[(Convention nationale.*] 'ASïCffl'VfiS «HffifâHWÏMRIS. 1 jt* , fS& lia discussion sur k>3 écoles primaires est ajournée au premier jour de la deuxième décade. IIL Compte rendu des Annales patriotiques et littéraires (1). La section de Mucius Sceevola se présente au sein de T Assem blée. L'orateur prie la Convention d’ajouter à tous ses bienfaits, le bienfait plus grand encore de �instruction jrablique. Leux jeunes enfants de cette section ont récité plusieurs traits de F histoire ancienne qui ont été applaudis par rassemblée et les tribunes. Danton. Il faut des armes à ceux qui peuvent en porter, de l’instruction à l’ enfance, car l’ins-truetion est le pain de la raison. Notre Révolu¬ tion, fondée sur la justice, T-est aussi sur les lumières. Mettons le flambeau de Finstruction face à face du vice, et que celui-ci recule. Si la Grèce a eu ses jeux olympiques, que les fêtes sans-culottides soient célébrées chez nous avec la plus grande pompe; qu’à ces époques solen¬ nelles une députation de tous les départements se réunisse au même lieu ; que le Champ-de-Mars devienne un temple à la liberté; que tous les arts s’empressent à l'embellir, et que dans cette grande réunion d’hommes libres, l’étranger, frappé d’admiration pour nos travaux et nos succès, porte dans son pays le récit de tant de merveilles. Cambon, Lecointe-Puyraveau, Thuriot ont appuyé la proposition de Danton, et après une légère discussion, la Convention a décrété qu’aux jours .sans-culottides, les Français se réuniraient par députation dans un même lieu pour célé¬ brer les grandes commémorations de la Révolu¬ tion. Elle décrète aussi que le comité d’instruc¬ tion publique fera «on rapport le primidi de la seconde décade et qu’il présentera un mode d’exécution de ces fêtes nationales. IV Compte rendu du Mercure universel (2). La section de Mucius Scœvola vient réclamer rétablissement et l’organisation de Finstruetion publique. L'orateur. Nous vous demandons le plus promptement de mettre les éeoles primaires en activité, afin de faire exécuter enfin cette su¬ blime Constitution républicaine qui doit faire le bonheur de la République. Législateurs, c’est l’ignorance qui nous tue; donnez-nous Finstruc-(1) Annales patriotiques et littéraires [n° 330 du 7 frimaire an II (mercredi 27 novembre 1793), p. 1527, col. 2J. fSS) Mercure universel (A u 7 frimaire an II { mer¬ credi 27 novembre 1793), p. 109, col. 2. tien. Elle seule peut former des ‘hommes, des républicains et sauver la liberté. Les jeunes élèves de cette section réclament cette instruction qui seule nous fera aimer vos lois, la patrie et chérir nos devoirs. L'un de ces élèves récite à la Convention nationale le trait consacré par l’histoire de Mucius Scœvola qui .plongea sa main dans un brasier pour la punir d’avoir manqué le tyran Porsenna. Danton. A peine sortis des bras de leurs mères ces jeunes élèves vous demandent de l’instruc¬ tion publique. Fis sentent que les lumières «ont à la raison et à l’âme ce que le pain est à la vie du corps, car les lumières sont le pain de la raison. Nous avons fondé la Révolution sur la justice-; il faut la consolider par les lumières. C’est au flambeau de la raison et des lumières que doit s’allumer le flambeau sacré de la liberté; c’est par les lumières que nous achèverons d’extirper les préjugés et qu’ après les avoir vaincus dans nos foyers nous pourrons les détruire dans le monde entier. • Je demande que les hommes les plus instruits, que les meilleurs citoyens soient invités à s’oc¬ cuper sans relâche de l’éducation publique. Après quelques débats, l’Assemblée renvoie toutes les propositions au comité -et décrète que primidi de la seconde décade elle .s’occupera de suite de l’éducation publique, toutes affaires cessantes. ANMEXE iV 2 4 la sétutee «le la .Convention nationale du S frimaire an Kl (Mardi, SG novembre 1993). Compterendu, par divers journaux, de la motion de Aanton relative au rapport à faire sur la eonjuratioa dénoncée à la Convention (1). I. Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (2). Un ci-devant prêtre, admis à la barre, y pro¬ nonce son abjuration. Danton réclame l’exécution du décret de la Convention qui porte que les prêtres, qui vou¬ dront abjurer, s’adresseront à un comité nommé à cet effet. Son objet est surtout de ne tolérer aucun sujet de distraction des grands intérêts qui sollicitent l’attention des représentants du peuple. Il demande en conséquence que la Conven¬ tion s’occupe uniquement de donner des résul¬ tats au peuple. Il propose, dans cet objet, de décréter que les comités réunis de Salut public et de sûreté générale feront leur rapport sur la (Ij Voy. ei-dessus, .même séance, ip.