SÉANCE DU 26 PRAIRIAL AN II (14 JUIN 1794) - Nos 6 ET 7 595 un besoin, elle console la vertu et fait frémir le vice. La proclamation solennelle des principes de la Convention développe dans l’éloquent rapport fait par Robespierre a été lue avec attendrissement en cette commune le 30 floréal, et entendue avec connaissance par le peuple assemblé. Courage, vertueux représentans, vous avez juré de n’abandonner le poste où vous appelle la confiance publique qu’après avoir assuré à la République la paix que lui préparent vos victoires. C’est alors qu’il sera permis de jouir paisiblement de la Constitution républicaine mais jusqu’à cette époque que votre énergie rapproche à pas de géant, le gouvernement révolutionnaire, si sagement dirigé, peut seul convenir à la France, puisqu’il assure la destruction des ennemis de la liberté. Vos décrets s’exécutent ici avec la rapidité de l’éclair, il suffit de les faire connaître, de les expliquer au peuple; il est tout républicain. Puisse son exemple se propager ! il se glorifie de n’avoir pas eu un homme à fournir à la première réquisition. Tous les jeunes gens, à l’exemple de la moitié des pères de famille, avaient entendu les cris de la patrie et avaient volé à sa défense; nous devons justice à leurs principes, c’est la leur assurer que de vous en transmettre la mémoire. » Corouge l’aîné (maire), Lambert, Riollay, Libi-got, Denis, Bolloche. Becot, Rigaut, Alain Lebigot. 6 La société populaire, la municipalité, le comité de surveillance et le tribunal de paix de Trie-sur-Troesne, district de Chaumont, département de l’Oise, écrivent à la Convention qu’elle a exprimé le vœu des habitans de cette commune en proclamant l’existence d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’âme; ils remercient cet Etre d’avoir préservé deux de leurs plus dignes représentans, des assassins armés par la tyrannie. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 7 La société populaire de Roque-Brune (2) écrit à la Convention nationale qu’elle a été pénétrée d’horreur et d’indignation à la nouvelle de l’attentat dirigé contre deux des plus fidèles représentans du peuple, et applaudit au décret par lequel elle déclare que le peuple français reconnoît l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [ Extrait des délibérations, 15 prair. II] (1). Il a été fait lecture d’un des Bulletins de la Convention Nationnalle dans laquelle on a vu avec horreur et indignation la noirceur des ennemis de la Republique qui ne pouvant la combattre par la force ouverte cherchent a rétrograder sa marche en faisant mourir sous le fer assassin ses plus dignes soutiens et desuitte par un vœu general de toute lassemblée a été délibéré de présenter une adresse a la Convention nationnalle pour lui manifester les sentimens de la société populaire de Roque-brune a ce sujet; de même que pour lui manifester sa reconnoissance sur le decret qu’elle vient de rendre sur les fêtes décadaires. P.c.c. : Fauchier (présid.) , Martin ( secrét .) . [ Roquebrune , 15 prair. II]. « Citoyens Representans, Il existe donc encore de ces êtres criminels, des ces vils suppôts de la tirannie, de ces âmes basses et méprisables vendues a l’infame aristocrate. Dans le moment ou par vos soins vigi-lents la Republique prend tous les jours une forme plus stable, et plus imposante; dans ce moment glorieux ou par votre décrêt sur les fêtes décadaires vous etablissés a jamais le reigne des vertus; dans ce moment ou par vos mesures justes, bienfaisantes et vigoureuses vous avez terrassé les ennemis des vertus sociales, et ramené l’homme aux vrais principes de son être; Dans ces momens enfin ou vous acquérez par vos vertus et par vos nobles travaux, l’Estime et la reconnoissance eternelle de tous les bons patriotes, et ou vous vous couvrés d’une gloire impérissable; un monstre féroce et sanguinaire ose attenter a la vie de deux êtres qui devroit jamais périr. Si nous avons lû avec les sentimens de la plus vive reconnoissance, le decrêt sublime et si digne de vous, par lequel vous déclarés que la France reconnoit l’existance d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’ame; si nous avons étés pénétrés d’un saint respect a la lecture de cette auguste loi dans laquelle vous nous tracez si bien la base de nos devoirs avec quelle horreur navons nous pas apris qu’un infâme assassin avoit voulu trancher de Collot d’herbois et Robespierre; de ces deux citoyens dont l’énergie républicaine et le zèle infatigable au milieu des plus grands travaux, ont tant coopéré a l’affermissement de la liberté; l’indignation qu’un semblable forfait nous a fait éprouver ne peut se définir; elle vient de redoubler en nous la haine des despotes et de leurs vils satéllites des ses âmes de boue que la soif de l’or rend féroces et sanguinaires. Si l’on pouvoit encore douter de la scelera-tésse de nos méprisables ennemis, et de la foi-bloisse de leurs moyens, cette derniere attaque est bien faite pour lever tous les doutes; et pour prouver a l’univers entier que dans ce moment si terrible pour eux, les tirans coalisés ne pouvant plus lutter contre nous par la force, ils ont recours aux moyens odieux du crime et (1) P.V., XXXIX, 269. (2) Var. (3) P.V., XXXIX, 270. (1) C 306, pl. 1164, p. 15 et 16. SÉANCE DU 26 PRAIRIAL AN II (14 JUIN 1794) - Nos 6 ET 7 595 un besoin, elle console la vertu et fait frémir le vice. La proclamation solennelle des principes de la Convention développe dans l’éloquent rapport fait par Robespierre a été lue avec attendrissement en cette commune le 30 floréal, et entendue avec connaissance par le peuple assemblé. Courage, vertueux représentans, vous avez juré de n’abandonner le poste où vous appelle la confiance publique qu’après avoir assuré à la République la paix que lui préparent vos victoires. C’est alors qu’il sera permis de jouir paisiblement de la Constitution républicaine mais jusqu’à cette époque que votre énergie rapproche à pas de géant, le gouvernement révolutionnaire, si sagement dirigé, peut seul convenir à la France, puisqu’il assure la destruction des ennemis de la liberté. Vos décrets s’exécutent ici avec la rapidité de l’éclair, il suffit de les faire connaître, de les expliquer au peuple; il est tout républicain. Puisse son exemple se propager ! il se glorifie de n’avoir pas eu un homme à fournir à la première réquisition. Tous les jeunes gens, à l’exemple de la moitié des pères de famille, avaient entendu les cris de la patrie et avaient volé à sa défense; nous devons justice à leurs principes, c’est la leur assurer que de vous en transmettre la mémoire. » Corouge l’aîné (maire), Lambert, Riollay, Libi-got, Denis, Bolloche. Becot, Rigaut, Alain Lebigot. 6 La société populaire, la municipalité, le comité de surveillance et le tribunal de paix de Trie-sur-Troesne, district de Chaumont, département de l’Oise, écrivent à la Convention qu’elle a exprimé le vœu des habitans de cette commune en proclamant l’existence d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’âme; ils remercient cet Etre d’avoir préservé deux de leurs plus dignes représentans, des assassins armés par la tyrannie. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 7 La société populaire de Roque-Brune (2) écrit à la Convention nationale qu’elle a été pénétrée d’horreur et d’indignation à la nouvelle de l’attentat dirigé contre deux des plus fidèles représentans du peuple, et applaudit au décret par lequel elle déclare que le peuple français reconnoît l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [ Extrait des délibérations, 15 prair. II] (1). Il a été fait lecture d’un des Bulletins de la Convention Nationnalle dans laquelle on a vu avec horreur et indignation la noirceur des ennemis de la Republique qui ne pouvant la combattre par la force ouverte cherchent a rétrograder sa marche en faisant mourir sous le fer assassin ses plus dignes soutiens et desuitte par un vœu general de toute lassemblée a été délibéré de présenter une adresse a la Convention nationnalle pour lui manifester les sentimens de la société populaire de Roque-brune a ce sujet; de même que pour lui manifester sa reconnoissance sur le decret qu’elle vient de rendre sur les fêtes décadaires. P.c.c. : Fauchier (présid.) , Martin ( secrét .) . [ Roquebrune , 15 prair. II]. « Citoyens Representans, Il existe donc encore de ces êtres criminels, des ces vils suppôts de la tirannie, de ces âmes basses et méprisables vendues a l’infame aristocrate. Dans le moment ou par vos soins vigi-lents la Republique prend tous les jours une forme plus stable, et plus imposante; dans ce moment glorieux ou par votre décrêt sur les fêtes décadaires vous etablissés a jamais le reigne des vertus; dans ce moment ou par vos mesures justes, bienfaisantes et vigoureuses vous avez terrassé les ennemis des vertus sociales, et ramené l’homme aux vrais principes de son être; Dans ces momens enfin ou vous acquérez par vos vertus et par vos nobles travaux, l’Estime et la reconnoissance eternelle de tous les bons patriotes, et ou vous vous couvrés d’une gloire impérissable; un monstre féroce et sanguinaire ose attenter a la vie de deux êtres qui devroit jamais périr. Si nous avons lû avec les sentimens de la plus vive reconnoissance, le decrêt sublime et si digne de vous, par lequel vous déclarés que la France reconnoit l’existance d’un Etre Suprême et l’immortalité de l’ame; si nous avons étés pénétrés d’un saint respect a la lecture de cette auguste loi dans laquelle vous nous tracez si bien la base de nos devoirs avec quelle horreur navons nous pas apris qu’un infâme assassin avoit voulu trancher de Collot d’herbois et Robespierre; de ces deux citoyens dont l’énergie républicaine et le zèle infatigable au milieu des plus grands travaux, ont tant coopéré a l’affermissement de la liberté; l’indignation qu’un semblable forfait nous a fait éprouver ne peut se définir; elle vient de redoubler en nous la haine des despotes et de leurs vils satéllites des ses âmes de boue que la soif de l’or rend féroces et sanguinaires. Si l’on pouvoit encore douter de la scelera-tésse de nos méprisables ennemis, et de la foi-bloisse de leurs moyens, cette derniere attaque est bien faite pour lever tous les doutes; et pour prouver a l’univers entier que dans ce moment si terrible pour eux, les tirans coalisés ne pouvant plus lutter contre nous par la force, ils ont recours aux moyens odieux du crime et (1) P.V., XXXIX, 269. (2) Var. (3) P.V., XXXIX, 270. (1) C 306, pl. 1164, p. 15 et 16. 596 ARCHIVES PARLEMENTAIRES CONVENTION NATIONALE de lassassinat pour retarder leur destruction. Mais en vain se serviront-ils de toutes les ressources affreuses des scélérats, le génie de la France veillera toujours sur nos dignes représentai, il saura les préserver de leurs intentions homicides, la liberté couvrira les pères du peuple de son égide impénétrable. Ils sont les pères de la patrie, l’Etre Suprême saura les lui conserver. Oui, citoyens, vous vivrés tous pour le bonheur de la France, le fer assassin et perfide ne pourra vous atteindre, vous vivrés pour continuer vos glorieux Travaux, pour trancher la dernière tête de l’hydre affreux qui toujours se renouvelle; vous vivrés pour anéantir jusqu’au dernier des supots de la Tirannie, tous les ennemis de la chose publique; et pour détruire cette horde affreuse de conspirateurs, d’assassins et de malveillans qui semble toujours renaître de ses cendres. Tels sont les vœux que forme tous les jours la société populaire de Roquebrune, qui ne s’est jamais ecartée et ne s’écartera jamais des vrais principes de la révolution; de cette société qui n’a d’autre désir que le bien public et la conservation des dignes representans de la nation française ». [mêmes signatures] 8 Le conseil-général de la commune de Port-Malo (1) écrit qu’il rend hommage au génie de la France qui, couvrant de son égide les représentai du peuple Collot-d’Herbois et Robespierre, les a préservés des coups paricides dont ils étoient menacés. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Port-Malo, 12 prair. II] (3). « Citoyens, Nos implacables ennemis, désespérés de vos succès et ne pouvant y survivre, cherchent à mettre le comble à leurs crimes et à terminer leur misérable carrière par les plus énormes forfaits; mais le destin de la république veille et déjoue leurs affreux complots. Et la justice d’un grand peuple, insulté dans ce qu’il a de plus sacré saura venger l’humanité de tants d’attentats. Courage, ô Robespierre, ô Collot d’Herbois ! Le génie de la France vous couvre de son égide, il vient de vous préserver des mains paricides qui s’attachent à ce que nous avons de plus cher; nous lui en rendons hommage et saurons le seconder ». Moullin (maire) , Greret, Chaptois, Besnard, Cor, Desplanches [et 11 signatures illisibles]. (1) Côtes-du-Nord. (2) P.V., XXXIX, 270. Mon., XX, 751; C. Eg., n° 665. (3) C 305, pl. 1150, p. 32. 9 La municipalité et le conseil-général de la commune de Cherbourg (1) félicitent la Convention nationale sur les dangers auxquels viennent d’échapper deux de ses membres; ils l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [ Cherbourg , 12 prair. II] (3). « Citoyens représentants, C’est au milieu du plus vif enthousiasme que nous avons arrêté de vous féliciter des dangers auxquels ont échappé vos dignes collègues; n’en doutez pas, Citoyens représentants, c’est l’athéisme confondu, c’est l’immortalité de l’âme proclamée par vous, c’est la justice et la probité devenus l’objet du culte des français régénérés, c’est enfin la morale publique mise en action, qui allument la rage et aiguisent les poignards contre vous; voilà, citoyens représentants, ce que les tyrans dans leurs fureurs, Pitt dans sa scélératesse politique, et tous les méchants qui pèsent sur la terre ne vous pardonneront jamais. Qu’ils s’agitent, qu’ils s’indignent des progrès de la morale publique dans l’empire français et du reflux de l’antique corruption dans les contrées de l’esclavage; Vous, Citoyens représentants, demeurez fermes dans la carrière glorieuse que vous parcourez, et toujours sur la même ligne. La cause que vous défendez est la plus belle qui fut jamais, et son triomphe est assuré car il ne reste à vos ennemis que le crime pour combattre la vertu ». Henry, Leidos, Quoniam, Quoniam, Rouxel, Clément, Philippe, Crevon, Noël [et 9 signatures illisibles]. 10 Le comité révolutionnaire de la section de la Poissonnerie de Tours (4) félicite la Convention sur le décret du 18 floréal qui recon-noît l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame; il la remercie également du décret qui accorde des secours aux parens indigens des défenseurs de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . [Tours, 3 prair. II] (6). « Mandataires du peuple, Les sans culottes composant le comité de surveillance révolutionnaire de la section de la poissonnerie, tout dévoués à la chose publique, (1) Manche. (2) P.V., XXXIX, 270. J. Fr., n® 628; B*", 26 prair. (2e suppl‘); Mon., XX, 751; C. Eg., n° 665. (3) C 305, pl. 1150, p. 33. (4) Indre-et-Loire. (5) P.V., XXXIX, 270. B1”, 26 prair. (2e suppl*); Mon., XX, 751; C. Eg., n» 665. (6) C 305, pl. 1150, p. 34. 596 ARCHIVES PARLEMENTAIRES CONVENTION NATIONALE de lassassinat pour retarder leur destruction. Mais en vain se serviront-ils de toutes les ressources affreuses des scélérats, le génie de la France veillera toujours sur nos dignes représentai, il saura les préserver de leurs intentions homicides, la liberté couvrira les pères du peuple de son égide impénétrable. Ils sont les pères de la patrie, l’Etre Suprême saura les lui conserver. Oui, citoyens, vous vivrés tous pour le bonheur de la France, le fer assassin et perfide ne pourra vous atteindre, vous vivrés pour continuer vos glorieux Travaux, pour trancher la dernière tête de l’hydre affreux qui toujours se renouvelle; vous vivrés pour anéantir jusqu’au dernier des supots de la Tirannie, tous les ennemis de la chose publique; et pour détruire cette horde affreuse de conspirateurs, d’assassins et de malveillans qui semble toujours renaître de ses cendres. Tels sont les vœux que forme tous les jours la société populaire de Roquebrune, qui ne s’est jamais ecartée et ne s’écartera jamais des vrais principes de la révolution; de cette société qui n’a d’autre désir que le bien public et la conservation des dignes representans de la nation française ». [mêmes signatures] 8 Le conseil-général de la commune de Port-Malo (1) écrit qu’il rend hommage au génie de la France qui, couvrant de son égide les représentai du peuple Collot-d’Herbois et Robespierre, les a préservés des coups paricides dont ils étoient menacés. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Port-Malo, 12 prair. II] (3). « Citoyens, Nos implacables ennemis, désespérés de vos succès et ne pouvant y survivre, cherchent à mettre le comble à leurs crimes et à terminer leur misérable carrière par les plus énormes forfaits; mais le destin de la république veille et déjoue leurs affreux complots. Et la justice d’un grand peuple, insulté dans ce qu’il a de plus sacré saura venger l’humanité de tants d’attentats. Courage, ô Robespierre, ô Collot d’Herbois ! Le génie de la France vous couvre de son égide, il vient de vous préserver des mains paricides qui s’attachent à ce que nous avons de plus cher; nous lui en rendons hommage et saurons le seconder ». Moullin (maire) , Greret, Chaptois, Besnard, Cor, Desplanches [et 11 signatures illisibles]. (1) Côtes-du-Nord. (2) P.V., XXXIX, 270. Mon., XX, 751; C. Eg., n° 665. (3) C 305, pl. 1150, p. 32. 9 La municipalité et le conseil-général de la commune de Cherbourg (1) félicitent la Convention nationale sur les dangers auxquels viennent d’échapper deux de ses membres; ils l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [ Cherbourg , 12 prair. II] (3). « Citoyens représentants, C’est au milieu du plus vif enthousiasme que nous avons arrêté de vous féliciter des dangers auxquels ont échappé vos dignes collègues; n’en doutez pas, Citoyens représentants, c’est l’athéisme confondu, c’est l’immortalité de l’âme proclamée par vous, c’est la justice et la probité devenus l’objet du culte des français régénérés, c’est enfin la morale publique mise en action, qui allument la rage et aiguisent les poignards contre vous; voilà, citoyens représentants, ce que les tyrans dans leurs fureurs, Pitt dans sa scélératesse politique, et tous les méchants qui pèsent sur la terre ne vous pardonneront jamais. Qu’ils s’agitent, qu’ils s’indignent des progrès de la morale publique dans l’empire français et du reflux de l’antique corruption dans les contrées de l’esclavage; Vous, Citoyens représentants, demeurez fermes dans la carrière glorieuse que vous parcourez, et toujours sur la même ligne. La cause que vous défendez est la plus belle qui fut jamais, et son triomphe est assuré car il ne reste à vos ennemis que le crime pour combattre la vertu ». Henry, Leidos, Quoniam, Quoniam, Rouxel, Clément, Philippe, Crevon, Noël [et 9 signatures illisibles]. 10 Le comité révolutionnaire de la section de la Poissonnerie de Tours (4) félicite la Convention sur le décret du 18 floréal qui recon-noît l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame; il la remercie également du décret qui accorde des secours aux parens indigens des défenseurs de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . [Tours, 3 prair. II] (6). « Mandataires du peuple, Les sans culottes composant le comité de surveillance révolutionnaire de la section de la poissonnerie, tout dévoués à la chose publique, (1) Manche. (2) P.V., XXXIX, 270. J. Fr., n® 628; B*", 26 prair. (2e suppl‘); Mon., XX, 751; C. Eg., n° 665. (3) C 305, pl. 1150, p. 33. (4) Indre-et-Loire. (5) P.V., XXXIX, 270. B1”, 26 prair. (2e suppl*); Mon., XX, 751; C. Eg., n» 665. (6) C 305, pl. 1150, p. 34.