SÉANCE DU 8 THERMIDOR AN II (26 JUILLET 1794) - N()s 3-6 523 Vous otés aux ennemis du peuple jusques aux plus petits moyens de lui nuire; et sans doute que bientôt ils seront anéantis, ou par les armées de la Liberté, ou par le glaive de la Loi ou bien par la rage et le désespoir qui les déchire. Vous savés le bezoin que vous faites, vous voyez combien vous êtes précieux au peuple. C’est assez vous en dire; méritez ses bénédictions en exterminant ses ennemis et en restant à votre poste; qu’and à nous, nous continuons à moissonner nos récoltes, et certainement elles sont belles; nous les partagerons avec bien du plaisir avec nos frères les Républicains, comme nous avons fait précédemment; mais, ce qui nous fait tant de plaisir, c’est que nous sommes assurés qu’ils recevront le grain que nous leur envoyons grâce à la Loi du 8e messidor qui nous autho-rise à savoir nos resources en grains, et va répendre la joye et l’abondance dans toute la République. Nous ne recevons plus le Buletin. nous vous le demandons, afin de n’être pas trompés par des fausses nouvelles et savoir ce quil faut faire pour seconder vos vues bienfaisantes et vous aider à consolider la Liberté et l’égalité ». JONQUIÈRES [présid .), BOUDON ( secrét .). 3 La société populaire de la commune de Lepe-letier, ci-devant Saint-Fargeau, département de l’Yonne, écrit à la Convention nationale que le représentant du peuple Maure a passé dans ce district, et que ses bons exemples, sa morale simple, ses instructions paternelles et touchantes lui ont mérité l’estime, la reconnoissance et les regrets du peuple. Renvoyé au comité de salut public (l). [La Sté popul. de la Comm. de Lepel[e]tier, cy -devant Saint-fargeau, à la Conv., s.d.J (2). Représentans du peuple Nous avions dit au peuple ce que sont les montagnards de la convention nationale, mais Maure est venu les faire connoitre par lui-même, il a passé dans ce district de saint-fargeau quelques jours. tous les instans en ont été précieux pour la liberté ! citoyens représentans, votre collègue est un digne missionnaire de la révolution : il en a peint tous les avantages, par une morale simple, par des instructions paternelles et touchantes qui ont produit un grand effet. il s’annime de sentimens si vrais, si naturels, qu’il fait passer la conviction dans l’âme de ceux-là même qui n’aiment pas l’égalité et la liberté. il a montré ici dignité, sévérité, justice et bonté. le peuple a vu que les vrays montagnards sont ses seuls amis, et des sources de vertus, il a eu la joye de posséder ce brave représentant avec nous; et nous avons exprimé, avec lui, de vifs regrets causés par son départ. LEBÈGUE [secrét.), ReB0ULLECIEr(?) (présid.). [lj P.V., XLII, 184. Bm, 15 therm. (lersuppll). (2) C 314, pl. 1255, p. 50. 4 La société populaire de Villiers-le-Bel, district de Gonesse, département de Seine-et-Oise, annonce avoir célébré une fête en réjouissance des grandes victoires remportées sur les tyrans, fruits des glorieux travaux de la Convention, à laquelle elle adresse ses hommages. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [La Sté Popul. de Villiers-le bel à la Conv. ; 24 Mess. W ( 2). Citoyens Représentans Au récit des grandes victoires que les troupes de la République viennent de remporter sur les tyrans coalisés, la Société populaire de Villiers-le-bel, s’empresse de vous féliciter; Bien convaincue que nos succès sont les fruits de vos glorieux travaux, et du courage intrépide de nos vaillants guerriers, nous avons, dans les transports de notre joie, fait une fête Décadi dernier pour les célébrer. Tous nos bons campagnards, les corps constitués à notre tête y ont assistés, la joie dans le cœur, et la gaieté peinte sur le visage. L’air a retenti d’hymnes patriotiques et guerriers, et de cris réitérés de Vive la République, Vive la Convention, gloire immortelle à la Montagne qui a sauvé la france. Le reste de la journée s’est passé dans les plaisirs innocents de la dance. LASSIMONIE (présid.), MICHEL (secrét.). 5 La société populaire de Marck(3) félicite la Convention nationale d’avoir déjoué les complots liberticides des factieux, et d’avoir mis la vertu à la place du crime, en rendant un hommage aussi pur que juste à l’Etre suprême. Elle lui témoigne sa reconnoissance de ses glorieux travaux, et lui demande pour tenir ses séances la grange du ci-devant presbytère, qui, dit-elle, arrangée et embellie des emblèmes des hommes libres, suffira à des citoyens qui ne possédèrent jamais de superfluités. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité des domaines (4). 6 La société populaire du Monastier, département de la Haute -Loire, félicite la Convention nationale sur ses travaux, lui rend un témoignage avantageux des opérations du représentant du peuple, Guyardin, envoyé dans le défi) P.V., XLII, 184. 2 C 314, pl. 1255, p. 51. (31 Pas-de-Calais. (4) P.V., XLII, 185. SÉANCE DU 8 THERMIDOR AN II (26 JUILLET 1794) - N()s 3-6 523 Vous otés aux ennemis du peuple jusques aux plus petits moyens de lui nuire; et sans doute que bientôt ils seront anéantis, ou par les armées de la Liberté, ou par le glaive de la Loi ou bien par la rage et le désespoir qui les déchire. Vous savés le bezoin que vous faites, vous voyez combien vous êtes précieux au peuple. C’est assez vous en dire; méritez ses bénédictions en exterminant ses ennemis et en restant à votre poste; qu’and à nous, nous continuons à moissonner nos récoltes, et certainement elles sont belles; nous les partagerons avec bien du plaisir avec nos frères les Républicains, comme nous avons fait précédemment; mais, ce qui nous fait tant de plaisir, c’est que nous sommes assurés qu’ils recevront le grain que nous leur envoyons grâce à la Loi du 8e messidor qui nous autho-rise à savoir nos resources en grains, et va répendre la joye et l’abondance dans toute la République. Nous ne recevons plus le Buletin. nous vous le demandons, afin de n’être pas trompés par des fausses nouvelles et savoir ce quil faut faire pour seconder vos vues bienfaisantes et vous aider à consolider la Liberté et l’égalité ». JONQUIÈRES [présid .), BOUDON ( secrét .). 3 La société populaire de la commune de Lepe-letier, ci-devant Saint-Fargeau, département de l’Yonne, écrit à la Convention nationale que le représentant du peuple Maure a passé dans ce district, et que ses bons exemples, sa morale simple, ses instructions paternelles et touchantes lui ont mérité l’estime, la reconnoissance et les regrets du peuple. Renvoyé au comité de salut public (l). [La Sté popul. de la Comm. de Lepel[e]tier, cy -devant Saint-fargeau, à la Conv., s.d.J (2). Représentans du peuple Nous avions dit au peuple ce que sont les montagnards de la convention nationale, mais Maure est venu les faire connoitre par lui-même, il a passé dans ce district de saint-fargeau quelques jours. tous les instans en ont été précieux pour la liberté ! citoyens représentans, votre collègue est un digne missionnaire de la révolution : il en a peint tous les avantages, par une morale simple, par des instructions paternelles et touchantes qui ont produit un grand effet. il s’annime de sentimens si vrais, si naturels, qu’il fait passer la conviction dans l’âme de ceux-là même qui n’aiment pas l’égalité et la liberté. il a montré ici dignité, sévérité, justice et bonté. le peuple a vu que les vrays montagnards sont ses seuls amis, et des sources de vertus, il a eu la joye de posséder ce brave représentant avec nous; et nous avons exprimé, avec lui, de vifs regrets causés par son départ. LEBÈGUE [secrét.), ReB0ULLECIEr(?) (présid.). [lj P.V., XLII, 184. Bm, 15 therm. (lersuppll). (2) C 314, pl. 1255, p. 50. 4 La société populaire de Villiers-le-Bel, district de Gonesse, département de Seine-et-Oise, annonce avoir célébré une fête en réjouissance des grandes victoires remportées sur les tyrans, fruits des glorieux travaux de la Convention, à laquelle elle adresse ses hommages. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [La Sté Popul. de Villiers-le bel à la Conv. ; 24 Mess. W ( 2). Citoyens Représentans Au récit des grandes victoires que les troupes de la République viennent de remporter sur les tyrans coalisés, la Société populaire de Villiers-le-bel, s’empresse de vous féliciter; Bien convaincue que nos succès sont les fruits de vos glorieux travaux, et du courage intrépide de nos vaillants guerriers, nous avons, dans les transports de notre joie, fait une fête Décadi dernier pour les célébrer. Tous nos bons campagnards, les corps constitués à notre tête y ont assistés, la joie dans le cœur, et la gaieté peinte sur le visage. L’air a retenti d’hymnes patriotiques et guerriers, et de cris réitérés de Vive la République, Vive la Convention, gloire immortelle à la Montagne qui a sauvé la france. Le reste de la journée s’est passé dans les plaisirs innocents de la dance. LASSIMONIE (présid.), MICHEL (secrét.). 5 La société populaire de Marck(3) félicite la Convention nationale d’avoir déjoué les complots liberticides des factieux, et d’avoir mis la vertu à la place du crime, en rendant un hommage aussi pur que juste à l’Etre suprême. Elle lui témoigne sa reconnoissance de ses glorieux travaux, et lui demande pour tenir ses séances la grange du ci-devant presbytère, qui, dit-elle, arrangée et embellie des emblèmes des hommes libres, suffira à des citoyens qui ne possédèrent jamais de superfluités. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité des domaines (4). 6 La société populaire du Monastier, département de la Haute -Loire, félicite la Convention nationale sur ses travaux, lui rend un témoignage avantageux des opérations du représentant du peuple, Guyardin, envoyé dans le défi) P.V., XLII, 184. 2 C 314, pl. 1255, p. 51. (31 Pas-de-Calais. (4) P.V., XLII, 185. 524 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE partement, lui annonce que ce brave montagnard a dissipé par sa prudence et son énergie les troubles excités dans divers cantons par de vils suppôts de Pitt et de Cobourg; que par ses sages dispositions, la force armée a détruit des rassemblemens de prêtres réfractaires et de volontaires déserteurs; que les premiers ont subi la peine due à leurs forfaits, et que les volontaires pris rejoignent leurs drapeaux, tandis que le reste des déserteurs se rend avec confiance; enfin que Guyardin a, par ses discours énergiques, élevé l’esprit public et retracé les principes et les vertus des vrais républicains. Insertion au bulletin, et renvoi au comité de salut public (l). [La Sté Popul. du Monastier à la Conv. et au C. de S. P.; Monastier, 10 Mess. Il] (2) Représentants du Peuple français; du sein de la Montagne de La Convention Natio-nalle est sortie la Constitution Républiquaine ; C’est du haut de cette Montagne que vous en consolidés chaque jour les bases immuables. La société populaire du Monastier vous félicite sur vos glorieux travaux; elle vous invite de ne descendre de la montaigne, que lorsqu’ils seront tout à fait terminés, elle a eu déjà l’avantage de vous témoigner le bien que la présence de votre digne collègue, Reynaud, avait opérée dans nos contrées; Elle vient aujourd’huy vous rendre un témoignage non moins éclatant pour les opérations de son successeur et collègue Guyardin ; Les moyens qu’il a employés pour apaiser les troubles, que des malveillans, vils suppôts de Pith et de Cobourg voulaient propager dans divers cantons, justifient plai-nement la mission du brave Montagnard Guyardin. Nous l’avons vu surtout accompagnant l’armée du Mézenc et la suivre jusques dans les repaires des calotins réfractaires, des volontaires déserteurs, sans doutte par leurs abominables machinations; l’ordre établi par le Représentant a eu tout le succès possible. Les prêtres ont subi le châtiment dû à leurs semblables ; les volontaires pris rejoignent leurs drapaux. La conduitte de Guyardin a été telle, qu’après la rentrée de l’armée, les volontaires déserteurs se rendent avec confiance, devers les Municipalités. tout enfin se ressent de ses bienfaits, et de ceux de la Convention Nationalle qu’il représente. Sa présence au sein de notre société n’a fait que ranimer nos efforts pour la dissolution entière de tout parti liberticide; ses discours énergiques nous ont retracé la route des principes des vrais Républi-quains, des vertus civiques et patriotiques. L’hommage sans fard que nous rendons à votre digne collègue, est le tribut dû aux travaux de la Convention Nationalle; Nous avons répété, en sa présence le serment chéri des Français régénérés, de Vivre libres, ou de mourir... Vive La République... Vive la Convention Nationalle ! j.f. Julien {présid .), Debruy fils ( secrét .), Boutin (secrét. ) (l) P.V., XLII, 185. Mentionné par J. Fr., n° 670. (2) C 314, pl. 1255, p. 56. 7 L’agent national du district de Marseille annonce à la Convention qu’il a été vendu dans ce district depuis le 12 ventôse jusqu’au 28 prairial, pour 1.367.870 liv. de biens d’émigrés, qui n’avoient été estimés que 735.613 liv. 19 sous. Il annonce aussi que tous les citoyens rendent mille actions de grâces du choix particulier que la Convention a fait en leur faveur du représentant du peuple Maignet, dont le caractère vraiment républicain ranime tous les esprits, et échauffe tous les cœurs de l’amour ardent des lois et de la justice. Insertion au bulletin, et renvoi aux comités des domaines et de salut public (l). 8 La société populaire et le conseil -général de la commune de Marboz, département de l’Ain, prient la Convention nationale d’agréer leurs félicitations en signe de reconnoissance de ses décrets, tous aussi justes que sages. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 9 La société populaire de Montanax (3) écrit à la Convention nationale pour lui faire part du résultat des travaux des ateliers de salpêtre et des armes établis dans cette commune, annonce que déjà 500 livres de salpêtre ont été envoyées au district; que 228 baïonnettes ont été fabriquées, et que les deux ateliers continueront leurs travaux avec zèle et activité. Insertion au bulletin, et renvoi à la commission des poudres et salpêtres (4). 10 Les administrateurs du district de Morta-gne, département de l’Orne, écrivent à la Convention nationale que des biens d’émigrés estimés 37,363 liv. 10 sous ont été vendus 120,470 liv. Insertion au bulletin, renvoi au comité des domaines nationaux (5). (1) P.V., XLII, 185. Bin, 15 therm. (1er suppl1). 2 P.V., XLII, 186. (3 j Pour Montanay (Ain) ? 4 P.V., XLII, 186. (5) P.V., XLII, 186. Bin, 15 therm. (1er suppl1). 524 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE partement, lui annonce que ce brave montagnard a dissipé par sa prudence et son énergie les troubles excités dans divers cantons par de vils suppôts de Pitt et de Cobourg; que par ses sages dispositions, la force armée a détruit des rassemblemens de prêtres réfractaires et de volontaires déserteurs; que les premiers ont subi la peine due à leurs forfaits, et que les volontaires pris rejoignent leurs drapeaux, tandis que le reste des déserteurs se rend avec confiance; enfin que Guyardin a, par ses discours énergiques, élevé l’esprit public et retracé les principes et les vertus des vrais républicains. Insertion au bulletin, et renvoi au comité de salut public (l). [La Sté Popul. du Monastier à la Conv. et au C. de S. P.; Monastier, 10 Mess. Il] (2) Représentants du Peuple français; du sein de la Montagne de La Convention Natio-nalle est sortie la Constitution Républiquaine ; C’est du haut de cette Montagne que vous en consolidés chaque jour les bases immuables. La société populaire du Monastier vous félicite sur vos glorieux travaux; elle vous invite de ne descendre de la montaigne, que lorsqu’ils seront tout à fait terminés, elle a eu déjà l’avantage de vous témoigner le bien que la présence de votre digne collègue, Reynaud, avait opérée dans nos contrées; Elle vient aujourd’huy vous rendre un témoignage non moins éclatant pour les opérations de son successeur et collègue Guyardin ; Les moyens qu’il a employés pour apaiser les troubles, que des malveillans, vils suppôts de Pith et de Cobourg voulaient propager dans divers cantons, justifient plai-nement la mission du brave Montagnard Guyardin. Nous l’avons vu surtout accompagnant l’armée du Mézenc et la suivre jusques dans les repaires des calotins réfractaires, des volontaires déserteurs, sans doutte par leurs abominables machinations; l’ordre établi par le Représentant a eu tout le succès possible. Les prêtres ont subi le châtiment dû à leurs semblables ; les volontaires pris rejoignent leurs drapaux. La conduitte de Guyardin a été telle, qu’après la rentrée de l’armée, les volontaires déserteurs se rendent avec confiance, devers les Municipalités. tout enfin se ressent de ses bienfaits, et de ceux de la Convention Nationalle qu’il représente. Sa présence au sein de notre société n’a fait que ranimer nos efforts pour la dissolution entière de tout parti liberticide; ses discours énergiques nous ont retracé la route des principes des vrais Républi-quains, des vertus civiques et patriotiques. L’hommage sans fard que nous rendons à votre digne collègue, est le tribut dû aux travaux de la Convention Nationalle; Nous avons répété, en sa présence le serment chéri des Français régénérés, de Vivre libres, ou de mourir... Vive La République... Vive la Convention Nationalle ! j.f. Julien {présid .), Debruy fils ( secrét .), Boutin (secrét. ) (l) P.V., XLII, 185. Mentionné par J. Fr., n° 670. (2) C 314, pl. 1255, p. 56. 7 L’agent national du district de Marseille annonce à la Convention qu’il a été vendu dans ce district depuis le 12 ventôse jusqu’au 28 prairial, pour 1.367.870 liv. de biens d’émigrés, qui n’avoient été estimés que 735.613 liv. 19 sous. Il annonce aussi que tous les citoyens rendent mille actions de grâces du choix particulier que la Convention a fait en leur faveur du représentant du peuple Maignet, dont le caractère vraiment républicain ranime tous les esprits, et échauffe tous les cœurs de l’amour ardent des lois et de la justice. Insertion au bulletin, et renvoi aux comités des domaines et de salut public (l). 8 La société populaire et le conseil -général de la commune de Marboz, département de l’Ain, prient la Convention nationale d’agréer leurs félicitations en signe de reconnoissance de ses décrets, tous aussi justes que sages. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 9 La société populaire de Montanax (3) écrit à la Convention nationale pour lui faire part du résultat des travaux des ateliers de salpêtre et des armes établis dans cette commune, annonce que déjà 500 livres de salpêtre ont été envoyées au district; que 228 baïonnettes ont été fabriquées, et que les deux ateliers continueront leurs travaux avec zèle et activité. Insertion au bulletin, et renvoi à la commission des poudres et salpêtres (4). 10 Les administrateurs du district de Morta-gne, département de l’Orne, écrivent à la Convention nationale que des biens d’émigrés estimés 37,363 liv. 10 sous ont été vendus 120,470 liv. Insertion au bulletin, renvoi au comité des domaines nationaux (5). (1) P.V., XLII, 185. Bin, 15 therm. (1er suppl1). 2 P.V., XLII, 186. (3 j Pour Montanay (Ain) ? 4 P.V., XLII, 186. (5) P.V., XLII, 186. Bin, 15 therm. (1er suppl1).