[Convention nationale.] AfteWVP, ÇARl�S(Ç:l$TAmES. d’un moyen qu’il a trouvé pour faire parvenir les lettres dans toutes les parties de la République. Il n’emploie ni hommes ni chevaux. Renvoyé au comité d’instruction publique. VII. Un membre se plaint de rencontrer dans les rues de Paris des volontaires qui DEVRAIENT ETRE AUX FRONTIERES (1). Compte rendu dp Moniteur universel (2), Un membre. Citoyens, chaque jour, on ren¬ contre des volontaires dans les rues de Paris, tandis que les dangers de la patrie les appellent sur les frontières. Je demande que l’Assemblée leur ordonne de rejoindre leurs corps. Bourdon (de l’Oise). Si la municipalité faisait son devoir, si elle ne s’occupait pas d’objets étrangers à son administration, vous ne seriez pas obligés de décréter sans cesse de nouvelles lois pour faire exécuter celles qui existent. Je demande qu’il soit enjoint à la municipalité de faire des recherches sur les volontaires qui sont ici. Danton. Il y a à Paris des citoyens qui y viennent pour des objets qui intéressent leurs communes, et qu’il serait dangereux d’en écar¬ ter; il faut prendre un juste müieu. Je demande que tout citoyen envoyé à Paris par ses conci¬ toyens, pour un objet quelconque, soit obligé de se faire enregistrer au comité de sûreté générale, qui en rendra compte à l’Assemblée toutes les décades. En adoptant cette mesure, vous ne priverez point le peuple de faite ses réclamations à la Convention nationale. Cette proposition est adoptée. [n° 464 du 10 nivôse an II (lundi 30 décembre 1793), p. 235] et le Mercure universel 110 nivôse an II (lundi 30 décembre 1793), p. 155, col. 2] rendent compte de l'offre de ce citoyen dans les termes suivants : I. Compte rendu du Journal de Perlel. Un citoyen qui a imaginé le moyen d’envoyer les lettres de Paris dans les départements et des départements à Paris, sans chevaux ni hommes, fait passer son plan à la Convention, qui le renvoie, sans en entendre la lecture, au comité d’instruction publique. II. Compte rendu du Mercure universel. Un citoyen offre de donner les moyens de faire parvenir des départements et d’y renvoyer les lettres sans le secours d’hommes ni de chevaux. Renvoyé au comité d’instruction. (1) La motion de ce membre n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 9 nivôse an II; mais elle figure dans les comptes rendus de cette séance publiés par divers journaux de l’époque. (2) Moniteur universel [n? 100 du 10 nivôse an II lundi 30 décembre 1793), p, 404, col. 2]. D’autre part, le Journal des Débats et. des Décrets (nivôse an II, n° 467, p, 144) et le Journal (je la Montagne fn°47j I 9 nfvôse an II, 471 t 29 décembre 1793 VII]. Deux citoyens blessés a Jemmaees deman¬ dent, pour leur permettre de continuer LEUR SERVICE, QU’ON LEUR ACCORDE DES CHEVAUX (1). Compte rendu d,u Monitem universal (2). Deux citoyens blessés à Jemmapes. présen¬ tent une pétition par laquelle ils exposent du 10 nivôse an II (lundi 30 décembre 1793], p, 376, . col. 2], rendent compte de la motion de ce membre dans les termes suivants : I. Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets. Un membre observe qu’il existe, à Paris, une foule de fonctionnaires, publics qui seraient plus utiles à leurs postes. Il demande que la loi rendue contre les militaires vagabonds soit appliquée aux' magistrats absents de leurs postes. Danton observe que, par une conséquence do gouvernement açtuel, le peuple, pressé de besoins et d’inquiétudes, a pris l’habitude d’enyoyér des délégués auprès de la Convention et de ses comités. li en est, dit Danton, qui passent ici un temps précieux et qui pourraient mieux l’employer. Il éh est d’autres qui s’occupent essentiellement des objets dont ils sont chargés, et souvent ces objets sont importants. Il ne faut pas les renvoyer tous” indistinctement. Il suffira qu’ils soient tenus de s’inscrire ou comité de sûreté générale et d’y énoncer l’objet de leur mission. Chaque décadj, votre comité vous rendrft compte de l’était dé ce registre. Par ce moyen, les oisifs seuls seront renvoyés à leurs fonctions et vous respecterez dans les autres le droit constant, le droit sacré qu’a le peuple de s’occuper directement de ses intérêts. Les propositions de Danton sont adoptées. IL Çometb rendu du .Journal de la Montagne. Rovère se plaint de la quantité de fonctionnaires publics qui abandonnent leur postp pour yenir intrir guer, à Paris, aux dépens de leurs commettants ruinés par des sols additionnels. Il demande que là municipalité fasse exécuter la loi du recensement. Danton pense qu’en prenant des mesures pour éloigner de Paris une foule d’ étrangers, il ne faut point interdire aux diverses communes de la Répu¬ blique la faculté de veiller à leurs intérêts, et de satisfaire à leurs besoins, en envoyant à Paris, Il est d’avis que leurs députés, en arrivant, se fassent inscrire au comité de sûreté générale, en donnant les motifs de leur voyage, et que chaque décadi, le comité en présente la liste, faisant repartir peux qui n’ auraient pas des raisons pressantes pour prolonger leur séjour. (Adopté.) (1) La pétition de ces deux citoyens n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 9 nivôse an II; mais on en trouve un extrait flans le compte rendu de cette séance publié par je Moniteur universel et par le Journal des Débats et des Décrets. 12) Moniteur universel Fn° 100 du 10 nivôse an II (lundi 30 décembre 1703), p. 403, col. 3]. D’autre part, le Journal des Débats et des Décrets (nivôse an II, n° 467, p. 139) rend compte de la pétition de ces deux citoyens dans les termes suivants ; « Deux citoyens blessés à Jemmapes, retournés dans' leurs foyers pour soigner leur ganté, recueilli-