296 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE armés pour arracher encore une fois la République aux conspirateurs Les monstres ! ils ne redoutaient donc pas le génie puissant qui plane sur la montagne et veille au salut de la France. Qu’ils disparaissent tous de la surface de la terre, tandis que, fermes à votre poste, vous nous donnez un exemple que nous admirons et suivons avec ardeur. En consacrant nos mains au soulagement de nos frères d’armes comme nous le faisons sans relâche depuis que Rühl a porté dans notre atelier tout le feu du patriotisme, nous avons montré que si nous ne pouvions partager leurs dangers, nous savions apprécier leur courage. En vous félicitant sur votre constance invincible, nous prouverons à toute la France que nous sommes dignes du titre de républicaines ». Garaud Lessertois, veuve Gobert, Cormier, Janne Mongin, Anne Quély, M. Marbey, Cazelle Lessertois, Lemoine Brigonet, Marianne Forgeot, Marie Petit, Marie Ruelle, citoyenne Cornier. f [La Sté popul. de Condom, à la Conv.; 14 jlor. II] (1). « Législateurs, Nous recevons dans l’instant la nouvelle d’une grande victoire que nos frères d’armes ont sous les ordres de Dugommier, remportée le 12 floréal sur les vils satellites du despote espagnol. Les sans-culottes de Condom, réunis en Société populaire se sont livrés à toute l’allégresse qui caractérise des républicains enflammés de l’amour sacré de la liberté. Dans les transports de la joie publique, ils se hâtent de vous inviter de nouveau à rester courageusement à vos postes. Vous saurez par votre fermeté terrasser les ennemis du dedans et les soldats de la République sauront bientôt par leur bravoure et leur intrépidité pulvériser les puissances coalisées et procurer à la France une paix solide qui asseoira sur des bases inébranlables le bonheur et la prospérité de la nation. Vive la Convention, vive la Montagne, vive la République une et indivisible ». Fléau Dubarry (présid.), Cointeau (secret.), Soubdès (secret.), Salvandy (rédacteur). g [La comm. de Dole, à la Conv.; 19 germ. IJ] (2). «En nous donnant la loi salutaire qui assure des secours aux parents de nos braves défenseurs, vous avez décrété le triomphe de la République et l’anéantissement des tyrans. Pénétrés de l’importance d’une mesure aussi sage, jaloux de seconder vos vues et de faire jouir nos concitoyens du bienfait de la loi, nous nous sommes empressés de l’exécuter. Quoique nous n’ayons rien reçu de la part du ministre, notre zèle n’en a pas été ralenti, un de nos collègues a avancé une partie des fonds et l’autre nous a été prêtée par le receveur de notre district. Vos intentions (1) C 303, pl. 1112, p. 17. (2) C 302, pl. 1097, p. 10. sont remplies, plus de 700 citoyens ont reçu les secours : tous sont contents et vous bénissent. Continuez, Législateurs, à punir le crime et à récompenser la vertu; comptez sur notre patriotisme et sur notre amour pour la révolution ». Odille (maire), Machard, Cler, Mora, Prost (secret.), Chappart, Surranton. h La Société populaire de Loudun félicite la Convention... (1) . i [Le C. révol. de Lauzun, à la Conv.; 9 flor. Il] (2). « Citoyens Législateurs, A peine sommes nous organisés que nous venons vous faire part de notre indignation contre des hommes qui, sous le masque du patriotisme, voulaient anéantir la liberté, contre ces êtres qui, vendus à toutes les factions, étaient de tous les partis et méditaient en secret la perte de la République. Mais la justice suprême qui protège notre sainte révolution, a secondé votre surveillance; leurs trames quoiqu’ourdies dans les limbes, ont paru au grand jour et les conspirateurs ont payé de leurs têtes l’outrage fait à la souveraineté nationale. Oui, généreux défenseurs des droits de l’homme, vous vous êtes montrés dignes d’un grand peuple que vous représentez, et cette époque sera à jamais mémorable dans les annales de la République. Continuez, Législateurs, continuez à faire le bonheur de vos semblables, et n’abandonnez le gouvernail de l’Etat qu’après l’avoir conduit au port et assuré l’indépendance de la République. Pour nous, placés au centre de la République, nous jurons entre vos mains de surveiller ces ennemis de l’intérieur et de punir l’audace de ceux qui voudraient attenter à son indivisibilité, ou de mourir en la défendant. S. et F. Respect à la représentation nationale ». Simonet (présid.), Beaubrun (secrét.), Beau-regard, Chacebaret, Frayre, Grilhéon, Lissandre. j [Le C. rêvol. de Molinet, à la Conv.; 13 flor. II] (3). « Citoyens, Nous avons reçu les rapports qui vous ont été faits par le citoyen Saint-Just, sur la conjuration atroce que vous avez découverte; nous applaudissons de toutes nos forces à la punition des scélérats qui tramaient depuis si longtemps la perte de la liberté. Continuez, Intrépides montagnards, continuez à lancer la foudre révolutionnaire sur toutes les têtes coupables. Frappez sans pitié et tous les bons citoyens vous seconderont. (1) Btn, 25 flor. (2) C 302, pl. 1097, p. 11; Bin, 25 flor. (3) C 302, pl. 1097, p. 12. 296 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE armés pour arracher encore une fois la République aux conspirateurs Les monstres ! ils ne redoutaient donc pas le génie puissant qui plane sur la montagne et veille au salut de la France. Qu’ils disparaissent tous de la surface de la terre, tandis que, fermes à votre poste, vous nous donnez un exemple que nous admirons et suivons avec ardeur. En consacrant nos mains au soulagement de nos frères d’armes comme nous le faisons sans relâche depuis que Rühl a porté dans notre atelier tout le feu du patriotisme, nous avons montré que si nous ne pouvions partager leurs dangers, nous savions apprécier leur courage. En vous félicitant sur votre constance invincible, nous prouverons à toute la France que nous sommes dignes du titre de républicaines ». Garaud Lessertois, veuve Gobert, Cormier, Janne Mongin, Anne Quély, M. Marbey, Cazelle Lessertois, Lemoine Brigonet, Marianne Forgeot, Marie Petit, Marie Ruelle, citoyenne Cornier. f [La Sté popul. de Condom, à la Conv.; 14 jlor. II] (1). « Législateurs, Nous recevons dans l’instant la nouvelle d’une grande victoire que nos frères d’armes ont sous les ordres de Dugommier, remportée le 12 floréal sur les vils satellites du despote espagnol. Les sans-culottes de Condom, réunis en Société populaire se sont livrés à toute l’allégresse qui caractérise des républicains enflammés de l’amour sacré de la liberté. Dans les transports de la joie publique, ils se hâtent de vous inviter de nouveau à rester courageusement à vos postes. Vous saurez par votre fermeté terrasser les ennemis du dedans et les soldats de la République sauront bientôt par leur bravoure et leur intrépidité pulvériser les puissances coalisées et procurer à la France une paix solide qui asseoira sur des bases inébranlables le bonheur et la prospérité de la nation. Vive la Convention, vive la Montagne, vive la République une et indivisible ». Fléau Dubarry (présid.), Cointeau (secret.), Soubdès (secret.), Salvandy (rédacteur). g [La comm. de Dole, à la Conv.; 19 germ. IJ] (2). «En nous donnant la loi salutaire qui assure des secours aux parents de nos braves défenseurs, vous avez décrété le triomphe de la République et l’anéantissement des tyrans. Pénétrés de l’importance d’une mesure aussi sage, jaloux de seconder vos vues et de faire jouir nos concitoyens du bienfait de la loi, nous nous sommes empressés de l’exécuter. Quoique nous n’ayons rien reçu de la part du ministre, notre zèle n’en a pas été ralenti, un de nos collègues a avancé une partie des fonds et l’autre nous a été prêtée par le receveur de notre district. Vos intentions (1) C 303, pl. 1112, p. 17. (2) C 302, pl. 1097, p. 10. sont remplies, plus de 700 citoyens ont reçu les secours : tous sont contents et vous bénissent. Continuez, Législateurs, à punir le crime et à récompenser la vertu; comptez sur notre patriotisme et sur notre amour pour la révolution ». Odille (maire), Machard, Cler, Mora, Prost (secret.), Chappart, Surranton. h La Société populaire de Loudun félicite la Convention... (1) . i [Le C. révol. de Lauzun, à la Conv.; 9 flor. Il] (2). « Citoyens Législateurs, A peine sommes nous organisés que nous venons vous faire part de notre indignation contre des hommes qui, sous le masque du patriotisme, voulaient anéantir la liberté, contre ces êtres qui, vendus à toutes les factions, étaient de tous les partis et méditaient en secret la perte de la République. Mais la justice suprême qui protège notre sainte révolution, a secondé votre surveillance; leurs trames quoiqu’ourdies dans les limbes, ont paru au grand jour et les conspirateurs ont payé de leurs têtes l’outrage fait à la souveraineté nationale. Oui, généreux défenseurs des droits de l’homme, vous vous êtes montrés dignes d’un grand peuple que vous représentez, et cette époque sera à jamais mémorable dans les annales de la République. Continuez, Législateurs, continuez à faire le bonheur de vos semblables, et n’abandonnez le gouvernail de l’Etat qu’après l’avoir conduit au port et assuré l’indépendance de la République. Pour nous, placés au centre de la République, nous jurons entre vos mains de surveiller ces ennemis de l’intérieur et de punir l’audace de ceux qui voudraient attenter à son indivisibilité, ou de mourir en la défendant. S. et F. Respect à la représentation nationale ». Simonet (présid.), Beaubrun (secrét.), Beau-regard, Chacebaret, Frayre, Grilhéon, Lissandre. j [Le C. rêvol. de Molinet, à la Conv.; 13 flor. II] (3). « Citoyens, Nous avons reçu les rapports qui vous ont été faits par le citoyen Saint-Just, sur la conjuration atroce que vous avez découverte; nous applaudissons de toutes nos forces à la punition des scélérats qui tramaient depuis si longtemps la perte de la liberté. Continuez, Intrépides montagnards, continuez à lancer la foudre révolutionnaire sur toutes les têtes coupables. Frappez sans pitié et tous les bons citoyens vous seconderont. (1) Btn, 25 flor. (2) C 302, pl. 1097, p. 11; Bin, 25 flor. (3) C 302, pl. 1097, p. 12. SÉANCE DU 24 FLORÉAL AN II (13 MAI 1794) - N° 1 297 Nous vous invitons à ne pas abandonner votre poste, restez-y jusqu’à ce que les brigands couronnés soient entièrement anéantis. Pour nous, Législateurs, que la confiance de nos concitoyens a appelés à exercer les fonctions pénibles de surveiller tous les intrigants, nous jurons que leurs espoirs ne seront pas trompés, que nous mourrons à notre poste s’il le faut pour le triomphe de la liberté et de l’égalité. Salut, amitié et fraternité ». Bouyne, Costes, Rouchon, Auzou, Jean Labarthe (présid.), Mathieu (secret.). h [La Sté popul. de Saint-Gervais; s.d.] (1). « Représentants, Depuis longtemps la Société populaire épurée du canton de St-Gervais, district de Montaigu, département du Puy-de-Dôme, brûlait d’envie de vous exprimer son dévouement pour la chose publique, son respect pour vos sages lois, et vous féliciter sur l’heureuse révolution que vous avez opérée; elle profite avec empressement de l’heureux moment où la sainte Montagne vient pour la troisième fois sauver la République et terrasser le Marais. A peine la Société a-t-elle eu appris cette heureuse nouvelle, ainsi que le décret du 23 ventôse, qu’elle a applaudi aux mesures vigoureuses prises contre les malveillants, et a fait de nouveau serment de surveiller tous les malveillants, de découvrir les complots, de les dénoncer aux Comités révolutionnaires. Elle s’est empressée de faire partir un cavalier, vrai montagnard, qu’elle a armé et équipé pour aller aux frontières concourir à terrasser les tyrans coalisés contre notre liberté, et vous conjure de rester à votre poste jusqu’à ce que notre sainte liberté soit consolidée ». Pracros (vice-présid.), Vireneut (secret.). I [La Sté popul. de Draguignan, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans du peuple, La Raison a enfin triomphé parmi nous de l’erreur et du mensonge. Le fanatisme enhardi sans doute par la dénonciation qui avait été faite contre Barras et Fréron, les sauveurs du Midi, avait voulu opposer d’abord quelque résistance, il s’était efforcé de répandre quelques nuages pour obscurcir les rayons de la vérité qui l’éblouissaient, mais ses efforts n’étaient que les convulsions de l’agonie; les prestiges de l’illusion ont bientôt été dissipés et le peuple a enfin reconnu que la fourberie des prêtres n’a que trop longtemps abusé de sa crédulité et de son ignorance. L’édifice qui était le théâtre de leurs impostures est aujourd’hui le temple de la Raison, où chaque citoyen viendra s’éclairer et apprendre ses devoirs et s’enflammer de l’amour de la liberté et de l’égalité; nous offrons à la patrie tous les hochets qui restaient encore à la superstition; nous ne reconnaîtrons plus désormais d’autre culte que celui de la Raison, d’autre (1) C 303, pl. 1112, p. 15. (2) C 303, pl. 1112, p. 20. idole que la vertu, d’autre évangile que la Constitution, d’autres prêtres que nos Législateurs. Continuez, dignes représentans, vos glorieux et immortels travaux, agréez l’hommage de notre reconnaissance pour les mesures fermes et vigoureuses par lesquelles vous avez déjoué les nouveaux complots que des scélérats, sous le masque du patriotisme, avaient osé ourdir contre la liberté; continuez à suivre le fil de cette horrible conspiration; que tous les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et que l’exemple subit de leur destruction épouvante ceux qui pourraient encore concevoir l’idée d’une nouvelle trahison; restez à votre poste que vous occupez si dignement et ne le quittez que lorsque tous les ennemis intérieurs et les tyrans coalisés auront été exterminés ». Roux (présid.), L. Arnoux (vice-présid.), Richard (secrét.), Arnoux (secrét.), Her-melin (secrét.). m La Société populaire de Saint-Paul-de-Fe-nouillet, applaudit aux glorieux travaux de la Convention et l’invite à rester à son poste...(l). n [La Sté popul. de La Coste, à la Conv.; 8 flor. II] (2). « Citoyens représentans, A peine échappés à la fureur des scélérats, les républicains de La Coste jouissaient avec sécurité des fruits de vos éminents travaux, et cependant des nouveaux Catilinas tramaient encore la perte de la République. C’était sur vos cadavres ensanglantés que ces scélérats devaient élever le trône d’un nouveau tyran. C’était en égorgeant les patriotes que ces infâmes prétendaient accomplir leurs funestes desseins; ignoraient-ils que la dernière heure de tous les ogres couronnés est sonnée ! mais grâce à votre vigilance, dignes représentans, cette horrible conspiration a été découverte, et déjà la justice nationale a, de sa hache vengeresse, fait subir à ces monstres la peine due à leurs forfaits. C’est à ton activité infatigable, Montagne sublime, que nous devons encore une fois notre liberté et par conséquent notre existence. Nouveaux Hercules, restez à votre poste pour écraser avec la massue nationale tous les ennemis de l’égalité et jusqu’à ce que la terre de la liberté en soit entièrement purgée. Guerre aux tyrans ! Vive la République ! » Paulet (présid.), Daniel Malan (secrét.), Jappy. o [Les off. mun. de Chagny, à la Conv.; 18 germ. Il] (3). « Grâces vous soient rendues d’avoir encore déjoué les nouveaux complots affreux qui vou-(1) J. Sablier, n° 1316; Bin, 25 flor. (2) C 303, pl. 112, p. 14. (3) F17 1010e, pl. 2, n° 3209 (autrefois F17 1248). SÉANCE DU 24 FLORÉAL AN II (13 MAI 1794) - N° 1 297 Nous vous invitons à ne pas abandonner votre poste, restez-y jusqu’à ce que les brigands couronnés soient entièrement anéantis. Pour nous, Législateurs, que la confiance de nos concitoyens a appelés à exercer les fonctions pénibles de surveiller tous les intrigants, nous jurons que leurs espoirs ne seront pas trompés, que nous mourrons à notre poste s’il le faut pour le triomphe de la liberté et de l’égalité. Salut, amitié et fraternité ». Bouyne, Costes, Rouchon, Auzou, Jean Labarthe (présid.), Mathieu (secret.). h [La Sté popul. de Saint-Gervais; s.d.] (1). « Représentants, Depuis longtemps la Société populaire épurée du canton de St-Gervais, district de Montaigu, département du Puy-de-Dôme, brûlait d’envie de vous exprimer son dévouement pour la chose publique, son respect pour vos sages lois, et vous féliciter sur l’heureuse révolution que vous avez opérée; elle profite avec empressement de l’heureux moment où la sainte Montagne vient pour la troisième fois sauver la République et terrasser le Marais. A peine la Société a-t-elle eu appris cette heureuse nouvelle, ainsi que le décret du 23 ventôse, qu’elle a applaudi aux mesures vigoureuses prises contre les malveillants, et a fait de nouveau serment de surveiller tous les malveillants, de découvrir les complots, de les dénoncer aux Comités révolutionnaires. Elle s’est empressée de faire partir un cavalier, vrai montagnard, qu’elle a armé et équipé pour aller aux frontières concourir à terrasser les tyrans coalisés contre notre liberté, et vous conjure de rester à votre poste jusqu’à ce que notre sainte liberté soit consolidée ». Pracros (vice-présid.), Vireneut (secret.). I [La Sté popul. de Draguignan, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans du peuple, La Raison a enfin triomphé parmi nous de l’erreur et du mensonge. Le fanatisme enhardi sans doute par la dénonciation qui avait été faite contre Barras et Fréron, les sauveurs du Midi, avait voulu opposer d’abord quelque résistance, il s’était efforcé de répandre quelques nuages pour obscurcir les rayons de la vérité qui l’éblouissaient, mais ses efforts n’étaient que les convulsions de l’agonie; les prestiges de l’illusion ont bientôt été dissipés et le peuple a enfin reconnu que la fourberie des prêtres n’a que trop longtemps abusé de sa crédulité et de son ignorance. L’édifice qui était le théâtre de leurs impostures est aujourd’hui le temple de la Raison, où chaque citoyen viendra s’éclairer et apprendre ses devoirs et s’enflammer de l’amour de la liberté et de l’égalité; nous offrons à la patrie tous les hochets qui restaient encore à la superstition; nous ne reconnaîtrons plus désormais d’autre culte que celui de la Raison, d’autre (1) C 303, pl. 1112, p. 15. (2) C 303, pl. 1112, p. 20. idole que la vertu, d’autre évangile que la Constitution, d’autres prêtres que nos Législateurs. Continuez, dignes représentans, vos glorieux et immortels travaux, agréez l’hommage de notre reconnaissance pour les mesures fermes et vigoureuses par lesquelles vous avez déjoué les nouveaux complots que des scélérats, sous le masque du patriotisme, avaient osé ourdir contre la liberté; continuez à suivre le fil de cette horrible conspiration; que tous les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et que l’exemple subit de leur destruction épouvante ceux qui pourraient encore concevoir l’idée d’une nouvelle trahison; restez à votre poste que vous occupez si dignement et ne le quittez que lorsque tous les ennemis intérieurs et les tyrans coalisés auront été exterminés ». Roux (présid.), L. Arnoux (vice-présid.), Richard (secrét.), Arnoux (secrét.), Her-melin (secrét.). m La Société populaire de Saint-Paul-de-Fe-nouillet, applaudit aux glorieux travaux de la Convention et l’invite à rester à son poste...(l). n [La Sté popul. de La Coste, à la Conv.; 8 flor. II] (2). « Citoyens représentans, A peine échappés à la fureur des scélérats, les républicains de La Coste jouissaient avec sécurité des fruits de vos éminents travaux, et cependant des nouveaux Catilinas tramaient encore la perte de la République. C’était sur vos cadavres ensanglantés que ces scélérats devaient élever le trône d’un nouveau tyran. C’était en égorgeant les patriotes que ces infâmes prétendaient accomplir leurs funestes desseins; ignoraient-ils que la dernière heure de tous les ogres couronnés est sonnée ! mais grâce à votre vigilance, dignes représentans, cette horrible conspiration a été découverte, et déjà la justice nationale a, de sa hache vengeresse, fait subir à ces monstres la peine due à leurs forfaits. C’est à ton activité infatigable, Montagne sublime, que nous devons encore une fois notre liberté et par conséquent notre existence. Nouveaux Hercules, restez à votre poste pour écraser avec la massue nationale tous les ennemis de l’égalité et jusqu’à ce que la terre de la liberté en soit entièrement purgée. Guerre aux tyrans ! Vive la République ! » Paulet (présid.), Daniel Malan (secrét.), Jappy. o [Les off. mun. de Chagny, à la Conv.; 18 germ. Il] (3). « Grâces vous soient rendues d’avoir encore déjoué les nouveaux complots affreux qui vou-(1) J. Sablier, n° 1316; Bin, 25 flor. (2) C 303, pl. 112, p. 14. (3) F17 1010e, pl. 2, n° 3209 (autrefois F17 1248).