298 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE au milieu des plus grands périls, daignez en recevoir les sentimens de notre vive reconnaissance, la prospérité publique sera étemelle, la paix est le terme de vos glorieux travaux ». Chemin ( présid .), Machebeuf ( secrét .), Bros-son, Retait, Retait, Machebeuf [et 13 signatures illisibles.]. 18 Le comité de surveillance de la commune de Lisieux (1) annonce à la Convention nationale, que ses concitoyens ont fait à la patrie différentes offrandes qui se montent à 283 paires de bas, 575 paires de souliers et 196 chemises. Il ajoute que l’énergie du peuple de Lisieux s’est principalement développée depuis l’immortel décret qui a établi la République; qu’il secondera de tous ses moyens la montagne et l’exécution des lois qui en émanent; que grâces à la sagesse du comité de salut public, il voit dans un avenir prochain la chûte de tous les tyrans; que tout concourt à leur anéantissement, et que la commune de Lisieux fournira par décade entre 4 ou 5 quintaux de salpêtre. Il termine par inviter la Convention à rester à son poste jusqu’à l’entière destruction despotique. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoi à la commission des poudres et salpêtres (2). 19 La société populaire de la commune d’Unité-sur-Reyssouze (3), district de Pont-de-Vaux, département de l’Ain, écrit à la Convention qu’elle a trouvé dans les idoles de la superstition des matériaux dans le cas de résister à la main destructive du temps, et qu’elle a construit un monument qui transmettra à la postérité son union et son attachement à la Convention nationale, au nom de laquelle la première pierre à été posée. Elle envoie le plan et la description de ce monument, ainsi que le procès-verbal de la cérémonie qui a eu lieu à son occasion. Elle annonce que l’église est convertie en temple de la raison; que les fêtes décadaires sont célébrées au son des instrumens champêtres et de la manière la plus agréable et la plus utile au peuple; que les cloches sont envoyées à la fonderie; que les contributions se paient exactement; que les étangs sont déssé-chés et mis en valeur, et que les travaux du salpêtre sont en activité. Elle ajoute qu’elle a envoyé au magasin du district de Pont-de-Vaux 19 chemises, 22 pai-des de bas et 2 paires de souliers. (1) Calvados. (2) P.V., XXXIX, 7. B