Séance du 4 Messidor An II (Dimanche 22 juin 1794) Présidence de LACOSTE La séance est ouverte à 11 heures. 1 Un secrétaire fait lecture des procès-verbaux dés 16, 24 et 27 prairial; la rédaction en est adoptée (1). 2 Les décrets de là séance du 3 messidor sont relus et adoptés (2). 7 3 Un membre de la commission des dépêche» fait lecture dè la correspondance qui suit : La commission de l’organisation et du mouvement des armées de terre transmet à la Convention copie des procès-verbaux d’exécution des jugemehs rendus par là commission militaire de Vedette Républicaine, contre les nommés Groing, Arombart, Pacet, Le juste et Blainberg, condamnés à la peine de mort pour crime d’émigration et d’espionnage. Renvoyé au comité de sûreté générale (3) . .4 /. Le citoyen René Peschia [tanneur à Versailles] fait don à la patrie de ses lettres de maîtrise. Mention honorable, renvoi au directeur-général de la liquidation (4) . 777 5 La municipalité' de Roanne fait passer à la Convention les détails de la fête à l’Etre Suprême. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . (1) P.V., XL, 76. (2) P.V., XL, 77. (3) P.V., XL, 77. M.U., XLI, 74; J.S. Culottes, n° 493; J. Paris, n°539; C.Eg., n°673. (4) P.V., XL, 77. Bin, 5 mess. (5) P.V., XL, 77. B4n, 5 mess; Débats, n°642. [Extrait des délibérations ] (1). Cejourd hui 20 prairial L’an second de la République une et indivisible, nous maire officiers municipaux et Conseil Général de la Commune sur les 10 heures du matin rassemblés pour la Célébration de la fête à L’étre Suprême, décrétée le 18 floréal, nous sommes rendus sur le Devant de L’hôtel Commun avec les administrateurs du District, Les Juges du Tribunal, le Juge de paix et assesseurs, les membres du Bureau de Conciliation, les membres composant le Comité Révolutionnaire, les membres composant Le Comité de Subsistance, une députation de la Société populaire, les maire et officiers municipaux de la Commune de parigny, le Citoyen Maistre Régisseur des Biens nationaux, Le citoyen Bessay Receveur des droits D’Enregistrement, toute la garde nationale de la Commune, un détachement des Chasseurs de la Montagne, et la gendarmerie nationale, qui avoient été tous invités par la Municipalité. Voici le détail dés Cérémonies qui ont eu lieu. La veille la fêté a été annoncée par Trois coups de Canon, au moment ou la garde a été Relevée, on a battu La Retraite avec Tous les Tambours. Le matin au lever de l’aurore on a Tiré Trois coups de Canon, à la suite desquels une musique Bruyante a fait le Tour de la ville pour Eveiller les Citoyens et annoncer la fête. Àu dessus de chaque maison flottoit L’Etendard Tricolor, et Chaque Citoyen a voit orné le devant de sa maison de guirlandes, de fleurs et de feuillages. un coup de Canùn a annoncé aux Citoyens Le moment de la Réunion. Toute La garde nationale S’étant rendue Sur la place d’armes, les Epouses et leurs filles ornées de fleurs Se sont Empressées de S’y Réunir et de participer à la fête. Le Devant de la maison faisant face à L’arbre de la Liberté étoit décoré de guirlandes et Vèrdure, avec cette inscription : fête à L’etre Suprême. Sous le portique paroissoient toutes les auto-, rités constituées et une députation nombreuse dè la Société populaire. Une musique Eclatante à ouvert la fête et annoncé le Départ. Arrivée au Bois d’amour autour de la Montagne elevée à ce sujet, L’air y Retentissoit des Cris de Vive La Montagne, et de l’hymne si cher au français allons Enfans de la patrie. un membre de la Société populaire a prononcé (1) C 308, pl. 1196, p. 1. Séance du 4 Messidor An II (Dimanche 22 juin 1794) Présidence de LACOSTE La séance est ouverte à 11 heures. 1 Un secrétaire fait lecture des procès-verbaux dés 16, 24 et 27 prairial; la rédaction en est adoptée (1). 2 Les décrets de là séance du 3 messidor sont relus et adoptés (2). 7 3 Un membre de la commission des dépêche» fait lecture dè la correspondance qui suit : La commission de l’organisation et du mouvement des armées de terre transmet à la Convention copie des procès-verbaux d’exécution des jugemehs rendus par là commission militaire de Vedette Républicaine, contre les nommés Groing, Arombart, Pacet, Le juste et Blainberg, condamnés à la peine de mort pour crime d’émigration et d’espionnage. Renvoyé au comité de sûreté générale (3) . .4 /. Le citoyen René Peschia [tanneur à Versailles] fait don à la patrie de ses lettres de maîtrise. Mention honorable, renvoi au directeur-général de la liquidation (4) . 777 5 La municipalité' de Roanne fait passer à la Convention les détails de la fête à l’Etre Suprême. Mention honorable, insertion au bulletin (5) . (1) P.V., XL, 76. (2) P.V., XL, 77. (3) P.V., XL, 77. M.U., XLI, 74; J.S. Culottes, n° 493; J. Paris, n°539; C.Eg., n°673. (4) P.V., XL, 77. Bin, 5 mess. (5) P.V., XL, 77. B4n, 5 mess; Débats, n°642. [Extrait des délibérations ] (1). Cejourd hui 20 prairial L’an second de la République une et indivisible, nous maire officiers municipaux et Conseil Général de la Commune sur les 10 heures du matin rassemblés pour la Célébration de la fête à L’étre Suprême, décrétée le 18 floréal, nous sommes rendus sur le Devant de L’hôtel Commun avec les administrateurs du District, Les Juges du Tribunal, le Juge de paix et assesseurs, les membres du Bureau de Conciliation, les membres composant le Comité Révolutionnaire, les membres composant Le Comité de Subsistance, une députation de la Société populaire, les maire et officiers municipaux de la Commune de parigny, le Citoyen Maistre Régisseur des Biens nationaux, Le citoyen Bessay Receveur des droits D’Enregistrement, toute la garde nationale de la Commune, un détachement des Chasseurs de la Montagne, et la gendarmerie nationale, qui avoient été tous invités par la Municipalité. Voici le détail dés Cérémonies qui ont eu lieu. La veille la fêté a été annoncée par Trois coups de Canon, au moment ou la garde a été Relevée, on a battu La Retraite avec Tous les Tambours. Le matin au lever de l’aurore on a Tiré Trois coups de Canon, à la suite desquels une musique Bruyante a fait le Tour de la ville pour Eveiller les Citoyens et annoncer la fête. Àu dessus de chaque maison flottoit L’Etendard Tricolor, et Chaque Citoyen a voit orné le devant de sa maison de guirlandes, de fleurs et de feuillages. un coup de Canùn a annoncé aux Citoyens Le moment de la Réunion. Toute La garde nationale S’étant rendue Sur la place d’armes, les Epouses et leurs filles ornées de fleurs Se sont Empressées de S’y Réunir et de participer à la fête. Le Devant de la maison faisant face à L’arbre de la Liberté étoit décoré de guirlandes et Vèrdure, avec cette inscription : fête à L’etre Suprême. Sous le portique paroissoient toutes les auto-, rités constituées et une députation nombreuse dè la Société populaire. Une musique Eclatante à ouvert la fête et annoncé le Départ. Arrivée au Bois d’amour autour de la Montagne elevée à ce sujet, L’air y Retentissoit des Cris de Vive La Montagne, et de l’hymne si cher au français allons Enfans de la patrie. un membre de la Société populaire a prononcé (1) C 308, pl. 1196, p. 1.