214 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE S [La Sté popul. de St Côme à la Conv.; 26 flor II] (1). « Citoyens représentants, Vous avoit fondés, la liberté et l’égalité, sur la terre, de concert, avec tout nos braves montagnard, en vous communiquant, vos lumières respectifs, est cet nest que de cet ensembles, et du sommet de cette sainte montagne que peut jallir et sortir se parfait bonheur, qui doit nous faire couler des jours paisible et fortunés, epoque à laquelle, nous allons atteindre au 1er jour, grâce à votre courage énergique, et à la fermetté que vous avoient toujours déployés, contre les ennemis du bien public, preuve éclatante pour nous, cest celle, de tout les complots liberticides, que vous avoient dans toute les occasions découvert, et au meme instant déjouées, continués représentant, detre fermes, de punir le crime, et de rendre justice à l’innocence, La republique setablira sur des fondements innebranlable, et vous auroit la douce satisfaction d’avoir fait le bonheur, dune Republique composée de 25 millions d’individus, qui vous bénirons, vous et vos decendans. Nous avons une preuves convainquante, et nous nen avions jamais doutés, que la justice été à lordre du jour parmi vous, notre petite commune à donné le jour, à ladjudant general, Chef de brigade Boissier, prés larmée des Piren-nées orientalle, nous ne savons comment et par quelle fatalité, il sut trouva, au rang des officiers genereaux suspects, et comme tel il fut Suspendu de ses fonctions, Nous vous dirons en véritable républicain, que cette nouvelles nous rouvrit des playes quelles netoit pas encore cicatrisée, devoir que les trahisons veillés jour et nuit, pour nous enlever nos meilleurs soutiens, mais nous nous dîmes en nous mêmes, tout campagnard que nous sommes, nous avons une sainte montagne, et un comités de Salut Public, dou sort toute la lumière et l’équité, necessaire pour faire le bonheur de ces fidelles mendatàires et rendre à la Republique, un de ses plus intégrés deffenseur, cette idée flateuse nous consollés, et nous vous assurons daprés cella, que dans la réintégration de ladjudant général Boissier, par le commités de Salut Public, nous y avons senti toute la joye de ces concitoyens, mais celles des vrai républicains qui est plus pure, en voyant qu’il été rendu, à nos armée un de ses plus zellé deffenseur, Nous vous exortons législateurs, à rester à votre poste, jusques que nous jouissions d’une paix stable, et que la Republique, soit affermie, sur les fondements inébranlables que vous avoient posée ». Soubeiràn (présid.) [et 1 signature illisible]. h La Société populaire de la Calm félicite la Convention sur son décret du 18 floréal et s’indigne de l’attentat contre les représentants (2) . Q) C 309, pl. 1205, p. 6. (2) Bin, 11 mess, (suppl1). 1 La Commune et la Société populaire du Mas d’Azil félicitent la Convention et s’indignent de l’attentat contre les représentants (1) . 3 [La Sté popul. de Meyrueis à la Conv.; 15 prair. II] (2). « Citoyens Représentans La justice et la probité sont à l’ordre du jour, et il existe encore parmi nous des monstres qui veulent arracher la vie aux dignes représentans qui ont proclamé les vertus. La mort des Marat, des Chaliers ne leur Suffisent pas, les mannes de ces héros n’ont pû encore assouvir leur rage sanguinaire, c’est sur 2 des plus fermes appuis de la République qu’ils dirigent leurs coups, C’est Robespierre et Collot d’Herbois, qu’ils ont choisy pour leur victime. Cette nouvelle affreuse nous a glacés d’effroy, l’indignation la plus vive s’est manifestée dans tous les esprits [,] des sentiments d’horreur étoient gravés sur le front de tous les citoyens, Le nom de l’infame Admirai redoubloit leur courroux, tandis que l’action héroïque de l’immortel Geoffroy excitoit leur admiration; tous envioient sa blessure, et touts auroient voulû achepter a ce prix, la douce satisfaction de sauver un représentant. Eloignés de Paris nous ignorons peut-être une partie des complots, mais si leur trame osoit s’étendre jusques sur nos montagnes, nôtre vigilance sauroit bientôt en découvrir touts les fils, et les meneurs ne tarderoient pas à périr sur l’echafaud. Rèposès vous, Dignes Représentans, sur notre zèle, reposés vous sous l’egide protectrice de l’etre suprême, celui dont vous venès de proclamer solemnellement l’existance, ne permettra pas qu’on attente à vos jours. Mais aussi qu’ils tremblent les êtres immoraux qui prônant l’incrédulité réduisant l’erreur en système veulent persuader au peuple que l’ame n’est pas immortelle; la conséquence de leurs sophismës, est d’assimiler l’homme juste au scélérat, le but de leur raisonnement est de corompre la nature et de trouver dans la perte entière des mœurs la ruine* de la République H existoit encore dans nôtre commune un de ces livres perfides, que quelqu’homme pervers, osa y faire circuler; on l’a apporté au milieu de nôtre assemblée. La flamme la dévoré à linstant, et les cendres jettéës aü vent, ont emporté avec elles nôtre malédiction. Le même sort doit attendre l’auteur s’il vient à être connû, et si ses sectateurs continuent a exhaler sourdement leur venin, nous seront sourds à leurs croassements et nous crierons de plus fort vive l’être suprême, vive la République, vive la Montagne, S. et F.». [3 signatures illisibles]. (1) Bln, 11 mess, (suppl1) ; J. Sablier, n° 1403. (2) C 309, pl. 1205, p. 5. 214 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE S [La Sté popul. de St Côme à la Conv.; 26 flor II] (1). « Citoyens représentants, Vous avoit fondés, la liberté et l’égalité, sur la terre, de concert, avec tout nos braves montagnard, en vous communiquant, vos lumières respectifs, est cet nest que de cet ensembles, et du sommet de cette sainte montagne que peut jallir et sortir se parfait bonheur, qui doit nous faire couler des jours paisible et fortunés, epoque à laquelle, nous allons atteindre au 1er jour, grâce à votre courage énergique, et à la fermetté que vous avoient toujours déployés, contre les ennemis du bien public, preuve éclatante pour nous, cest celle, de tout les complots liberticides, que vous avoient dans toute les occasions découvert, et au meme instant déjouées, continués représentant, detre fermes, de punir le crime, et de rendre justice à l’innocence, La republique setablira sur des fondements innebranlable, et vous auroit la douce satisfaction d’avoir fait le bonheur, dune Republique composée de 25 millions d’individus, qui vous bénirons, vous et vos decendans. Nous avons une preuves convainquante, et nous nen avions jamais doutés, que la justice été à lordre du jour parmi vous, notre petite commune à donné le jour, à ladjudant general, Chef de brigade Boissier, prés larmée des Piren-nées orientalle, nous ne savons comment et par quelle fatalité, il sut trouva, au rang des officiers genereaux suspects, et comme tel il fut Suspendu de ses fonctions, Nous vous dirons en véritable républicain, que cette nouvelles nous rouvrit des playes quelles netoit pas encore cicatrisée, devoir que les trahisons veillés jour et nuit, pour nous enlever nos meilleurs soutiens, mais nous nous dîmes en nous mêmes, tout campagnard que nous sommes, nous avons une sainte montagne, et un comités de Salut Public, dou sort toute la lumière et l’équité, necessaire pour faire le bonheur de ces fidelles mendatàires et rendre à la Republique, un de ses plus intégrés deffenseur, cette idée flateuse nous consollés, et nous vous assurons daprés cella, que dans la réintégration de ladjudant général Boissier, par le commités de Salut Public, nous y avons senti toute la joye de ces concitoyens, mais celles des vrai républicains qui est plus pure, en voyant qu’il été rendu, à nos armée un de ses plus zellé deffenseur, Nous vous exortons législateurs, à rester à votre poste, jusques que nous jouissions d’une paix stable, et que la Republique, soit affermie, sur les fondements inébranlables que vous avoient posée ». Soubeiràn (présid.) [et 1 signature illisible]. h La Société populaire de la Calm félicite la Convention sur son décret du 18 floréal et s’indigne de l’attentat contre les représentants (2) . Q) C 309, pl. 1205, p. 6. (2) Bin, 11 mess, (suppl1). 1 La Commune et la Société populaire du Mas d’Azil félicitent la Convention et s’indignent de l’attentat contre les représentants (1) . 3 [La Sté popul. de Meyrueis à la Conv.; 15 prair. II] (2). « Citoyens Représentans La justice et la probité sont à l’ordre du jour, et il existe encore parmi nous des monstres qui veulent arracher la vie aux dignes représentans qui ont proclamé les vertus. La mort des Marat, des Chaliers ne leur Suffisent pas, les mannes de ces héros n’ont pû encore assouvir leur rage sanguinaire, c’est sur 2 des plus fermes appuis de la République qu’ils dirigent leurs coups, C’est Robespierre et Collot d’Herbois, qu’ils ont choisy pour leur victime. Cette nouvelle affreuse nous a glacés d’effroy, l’indignation la plus vive s’est manifestée dans tous les esprits [,] des sentiments d’horreur étoient gravés sur le front de tous les citoyens, Le nom de l’infame Admirai redoubloit leur courroux, tandis que l’action héroïque de l’immortel Geoffroy excitoit leur admiration; tous envioient sa blessure, et touts auroient voulû achepter a ce prix, la douce satisfaction de sauver un représentant. Eloignés de Paris nous ignorons peut-être une partie des complots, mais si leur trame osoit s’étendre jusques sur nos montagnes, nôtre vigilance sauroit bientôt en découvrir touts les fils, et les meneurs ne tarderoient pas à périr sur l’echafaud. Rèposès vous, Dignes Représentans, sur notre zèle, reposés vous sous l’egide protectrice de l’etre suprême, celui dont vous venès de proclamer solemnellement l’existance, ne permettra pas qu’on attente à vos jours. Mais aussi qu’ils tremblent les êtres immoraux qui prônant l’incrédulité réduisant l’erreur en système veulent persuader au peuple que l’ame n’est pas immortelle; la conséquence de leurs sophismës, est d’assimiler l’homme juste au scélérat, le but de leur raisonnement est de corompre la nature et de trouver dans la perte entière des mœurs la ruine* de la République H existoit encore dans nôtre commune un de ces livres perfides, que quelqu’homme pervers, osa y faire circuler; on l’a apporté au milieu de nôtre assemblée. La flamme la dévoré à linstant, et les cendres jettéës aü vent, ont emporté avec elles nôtre malédiction. Le même sort doit attendre l’auteur s’il vient à être connû, et si ses sectateurs continuent a exhaler sourdement leur venin, nous seront sourds à leurs croassements et nous crierons de plus fort vive l’être suprême, vive la République, vive la Montagne, S. et F.». [3 signatures illisibles]. (1) Bln, 11 mess, (suppl1) ; J. Sablier, n° 1403. (2) C 309, pl. 1205, p. 5.