338 [Assemblée nationale.) ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [30 avril 1790.") tement la capitale de l’organisation à laquelle elle aspire. Cette lettreest ainsi conçue ; « Monsieur le président, nous devrions des remerciements à l’Assemblée nationale, pour chacun de ses décrets, qui sont autant d’hommages rendus à la liberté, et des moyens d’assurer la félicité publique ; mais quand nous participons avec la nation entière aux bienfaits de sa sagesse, nous nous bornons à mêler nos applaudissements à ceux des provinces, et nous craindrions de la distraire par des témoignages particuliers de reconnaissance. Elle vient de rendre, Monsieur le président, nn décret qui ne concerne que la capitale, qui la concerne elle seule ; il a pénétré nos cœurs de la plus vive sensibilité ; nous n’avons pu voir sans une joie attendrissante et sans nous abandonner hautement aux expressions du plus profond sentiment, les mesures que l’Assemblée nationale a prises pour nous fairejouir promptement de l’organisation à laquelle nous aspirons et qui est devenue un besoin pressant pour la capitale. L’assemblée des représentants de la commune me charge de vous exprimer l’étendue de sa reconnaissance, et de vous prier, Monsieur le président, de vouloir bien en présenter l’hommage à l’auguste Assemblée dont vous êtes l’organe. Je suis avec respect, etc.