SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 315 CCY [La Sté popul. de Craon, à la Conv.; 20 germ. II] CD-« Citoyens représentans, Tandis que vous vous occupez sans relâche à établir le règne de l’égalité sur des bases inébranlables, quand au midy et au nord des légions de héros cimentent au prix de leur sang la gloire de la République, quand, dans la Vendée, des armées victorieuses font triompher la cause de la liberté sur les débris du fanatisme expirant, il se trouve donc encore des âmes assez féroces pour oser attenter à la souveraineté nationale et à ses dignes mandataires, ce que n’ont encore pu depuis deux ans les efforts combinés des tyrans coalisés de l’Europe, a failli être l’ouvrage de la plus infernale conjuration; c’était sous le manteau hypocrite du patriotisme que ces monstres ourdissaient le plus affreux des complots; c’était dans l’ombre du mystère qu’ils aiguisaient les poignards qui devaient déchirer le sein de la patrie et de ses plus zélés défenseurs. Quel est le républicain qui ne frémisse d’indignation et de rage en apprenant cette nouvelle conspiration. Grands Dieux ! c’était sur vous que devaient se porter les premiers coups ! les Jacobins, tous les patriotes devaient être massacrés, et les départements inondés du plus pur sang des Français; tirons un voile épais sur cette scène d’horreur, pour venir vous féliciter de votre énergie, de votre courage et de votre infatigable activité. Encore une fois, dignes représentans, vous venez de sauver la patrie; peu s’en est fallu que la France libre fut replongée pour jamais sous le joug de la plus affreuse servitude, mais un génie tutélaire qui sans cesse veille sur sa conservation l’a garantie du plus noir des attentats. Quelles actions de grâce ne vous devons nous pas de vos glorieux travaux, d’affermir la prospérité publique en faisant tomber toutes les têtes conspiratrices, purger le sol de la liberté de tous les traîtres qui le souillent et qui tenteraient de nouveau de porter une main sacrilège sur vous. Que les égoïstes et les modérés tremblent, leur criminelle insouciance pour la chose publique en est le premier assassin; que les fédéralistes, les royalistes et les intrigans à pantalons et bonnets rouges frémissent, qu’ils se convainquent enfin que les vrais français veulent être libres, qu’ils périront tous mille fois plutôt que de ramper sous la tyrannie des rois; nous venons de renouveler ce serment solennel, pas un de nous ne sera parjure. Continuez, sages législateurs, à bien mériter de la patrie, la confiance publique vous investit; de notre côté nous surveillerons les traîtres et les conspirateurs, fermes et inébranlables dans nos principes, nous saurons avec courage les démasquer et les livrer à la vengeance nationale; c’est par cette intelligence parfaite que nous (1) C 303, pl. 1104, p. 32. Mayenne ou Vienne. parviendrons à déjouer leurs trames criminelle; restez donc à votre poste dix ans même après la paix pour perpétuer la félicité publique, déjà nous vous y avons invités, nous réitérons encore aujourd’hui le même vœu en répétant mille fois : Vive la Montagne, vive la République une et indivisible. Doussault (présid.), Valet (secrét.) [et 34 signatures illisibles]. CCVI [La Sté popul. de Bourg, à la Conv.; 20 germ. U(l) « Citoyen président, Je t’adresse les sentiments bien prononcés de la société populaire de la commune de Bourg que je préside; les républicains qui la composent n’ont jamais dévié des principes. Dans toutes les circonstances ils se sont montrés les chauds amis de la liberté et de l’égalité. Cependant ils sont ignorés malgré les différentes adresses qu’ils ont faites à la Convention, ainsi que le conseil général de cette commune. Il y a peu de temps encore qu’elle a envoyé à la Convention la liste des dons qui ont été faits à la Société, et qui méritait, il semble, une place au Bulletin. Cette liste était accompagnée d’expressions les plus sincères et de félicitations sur la reprise de l’infâme Toulon. Pourquoi nos sentiments, notre amour pour la patrie, notre respect pour la représentation nationale, ne sont-ils pas connus dans toute la République. La Convention nationale est juste, elle ne peut laisser dans l’oubli de bons citoyens entièrement dévoués au salut de la patrie. S. et F. » Lafosse (présid.). [Bourg, . . . germ. IL] « Représentants du peuple français, Nous sommes idolâtres de la liberté, nous préférons la mort à l’esclavage, nous ne connaissons et ne voulons connaître d’autre souveraineté que celle du peuple français. Jugez donc, Législateurs, de notre indignation en apprenant l’exécrable complot prêt à éclater et que vous venez de déjouer avec tant d’énergie. Eh quoi ! il existait encore dans le sein de la France et même au milieu de vous d’audacieux conspirateurs qui avaient osé former le projet aussi abominable qu’extravagant de redonner des fers à une nation généreuse qui a tout sacrifié pour s’en délivrer ! Quelle horreur !... Mais déjà les têtes coupables de plusieurs de ces scélérats sont tombées sous le fer vengeur qui atteindra tous les traîtres; déjà leurs infâmes complices tremblent et vont subir le même sort. Ah ! que leur sang impur coule, qui jaillisse de toutes parts et fasse frémir tous ceux qui seraient tentés de les imiter; plus de pitié, plus d’indulgence, il y va du salut de la patrie. La (1) C 303, pl. 1104, p. 33, 34. Bec-d’Ambès. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 315 CCY [La Sté popul. de Craon, à la Conv.; 20 germ. II] CD-« Citoyens représentans, Tandis que vous vous occupez sans relâche à établir le règne de l’égalité sur des bases inébranlables, quand au midy et au nord des légions de héros cimentent au prix de leur sang la gloire de la République, quand, dans la Vendée, des armées victorieuses font triompher la cause de la liberté sur les débris du fanatisme expirant, il se trouve donc encore des âmes assez féroces pour oser attenter à la souveraineté nationale et à ses dignes mandataires, ce que n’ont encore pu depuis deux ans les efforts combinés des tyrans coalisés de l’Europe, a failli être l’ouvrage de la plus infernale conjuration; c’était sous le manteau hypocrite du patriotisme que ces monstres ourdissaient le plus affreux des complots; c’était dans l’ombre du mystère qu’ils aiguisaient les poignards qui devaient déchirer le sein de la patrie et de ses plus zélés défenseurs. Quel est le républicain qui ne frémisse d’indignation et de rage en apprenant cette nouvelle conspiration. Grands Dieux ! c’était sur vous que devaient se porter les premiers coups ! les Jacobins, tous les patriotes devaient être massacrés, et les départements inondés du plus pur sang des Français; tirons un voile épais sur cette scène d’horreur, pour venir vous féliciter de votre énergie, de votre courage et de votre infatigable activité. Encore une fois, dignes représentans, vous venez de sauver la patrie; peu s’en est fallu que la France libre fut replongée pour jamais sous le joug de la plus affreuse servitude, mais un génie tutélaire qui sans cesse veille sur sa conservation l’a garantie du plus noir des attentats. Quelles actions de grâce ne vous devons nous pas de vos glorieux travaux, d’affermir la prospérité publique en faisant tomber toutes les têtes conspiratrices, purger le sol de la liberté de tous les traîtres qui le souillent et qui tenteraient de nouveau de porter une main sacrilège sur vous. Que les égoïstes et les modérés tremblent, leur criminelle insouciance pour la chose publique en est le premier assassin; que les fédéralistes, les royalistes et les intrigans à pantalons et bonnets rouges frémissent, qu’ils se convainquent enfin que les vrais français veulent être libres, qu’ils périront tous mille fois plutôt que de ramper sous la tyrannie des rois; nous venons de renouveler ce serment solennel, pas un de nous ne sera parjure. Continuez, sages législateurs, à bien mériter de la patrie, la confiance publique vous investit; de notre côté nous surveillerons les traîtres et les conspirateurs, fermes et inébranlables dans nos principes, nous saurons avec courage les démasquer et les livrer à la vengeance nationale; c’est par cette intelligence parfaite que nous (1) C 303, pl. 1104, p. 32. Mayenne ou Vienne. parviendrons à déjouer leurs trames criminelle; restez donc à votre poste dix ans même après la paix pour perpétuer la félicité publique, déjà nous vous y avons invités, nous réitérons encore aujourd’hui le même vœu en répétant mille fois : Vive la Montagne, vive la République une et indivisible. Doussault (présid.), Valet (secrét.) [et 34 signatures illisibles]. CCVI [La Sté popul. de Bourg, à la Conv.; 20 germ. U(l) « Citoyen président, Je t’adresse les sentiments bien prononcés de la société populaire de la commune de Bourg que je préside; les républicains qui la composent n’ont jamais dévié des principes. Dans toutes les circonstances ils se sont montrés les chauds amis de la liberté et de l’égalité. Cependant ils sont ignorés malgré les différentes adresses qu’ils ont faites à la Convention, ainsi que le conseil général de cette commune. Il y a peu de temps encore qu’elle a envoyé à la Convention la liste des dons qui ont été faits à la Société, et qui méritait, il semble, une place au Bulletin. Cette liste était accompagnée d’expressions les plus sincères et de félicitations sur la reprise de l’infâme Toulon. Pourquoi nos sentiments, notre amour pour la patrie, notre respect pour la représentation nationale, ne sont-ils pas connus dans toute la République. La Convention nationale est juste, elle ne peut laisser dans l’oubli de bons citoyens entièrement dévoués au salut de la patrie. S. et F. » Lafosse (présid.). [Bourg, . . . germ. IL] « Représentants du peuple français, Nous sommes idolâtres de la liberté, nous préférons la mort à l’esclavage, nous ne connaissons et ne voulons connaître d’autre souveraineté que celle du peuple français. Jugez donc, Législateurs, de notre indignation en apprenant l’exécrable complot prêt à éclater et que vous venez de déjouer avec tant d’énergie. Eh quoi ! il existait encore dans le sein de la France et même au milieu de vous d’audacieux conspirateurs qui avaient osé former le projet aussi abominable qu’extravagant de redonner des fers à une nation généreuse qui a tout sacrifié pour s’en délivrer ! Quelle horreur !... Mais déjà les têtes coupables de plusieurs de ces scélérats sont tombées sous le fer vengeur qui atteindra tous les traîtres; déjà leurs infâmes complices tremblent et vont subir le même sort. Ah ! que leur sang impur coule, qui jaillisse de toutes parts et fasse frémir tous ceux qui seraient tentés de les imiter; plus de pitié, plus d’indulgence, il y va du salut de la patrie. La (1) C 303, pl. 1104, p. 33, 34. Bec-d’Ambès. 316 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE France ne peut être parfaitement libre que quand elle sera purgée de ces êtres immoraux et pervers qui deshonorent l’humanité et outragent la nature. Soyez inébranlables à votre poste, restaurateurs de la liberté française; la vertu, le génie et la philosophie luttent dans ce moment contre tous les crimes et les vices réunis. Frappez de grands coups, la victoire couronnera ce dernier effort et le succès le plus complet sera la digne récompense de vos sublimes travaux. Vaincre avec vous ou nous ensevelir ensemble sous les ruines de la liberté, voilà le serment des républicains. » Lafosse (présid.), Gageton (viee-présid.), Duverger (secrét.), Labourdette (secrét.). CCVII [La Sté popul. de Corbie, à la Conv.; s.d.] (1). Citoyens représentans, Depuis que nous somme les sentinelles du peuple nous avons sans cesse les yeux fixés sur vous et nous suivons pas à pas la marche de vos travaux. Les complots ont été découverts, les traîtres punis, les vrais patriotes reconnus et la République est demeurée intacte au milieu des dangers qui la menaçaient, par vos soins révolutionnaires et les mesures vigoureuses que vous avez prises pour la préserver. En vain les factieux feraient jouer tous les ressorts de l’intrigue pour vous perdre dans notre esprit et nous diviser, ils n’y parviendront pas. Vos entreprises ont à jamais fixé notre opinion et vous serez toujours, malgré la calomnie les dépositaires de notre confiance; de toutes parts vous avez été invités à rester inébranlables à votre poste; ce sont également nos désirs et nos vœux, et nous sommes tous disposés à sacrifier nos vies pour le maintien de la République et votre conservation particulière. En vain les conspirateurs s’armeront de tout leur pouvoir pour renverser le trône de la liberté et vous anéantir, votre courage éclairé sera l’écueil où viendront se briser les efforts impuissants de ces cannibales enragés. Vous les confondrez tous par votre attitude imposante, et le triomphe des républicains trop longtemps outragés sera le fruit de vos glorieux exploits. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale. » Vuatellet (secrét.) [et 28 signatures illisibles]. CCVIII [La Sté popul. de Chaource, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans, C’est à votre active surveillance, c’est à votre énergie que nous devons le salut de la patrie. (1) C 303, pl. 1104, p. 35. Somme. (2) C 303, pl. 1104, p. 36. Départ, de l’Aube. C’est par vos soins que les complots des conspirateurs ont été déjoués. Vive la Montagne ! Vive la République ! Législateurs, le peuple met en vous toute sa confiance, restez fermes à votre poste et les ennemis du dedans, les ennemis du dehors trembleront. » Cheurtin (présid.), Trume (secrét.), Voisin (secrét.). CCIX [La Sté popul. de Castelnaudary, à la Conv.; 20 germ. m a). « Législateurs, Pendant le cours de nos travaux révolutionnaires, des prodiges d’hypocrisie et de scélératesse ont retenti à nos oreilles et dans nos cœurs; la liberté et la souveraineté du peuple étaient menacées et pour les perdre plus sûrement, vous, les fondateurs et les héros, deviez être les premières victimes. A cette nouvelle qui nous eut alarmés si républicains par vos loix, nous n’étions devenus magnanimes à votre exemple, un mouvement spontané nous a réunis et notre premier vœu est de vous exprimer nos sentiments. Législateurs, vous avez proclamé les droits de l’homme, justice prompte et terrible de tous les monstres qui osent y attenter ! Vous avez posé les bases de la félicité publique, nos bras sont à vous pour les affermir, notre sang pour les cimenter. Le crime pressé par la vertu fait ses derniers efforts pour éviter le coup mortel, il nous présente en vain des scènes d’horreur inouies jusqu’à ce jour. La raison luit, le patriotisme s’épure, le courage des français augmente plus rapidement encore que les dangers. Pilotes de la liberté, vous serez fermes et imperturbables dans les tempêtes qui se déchaînent contre elle. Ralliez-vous au gouvernail, les cœurs des bons français sont un port où vous ne ferez jamais naufrage. Appuyée sur le gouvernement révolutionnaire, la République française une et indivisible s’élèvera majestueusement du sein des orages et des écueils. L’éclat de sa gloire sera l’amorce du bonheur de l’univers, que la vertu soit le garant de son triomphe. » Borreldat (présid.), Bonneau (secrét.), Capmartin (secrét.), Reilhac (secrét.). ccx [La Sté popul. de Combas, au présid. de la Conv.; 20 germ. II (2). « Citoyen président, La Société populaire des vrais sans-culottes de la montagne de la commune de Combas ont (1) C 303, pl. 1104, p. 37. Aude. (2) C 303, pl. 1104, p. 38. Départ, du Gard. 316 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE France ne peut être parfaitement libre que quand elle sera purgée de ces êtres immoraux et pervers qui deshonorent l’humanité et outragent la nature. Soyez inébranlables à votre poste, restaurateurs de la liberté française; la vertu, le génie et la philosophie luttent dans ce moment contre tous les crimes et les vices réunis. Frappez de grands coups, la victoire couronnera ce dernier effort et le succès le plus complet sera la digne récompense de vos sublimes travaux. Vaincre avec vous ou nous ensevelir ensemble sous les ruines de la liberté, voilà le serment des républicains. » Lafosse (présid.), Gageton (viee-présid.), Duverger (secrét.), Labourdette (secrét.). CCVII [La Sté popul. de Corbie, à la Conv.; s.d.] (1). Citoyens représentans, Depuis que nous somme les sentinelles du peuple nous avons sans cesse les yeux fixés sur vous et nous suivons pas à pas la marche de vos travaux. Les complots ont été découverts, les traîtres punis, les vrais patriotes reconnus et la République est demeurée intacte au milieu des dangers qui la menaçaient, par vos soins révolutionnaires et les mesures vigoureuses que vous avez prises pour la préserver. En vain les factieux feraient jouer tous les ressorts de l’intrigue pour vous perdre dans notre esprit et nous diviser, ils n’y parviendront pas. Vos entreprises ont à jamais fixé notre opinion et vous serez toujours, malgré la calomnie les dépositaires de notre confiance; de toutes parts vous avez été invités à rester inébranlables à votre poste; ce sont également nos désirs et nos vœux, et nous sommes tous disposés à sacrifier nos vies pour le maintien de la République et votre conservation particulière. En vain les conspirateurs s’armeront de tout leur pouvoir pour renverser le trône de la liberté et vous anéantir, votre courage éclairé sera l’écueil où viendront se briser les efforts impuissants de ces cannibales enragés. Vous les confondrez tous par votre attitude imposante, et le triomphe des républicains trop longtemps outragés sera le fruit de vos glorieux exploits. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale. » Vuatellet (secrét.) [et 28 signatures illisibles]. CCVIII [La Sté popul. de Chaource, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans, C’est à votre active surveillance, c’est à votre énergie que nous devons le salut de la patrie. (1) C 303, pl. 1104, p. 35. Somme. (2) C 303, pl. 1104, p. 36. Départ, de l’Aube. C’est par vos soins que les complots des conspirateurs ont été déjoués. Vive la Montagne ! Vive la République ! Législateurs, le peuple met en vous toute sa confiance, restez fermes à votre poste et les ennemis du dedans, les ennemis du dehors trembleront. » Cheurtin (présid.), Trume (secrét.), Voisin (secrét.). CCIX [La Sté popul. de Castelnaudary, à la Conv.; 20 germ. m a). « Législateurs, Pendant le cours de nos travaux révolutionnaires, des prodiges d’hypocrisie et de scélératesse ont retenti à nos oreilles et dans nos cœurs; la liberté et la souveraineté du peuple étaient menacées et pour les perdre plus sûrement, vous, les fondateurs et les héros, deviez être les premières victimes. A cette nouvelle qui nous eut alarmés si républicains par vos loix, nous n’étions devenus magnanimes à votre exemple, un mouvement spontané nous a réunis et notre premier vœu est de vous exprimer nos sentiments. Législateurs, vous avez proclamé les droits de l’homme, justice prompte et terrible de tous les monstres qui osent y attenter ! Vous avez posé les bases de la félicité publique, nos bras sont à vous pour les affermir, notre sang pour les cimenter. Le crime pressé par la vertu fait ses derniers efforts pour éviter le coup mortel, il nous présente en vain des scènes d’horreur inouies jusqu’à ce jour. La raison luit, le patriotisme s’épure, le courage des français augmente plus rapidement encore que les dangers. Pilotes de la liberté, vous serez fermes et imperturbables dans les tempêtes qui se déchaînent contre elle. Ralliez-vous au gouvernail, les cœurs des bons français sont un port où vous ne ferez jamais naufrage. Appuyée sur le gouvernement révolutionnaire, la République française une et indivisible s’élèvera majestueusement du sein des orages et des écueils. L’éclat de sa gloire sera l’amorce du bonheur de l’univers, que la vertu soit le garant de son triomphe. » Borreldat (présid.), Bonneau (secrét.), Capmartin (secrét.), Reilhac (secrét.). ccx [La Sté popul. de Combas, au présid. de la Conv.; 20 germ. II (2). « Citoyen président, La Société populaire des vrais sans-culottes de la montagne de la commune de Combas ont (1) C 303, pl. 1104, p. 37. Aude. (2) C 303, pl. 1104, p. 38. Départ, du Gard.