(Assemblée nationale. ] ARCHIVES PARLEMENTA IRES, 418 dits baux, s'ils doivent durer encore plus de douze années. « A l’égard dos contre-lettres qui seront passées, soit dans les baux, soit sur d’autres actes et contrats, les droits en seront perçus à raison des effets qui en résulteront ; savoir : _ « Sur le pied de la quatrième section des actes simples, lorsqu’il s’agira seulement de réduire ou de modifier les conventions stipulés par des actes antérieurs qui auront été enregistrés ; « Et à raison dû triple des droits fixés par le présent tarif, sur toutes les sommes et valeurs que_la contre-lettre ajoutera aux conventions antérieurement arrêtées par des actes en forme. « Pour tous les actes de la première classe dont les sommes et valeurs n’excéderont pas 50 livres, i! ne sera perça que la moitié du droit fixé pour 100 livres dans chaque division. * M. M©vS©sb, député du Vermandois, absent par congé, demande une prolongation de quinze jours. L'Assemblée la lai accorde. Il est fait lecture d’urie lettre du maire de Paris, qui annonce la vente de deux maisons nationales, situées : la première, rue, Sainte-Àvoye, louée 1,200 livres, estimée 1-4,500 livres, adjugée 20,500 livres ; la seconde, rue Serpente, louée 500 livres, estimée 8,250 livres, adjugée 16,400 livres. M. etc Menou, membre du comité d'aliénation, propose deux projets de décret, portant vente de différents biens nationaux à la municipalité d’Orléans : l’Assemblée les adopte ainsi qu’il suit : PREMIER DÉCRET. L’Assemblée nationale, sur le rapport qui lui a été fait, par son comité d’aliénation des domaines nationaux, de la soumission de la municipalité d'Orléans, faite le 10 juillet dernier, en exécution de la délibération prise par le conseil général de la commune de cette ville, le 9 avril 1790, pour, et en conséquence des décrets des 17 mars et 14 mai derniers, acquérir, entre autres domaines nationaux, ceux dont l’état est annexé à la minute du procès-verbal de ce jour, ensemble les estimations faite desdils biens, les 14, 15 et 16 de ce mois, en conformité de l’instruction décrétée le 31 mai dernier -, (i Déclare vendre à la municipalité d’Orléans, département du Loiret, les biens compris dans ledit état, situes district de Bois-Commun, municipalité du même lieu, aux charges, clauses et conditions portées par le même décret du 14 mai dernier, et pour le prix de 141,507 livres 7 sous 6 deniers, ainsi qu’il est porté par les procès-verbaux d’estimation, et évaluation, payable de la manière déterminée par le môme décret. » DEUXIÈME DÉCHET. ‘-L’Assemblée nationale, sur le rapport qui lui a été fait, par son comité de l'aliénation des domaines nationaux, de la soumission de la ville d’Orléans, laite le 19 juillet, en ox