m [Assemblé natlp�alf.J ARCHIVES PARLEMENTAIRE�»* [28 aoyt 1791*1 et de $q reiifefm�r clans les bornps des fonctions 'qu'elle attribue, qp des devqirs qu’etle impose : fai du moins, jusqu’à présent, la satisfaction de ne l’avoir pas invoquée en vain. * Oq s’occupe, en ce moment, dans toute l’éteo-dp dq cgmmandemept de M. dp Rochambeau, [q fqrmàUdn ' �es b'qtaiilpns de gardes natio-nalès volontaires. Cette opération n’avait peut-être pas été partout assez bien préparée ; mais j’espère, cependant, d’après surtout la réduction qui a été faite, qu’elle se complétera avec succès. J’jû écrit aWx différents directoires qe départe-Sjent ppur qq’jls prennent soin de l’accélérer. �jà les lieux 4ê fasseiùpfenfenf febr 9nt dté in-diqps; mais, pomine aqcùne pircgnstance ne pouvait porter à précipiter pe rassemblement, et gpe, dès lors, jï ne pl�vait pqs nuire aqx travaux qé la récolte, il a pté fixé au 1er septembre. La formation des bataillons n’en sera vraisembla-îllemcnt faite qu’avec plus de soin; mais ce n’est qu’après [es inspections et les revues, qui commepcerqpt à cette époque, qu’on pourra eu donner une juste idée à l'Assemblée nationale et au pnbbo. ' « Au reste, je dois dire qu’indépendamment de çeq bataillons de volontaires, dont le rassemblement spra toujours ipupiment utile, ne serait-ce que sous le rapport de la discipline et de l’instruction, les gardes nationales des villes se perfectionnent journellement : celle de Valen-çâenneè/ entre autres, supporte avec zèle un service régulier, et trouvé encore des instants pour se former a# (hautement des armes. U s’est éta-p dans son sein nne compagnie de canonniers et une d’ouvriers j cloaque jour elles donnent quelque temps à leur instruction, sous la direction des spus-oniciers de l’artillerie ; et déjà elles seraient en état de servir les batteries qui défendent leurs remparts. « Je vous prie, lÆonsieur le Président, de présenter qVMsqmWée nationale l’hommage de ma feçonRai§sRPcé pt de mon dévouement. v Signé : BoüLLÉ. » M. AipaHIps. Je demande l’impression de fa lettre. (L’Assemfeée, consultée, ordonne l’impression de la lettre do M* Rouiié.) M* fe Président fait donner lecture, par un de MM. les secrétaires, d'une lettre d'une société et architectes de Niantes, ainsi conçue ; % Mqpsiçur le Président, « Une fociété d’architectes vient d’élever à Pactes Un monument destiné à perpétuer la mémoire des. travaux de la génération présente, pour la conquête de sa liberté, et ses glorieux succès •. c’est o ne colonne de 80 pieds de hauteur, surmontée de la statue de la Liberté, qui distribue des çoutounes civiques ; autour de la colonne et sur les lignes spirales, symbole de la force, seront Inscrits les noms des membres de l’Assembfee nationale constituante ; le piédestal, entouré de faisceaux d’armes, et portant à chacun de s®s angles, fe bonnet de la liberté, doit rappeler à nos enfants qu’en 1789 les f rançais von lurent être libres, qu’lis eurent de nombreux ennemis à combattre et qu’ils furent tqujoors v i ç furieux , parce qu’ils restèrent toujours unis. Ce monument sera sans doute favorablement accuetid dé voqs, législateurs français, qui, tant de fois, OU péril de vos jours, avez attendu sans effroi les. événements dé notre Révolution. « La société, par l’organe de son secrétaire, vous s ipplie donc, Messieurs, de lui faire passer la liste exacte de tous les membres de l’Assemblée nationale, afin de la mettre en état d’achever son ouvrage. « Cette société d’artistes sera toujours, ainsi que les nombreux habitants de la ville qu’elle habite, idolâtre de la liberté, ardente à la défendre et respectueusement soumise à la loi. « Je suis, etc., « Signé : ViLLARCEAU, secrétaire. » M-Çottiq . Je demande qu’il soit fait mention de cette lettre dans le procès-verbal. (L’Assemblée ordonne qu’il sera fait mention de la lettre (Je la société des architectes de Nantes dans le procès-verbal.) M. Gutnebaud de Saint-lHegnie. Je viens présenter à l’Assemblée un �pétition de 36 citoyens commerçants de la même ville dont on vient de parler, de la ville de Nantes ; voici cette pièce : « Messieurs, avant de rendre votre décret du 15 mai 1791 sur les hommes de couleur libres, nous vous avons exposé les funestes conséquences que cette loi devait entraîner pour les planteurs, pour les hommes de couleur, et pour la France entière..... Plusieurs membres : A l’ordre du jour ! M. 1-avie. Vous n’avez pas le courage d’entendre la vérité. {Murmures.) M-Guinebaud de Saint-AVesme... « Des commerçants des ports de mer et des villes manufacturières, réunis à Paris, vous ont adressé de semblables représentations : leurs observations et les nôtres, dictées par l’amour de la patrie et de l’humanité, n’ont pas eu de succès. Le sentiment d’humanité universelle que vous avez cru supérieur, vous a déterminé à rendre votre décret-, lorsque nous en avons reçu la nouvelle, nous avons répété notre observation : notre expérience, notre connaissance des mœurs et des opinions des colons, notre ardent désir de les voir heureux, nous ont fait frémir sur les malheurs que nous présagions, nous vous en avons fait part; c’était, nous le pensions, le devoir de citoyens libres qui aiment leur pays et leurs frères, quelque partie de l’Empire qu’ils hahitent. L’inutilité de ces dernières représentations nous a fait concentrer notre douleur profonde; nous avons remis aux temps et aux événements à justifier nos démarches; le temps et les événements ont parlé, leur voix terrible et imposante se fait entendre; elle nous donne la triste droit devons transmettre encore les alarmes qui nous environnent. « Les planteurs attendaient donc, dans le calme et avec confiance, le plan de Constitution que leur avait promis l’Assemblée nationale les 8 mars et 12 octobre; ils demandaient des commissaires que vous leur aviez annoncés, ils les demandaient comme des gages de paix envoyés par vous pour fixer à jamais leur destinée à celles de la France. Tout à coup, Messieurs, au lieu de l’accomplissement de leur vœu, un navire entre au Cap, et apporte votre décret du 15 mai. À l’instant, les couleurs nationales, les signes de la liberté auxquels tous les citoyens se rallient sont foulés aux pieds; les résolutions du désespoir succèdent à des délibérations tranquilles; les apprêts de la guerre au dedans ét ait dehors pren-