verbaux, le trésorier ayant mis l’argent de la nation à part, 14 liv. 12 s. Total : 780 livres 2 sols en numéraire; 295 liv. 14 s. en assignats, un sabre, 35 aunes de toile, 45 chemises, 13 paires de souliers, 11 épaulettes, 2 bagues, une paire de boutons, 4 paires de boucles d’oreilles d’or, 2 piastres, 2 pièces de mariage, 2 paires de crochets, une chaîne, 2 je¬ tons, 2 tabatières. Nous soussignés, membres de la Société répu¬ blicaine nommés aux fins de vérifier le présent compte du trésorier, après l’avoir vérifié sur les procès-verbaux, l’avons trouvé juste et même un revenant bon. Le numéraire montant à 780 liv. 2 s., les assignats montant à 295 liv. 14 s., les matières d’argent pesant 3 marcs 7 gros, celles d’or pesant 1 gros 31 grains, les huit épau¬ lettes en or pesant 2 marcs 1 once 2 gros, les trois épaulettes en argent pesant 1 marc 7 gros ont été mis par nous dans une boîte que nous avons cachetée et envoyée à la Convention. Le sabre, les 45 chemises, 13 paires de souliers et les 35 aunes de toile ont été déposées au comité de surveillance. Cany, le 23 frimaire l’an II de la République française, une et indivisible. Martin; N. Samson; Jean-Baptiste Le Blé trésorier de la Société républicaine. Deshays, orfèvre, pour l'affirmation du poids des matières d’or et d'argent. Le citoyen Bibot, chef de bataillon, offre une coupe, une patène et quelques autres objets. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). Suit la lettre du citoyen Bibot (2). Au citoyen Président de la Convention nationale • « Citoyen Président, « Je te demande que tu veuilles bien faire (1) Procès-verbanx de la Convention, t. 28, p. 96. (2) Archives nationales, carton C 287, dossier 865, pièce 9. 5 nivôse »n II 25 décembre 1793 connaître à l’idole d’un républicain (la Montagne chérie, et pour bien dire la Convention entière) ce que j’apporte des débris de l’imposture et du charlatanisme des ci-devant prêtres. « Je dépose dans ce sanctuaire révéré des Français libres, une coupe, une patène, armes destructives de la saine raison. D’autres objets s’y trouvent. Républicain sans-culotte né, je ne peux en faire l’énumération, c’est plus que théo¬ logique pour celui qui n’existe que pour la dé¬ fense de la patrie. « Ribot, chef de bataillon. « Nota. Ces ornements étaient adaptés aux fonctions de l’aumônier de la division ci-dessus énoncée; il fut tué ou fait prisonnier à Dun¬ kerque. « 3 nivôse an II de la République, une et indi¬ visible. » Le citoyen François Chalamel fait don de la finance de son office ci-devant royal. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). Compte rendu du Bulletin de la Convention (2). Le citoyen François Chalamel, de la commune de Millerv, a fait don à la patrie de la finance de son office. Mention honorable. La Société révolutionnaire de Nancy fait part à la Convention de son amour ardent pour la patrie, et de son zèle à faire marcher le régime révolutionnaire avec son indispensable rigueur. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (3). Suit l’adresse de la Société révolutionnaire de Nancy (4). Adresse de la Société révolutionnaire de Nancy à la Convention nationale. « Législateurs, « Marat défendit Nancy en 1790, Faure sauva cette commune l’an II de la République. Pour consolider son ouvrage, il créa une Société ré¬ volutionnaire ; son premier pas la porte vers vous, accueillez -la, elle en est digne par son ardent amour pour la patrie, par son zèle à faire mar¬ cher le régime révolutionnaire avec toute son indispensable rigueur. « Si les calomnies des méchants dispersés par Faure vous inquiètent, écoutez et reconnaissez que la commune de Nancy soutient toujours et (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 96. (2) Premier supplément au Bulletin de la Conven¬ tion du 5e jour de la lrc décade du 4e mois de l’an II. (3) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 96. (4) Archives nationales, carton C 288, dossier 889, pièce 2.