26 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE La République ou la Mort. Sarran, maire, Castandet, Chave, Dupeyre-fils, agent national, Duprat, Dupeyre père. 44 Les administrateurs du département de police de Paris adressent l’état des détenus, au 22 fructidor, montant à 5 254. Insertion au bulletin, et renvoi au comité de Sûreté générale (73). [Etat des détenus conforme aux feuilles journalières remises par les concierges des maisons d’arrêt du département de Paris, 22 fructidor an 17] ( 74) Maison de justice du Département 584 Petite-Force 241 Pélagie 143 Magdelonnettes 132 Abbaye 40 Bicêtre 788 La Salpêtrière 443 Chambre d’arrêt, à la Mairie 34 Luxembourg 404 Maison de suspicion, rue de la Bourbe 341 Picpus, faubourg Antoine 94 Les Carmes, rue de Vaugirard 174 Les Angloises, rue Victor 131 Les Angloises, rue de l’Oursine 90 Les Angloises, faubourg Antoine 60 Ecossois, rue des fossés Victor 72 Lazare, faubourg Lazare 273 Belhomme, rue Charonne, n° 70 19 Bénédictins Anglois, rue de l’Observatoire 86 Maison du Plessis 375 Maison de répression, rue Victor 49 Maison de Coignard, à Picpus 33 Montprin 47 Fermes - Caserne des Petits Pères 133 Caserne, rue de Sève 119 Caserne des Carmes, rue de Vaugirard 63 Vincennes 282 Total Général 5254 45 La société populaire d’Arles [département des Bouches-du-Rhône], dans son adresse à la Convention nationale, réclame pour que des citoyens soient envoyés au tribunal révolutionnaire Un membre demande la parole, et convertit en motion la pétition présentée par les patriotes Monedier de la commune (73) P.-V, XLV, 179. Ann. Patr., n° 618. (74) C 319, pl. 1307, p. 14. Ann. Patr., n° 618; Bull., 23 fruct. d’Arles, en demande le renvoi au comité de Sûreté générale, pour y être statué dans le plus court délai. Cette proposition est décrétée (75). Les patriotes monaidiers [mercantiers] (76) d’Arles félicitent la Convention sur la punition du tyran, ainsi que de ses complices. Ils se plaignent des vexations commises dans leur commune par [Couthon et Saint-Just et leur] (77) agent national qu’ils regardent comme un autre Robespierre [dont tous les coups d’œils sont autant de mandats d’arrêts] (78). Ils en demandent la traduction, ainsi que de 7 de ses complices, au tribunal révolutionnaire. Le Blanc convertit en motion la demande des citoyens d’Arles. Il rend compte des dilapidations de cet agent national [dans le district d’Arles l’un des plus riches de la République] (79) et en rapporte entr’autres preuves, qu’un bien qui produisoit, toutes clauses remplies, 40 000 L de rente, n’a été vendu que 200 000. Le comité de Sûreté générale l’a voit fait mettre en arrestation et traduire à la commission d’Arles; mais elle a été suspendue et le crime reste impuni. Renvoyé au comité de Sûreté générale (80). 46 Un secrétaire fait lecture des procès-verbaux des séances du matin et du soir, sous la date du 15 fructidor : la rédaction en est adoptée (81). 47 Un autre secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 18 fructidor : sa rédaction est approuvée (82). 48 Un membre, au nom du comité des Finances, propose à l’Assemblée d’accorder 600 L de pension alimentaire et viagère au citoyen Falony [sic pour Fattori], qui travailloit à l’académie des sciences. (75) P.-V., XLV, 179. Décret n° 10 813. Rapporteur : Cor-dier. (76) M.U., XLIII, 380. (77) Ann. R.F., n° 282. (78) M.U., XLIII, 380. (79) M.U., XLIII, 380. (80) J. Mont., n° 133. Mentionné dans Ann. R.F., n° 282; M.U., XLIII, 380; J. Fr., n° 715; J. Paris, n° 618. (81) P.-V., XLV, 179. (82) P.-V., XLV, 179.