258 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE et en celui de la Nature Son Ouvrage; Ce décrêt Sublime, fruit de la profondeur de Votre génie, de Votre Sagesse et de la pureté de vos intentions, à peine promulgué nous nous Sommes empressés à Elever un autel ou pour la première fois notre encens et nos Vœux ont été offerts d’une maniéré digne de l’idée que des hommes Eclairés et Régénérés par la Raison Se sont faite d’adorer la divinitée. La fête à été Célébrée avec pompe et majesté; Veillards, peres, meres, enfans et militaires pénétrés des Sentiments Vraiment Religieux ont eu Cette Contenance Grave et Le maintien Réfléchi qui convient à la circonstance et à L’objet de leur Culte ; tous étaient couronnés de Chêne et de fleurs Sim-bole de la force et de la Candeur; tous décorés des Couleurs Nationales Signe de l’indivisible fraternité des français; La Sérénité et L’amenité Régnaient Sur tous les Visages. La Société Vivement touchée d’un Spectacle Si enchanteur, Vous félicité de Votre Ouvrage et Vous jure qu’elle restera toujours dans les principes montagnards et inviolablement attachée à là Représentation Nationale. Nous Joignons à la présente, le discours qu’a prononcé L’agent National du district. S. et f. » LANTERNIER {présid .), FAURE (secrét.), BERNIOUX, Barrault ( secrétaires ) [Discours de l’agent nat. 20 prair. II] Quel Spectacle ravissant que celui qui Reunit le Peuple Sous la Voûte Celeste pour Rendre hommage à l’Eternel ! Quel Contraste frappant dans le Maintien Grave et vraiment Religieux d’un peuple Rendu à la Raison, d’avec l’habitude de futiles adorations, dont L’Exercice Tendoit plustot à affermir la puissance des Pretres et la domination des Despotes, qu’à encenser la Divinité ! Le Bandeau de l’Erreur est déchiré, et le Jour de la Sagesse et de la Vérité Brille dans Tout son Eclat. déjà des Infâmes Conspirations avoient Tentés d’Empoisonner la Morale, d’Exasperer les Esprits en Erigeant l’Atheisme en principe; mais le Glaive de la Loy S’est appesanti sur leurs Têtes et la Convention Nationalle [sic) pour Effacer jusqu’au Soupçon injurieux qui pourroit s’elever sur la Vertu du peuple français, a décrété que dans Toute L’Etendue de la République il Sera célébré aujourd’hui Une feste en l’honneur de l’Estre suprême. dégagés des préjugés et des idées superstitieuses que des prêtres Charlatans avoient interest de perpétuer, les français savent aujourd’hui Sans autre intermediaire que celui de leur Conscience et de Leur Vertu Chérir la Main qui les a formés, Bénir la providence qui pourvoit à Leurs Besoins, et nourrir l’idée Consolante de L’Immortalité de l’Ame. O Vous Respectables Viellards Rejouissez vous d’être après une Longue carrière encore Témoins de la Conquête de la Liberté et du Triomphe de la sagesse Sur le Monstre désolant de l’Atheisme ! Et vous Peres et Meres avec quel soin ne formerez Vous pas l’Esprit de Vos Enfans aux Mœurs Républicaines, quels efforts ne ferez vous pas pour leur inspirer l’humanité, la fraternité la charité l’Amour de la patrie, la haine contre l’Egoïsme, l’Ambition, la mauvaise foi et la Tirannie. Etre Suprême, Auteur de la Nature ce n’est plus par des signes hipocrites qui ont du T’offenser, que nous t’adressons aujourd’hui ces Vœux, c’est avec le sentiment de l’Ame que nous Te faisons parvenir l’Expression de nos Cœurs, Reçois l’homage pur d’un peuple Régénéré qui au Sein de la Corruption, Courbé pendant des siècles sous le faix de l’Avilissement et de l’Opprobre a sçu Sous Ton Egide, Reprendre Ses droits, Briser les fers de l’Esclavage et ne Reconnoitre sur la Terre d’Autre Empire que le Tien; que L’Encens que j’eleve Majestueusement Vers Toi soit le Gage de l’Idée que nous avons de Ta toute puissance, Reçois en reconnoissance de Tes Bienfaits l’offrande que nous Déposons sur Ton Autel fortities nous dans l’Amour de nos semblables et dans la pratique de Toutes les Vertus ! protège nos Combats et Continue à faire Germer dans le Cœur de nos Braves Deffenseurs, l’Amour de la Liberté, et L’horreur contre la Tirannie, achève Enfin Ton Ouvrage en Consolidant sur des Bases immuables La Republique, Une, Indivisible et Démocratique. P.c.c. Lanternier. g [La Sté popul. de Meymac à la Conv.; s.d.] [ l). « Citoyens représentants, Encore des assassinats ! Le volcan des conjurations est donc inépuisable ! Quoy ! tandis que les armées de la République sur la terre et sur l’onde marchent de succès en succès, de victoire en victoire, qu’elles menacent d’une chûte prochaine tous les thrones qui pesent sur le globe, tandis que la Convention nationalle, investie de toute la force du peuple français, triomphante sur les ruines de toutes les factions, donne au monde le plus bel exemple, celluy de rappeller parmy les mortels la liberté, l’égalité, la justice et la nature trop longtemps exilées de la terre, il resterait encore quelque moyen à la tyrannie ? Après avoir essayé tous les crimes, elle a recours à l’assassinat ! Les Licurgue et les Solon, dans le sanctuaire des loix, comme les Leonidas et les Themistocle à la tête des armées sont donc pour les despotes des objets de haine et de terreur, c’est contre des membres distingués, chargés de veiller au salut de la République, que la tirannie a éguisé ses poignards. Bénit soit le destin de la France, qui nous a sauvé des têtes aussy chères ! Collot d’Her-bois, et toy Robespierre, on peut bien vous ôter la vie, mais non pas l’immortalité, ni vous arracher notre amour, la reconnoissance à gravé vos noms dans nos cœurs, en traits ineffaçables; citoyens représentants, en épanchant dans votre sein notre douleur et notre indignation, nous jurons de partager votre sort, de ne pas vous survivre, ou plutôt nous viendrons sur vos corps sanglans jurer d’exterminer le dernier des ennemis du peuple; mais les miracles de notre révolution nous rassurent contre la crainte du plus grand des malheurs. Achevez, citoyens représentants vos sublimes destinées, persévérez dans vos principes révolutionnaires, déployez constamment cette énergie inaltérable, dont vous avez besoin pour etouffer tous les monstres de l’univers, conjurés contre vous, et jouir ensuite en paix des bénédictions du peuple, et du fruit de vos vertus. S. et F. » (l) C 310, pl. 1212, p. 22. 258 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE et en celui de la Nature Son Ouvrage; Ce décrêt Sublime, fruit de la profondeur de Votre génie, de Votre Sagesse et de la pureté de vos intentions, à peine promulgué nous nous Sommes empressés à Elever un autel ou pour la première fois notre encens et nos Vœux ont été offerts d’une maniéré digne de l’idée que des hommes Eclairés et Régénérés par la Raison Se sont faite d’adorer la divinitée. La fête à été Célébrée avec pompe et majesté; Veillards, peres, meres, enfans et militaires pénétrés des Sentiments Vraiment Religieux ont eu Cette Contenance Grave et Le maintien Réfléchi qui convient à la circonstance et à L’objet de leur Culte ; tous étaient couronnés de Chêne et de fleurs Sim-bole de la force et de la Candeur; tous décorés des Couleurs Nationales Signe de l’indivisible fraternité des français; La Sérénité et L’amenité Régnaient Sur tous les Visages. La Société Vivement touchée d’un Spectacle Si enchanteur, Vous félicité de Votre Ouvrage et Vous jure qu’elle restera toujours dans les principes montagnards et inviolablement attachée à là Représentation Nationale. Nous Joignons à la présente, le discours qu’a prononcé L’agent National du district. S. et f. » LANTERNIER {présid .), FAURE (secrét.), BERNIOUX, Barrault ( secrétaires ) [Discours de l’agent nat. 20 prair. II] Quel Spectacle ravissant que celui qui Reunit le Peuple Sous la Voûte Celeste pour Rendre hommage à l’Eternel ! Quel Contraste frappant dans le Maintien Grave et vraiment Religieux d’un peuple Rendu à la Raison, d’avec l’habitude de futiles adorations, dont L’Exercice Tendoit plustot à affermir la puissance des Pretres et la domination des Despotes, qu’à encenser la Divinité ! Le Bandeau de l’Erreur est déchiré, et le Jour de la Sagesse et de la Vérité Brille dans Tout son Eclat. déjà des Infâmes Conspirations avoient Tentés d’Empoisonner la Morale, d’Exasperer les Esprits en Erigeant l’Atheisme en principe; mais le Glaive de la Loy S’est appesanti sur leurs Têtes et la Convention Nationalle [sic) pour Effacer jusqu’au Soupçon injurieux qui pourroit s’elever sur la Vertu du peuple français, a décrété que dans Toute L’Etendue de la République il Sera célébré aujourd’hui Une feste en l’honneur de l’Estre suprême. dégagés des préjugés et des idées superstitieuses que des prêtres Charlatans avoient interest de perpétuer, les français savent aujourd’hui Sans autre intermediaire que celui de leur Conscience et de Leur Vertu Chérir la Main qui les a formés, Bénir la providence qui pourvoit à Leurs Besoins, et nourrir l’idée Consolante de L’Immortalité de l’Ame. O Vous Respectables Viellards Rejouissez vous d’être après une Longue carrière encore Témoins de la Conquête de la Liberté et du Triomphe de la sagesse Sur le Monstre désolant de l’Atheisme ! Et vous Peres et Meres avec quel soin ne formerez Vous pas l’Esprit de Vos Enfans aux Mœurs Républicaines, quels efforts ne ferez vous pas pour leur inspirer l’humanité, la fraternité la charité l’Amour de la patrie, la haine contre l’Egoïsme, l’Ambition, la mauvaise foi et la Tirannie. Etre Suprême, Auteur de la Nature ce n’est plus par des signes hipocrites qui ont du T’offenser, que nous t’adressons aujourd’hui ces Vœux, c’est avec le sentiment de l’Ame que nous Te faisons parvenir l’Expression de nos Cœurs, Reçois l’homage pur d’un peuple Régénéré qui au Sein de la Corruption, Courbé pendant des siècles sous le faix de l’Avilissement et de l’Opprobre a sçu Sous Ton Egide, Reprendre Ses droits, Briser les fers de l’Esclavage et ne Reconnoitre sur la Terre d’Autre Empire que le Tien; que L’Encens que j’eleve Majestueusement Vers Toi soit le Gage de l’Idée que nous avons de Ta toute puissance, Reçois en reconnoissance de Tes Bienfaits l’offrande que nous Déposons sur Ton Autel fortities nous dans l’Amour de nos semblables et dans la pratique de Toutes les Vertus ! protège nos Combats et Continue à faire Germer dans le Cœur de nos Braves Deffenseurs, l’Amour de la Liberté, et L’horreur contre la Tirannie, achève Enfin Ton Ouvrage en Consolidant sur des Bases immuables La Republique, Une, Indivisible et Démocratique. P.c.c. Lanternier. g [La Sté popul. de Meymac à la Conv.; s.d.] [ l). « Citoyens représentants, Encore des assassinats ! Le volcan des conjurations est donc inépuisable ! Quoy ! tandis que les armées de la République sur la terre et sur l’onde marchent de succès en succès, de victoire en victoire, qu’elles menacent d’une chûte prochaine tous les thrones qui pesent sur le globe, tandis que la Convention nationalle, investie de toute la force du peuple français, triomphante sur les ruines de toutes les factions, donne au monde le plus bel exemple, celluy de rappeller parmy les mortels la liberté, l’égalité, la justice et la nature trop longtemps exilées de la terre, il resterait encore quelque moyen à la tyrannie ? Après avoir essayé tous les crimes, elle a recours à l’assassinat ! Les Licurgue et les Solon, dans le sanctuaire des loix, comme les Leonidas et les Themistocle à la tête des armées sont donc pour les despotes des objets de haine et de terreur, c’est contre des membres distingués, chargés de veiller au salut de la République, que la tirannie a éguisé ses poignards. Bénit soit le destin de la France, qui nous a sauvé des têtes aussy chères ! Collot d’Her-bois, et toy Robespierre, on peut bien vous ôter la vie, mais non pas l’immortalité, ni vous arracher notre amour, la reconnoissance à gravé vos noms dans nos cœurs, en traits ineffaçables; citoyens représentants, en épanchant dans votre sein notre douleur et notre indignation, nous jurons de partager votre sort, de ne pas vous survivre, ou plutôt nous viendrons sur vos corps sanglans jurer d’exterminer le dernier des ennemis du peuple; mais les miracles de notre révolution nous rassurent contre la crainte du plus grand des malheurs. Achevez, citoyens représentants vos sublimes destinées, persévérez dans vos principes révolutionnaires, déployez constamment cette énergie inaltérable, dont vous avez besoin pour etouffer tous les monstres de l’univers, conjurés contre vous, et jouir ensuite en paix des bénédictions du peuple, et du fruit de vos vertus. S. et F. » (l) C 310, pl. 1212, p. 22. SÉANCE DU 30 MESSIDOR AN II (18 JUILLET 1794) N° i 259 Ferrilioux (présid.), Celerier (secrét.), [et plus de 50 autres signatures.] h [La Sté popul. d’Oyen à la Conv.; s.d.] (l). « Citoyens représentans du peuple français, Nous vous déclarons que nous reconnoissons que c’est par vôtre courage constant, par vos mesures sages et justes que la liberté et l’égalité a été rendüe au peuple français, que vous avez constamment déjoué les complots liberticides de la malveillance et de l’aristocratie, si elle croit combiner des nouveaux projets pour renverser la démocratie, nous sommes persuadés que vous saurez nous débarrasser encore des efforts de touts les conjurés. Représentants fidelles, vous les amis sincères du peuple français, nous vous remercions des bienfaits que vous avez versez jusqu’à ce jour pour le bonheur de la République, nous vous invitons à rester dans votre poste jusqu’à ce qu’elle soit purgée des monstres qui la souillent encore. Nous vous remercions aussi d’avoir envoyé aussi dans notre département le représentant Monestier (du Puy de Dôme) pour l’organisation du gouvernement révolutionnaire; sa présence a fait entrer les intrigans dans le néant, procurer la subsistance à des milliers d’individus, qui auroient été les victimes de l’égoisme et de la malveillance, aussi cet ami du peuple a invité notre commune à partager avec ses frères de Paris ses provisions en salé. Nous vous remercions encore du décret consolant qui proclame que la République française reconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Nous détestons l’auteur et touts les autres monstres qui ont concouru à l’assassinat commis contre la personne de Collot d’Herbois, nous détestons aussi tous ceux qui le préméditoient contre la personne de Robespierre. Recevez, citoyens représentans, des cultivateurs et francs sans-culottes de la société populaire d’Oyen les vœux qu’elle fait pour votre tranquillité et la prospérité de vos jours. » Lafeuillade {présid.), Labeyrade et Nousseil-LES (Secrétaires) [et plus de 40 autres signatures]. (l) C 310, pl. 1212, p. 19. [Armées des Pyrénées Occidentales. Les 7 b""s du Lot à la Conu.; Laruns, 23 prair. II] (l). « Vos lois bienfaisantes, votre fermeté, vos talens et vos vertus etonnent l’univers entier. Les hydres couronnés et leurs suppôts cherchent à ébranler l’édifice que vous avez élevé à la liberté, par tous les moyens dont ils sont susceptibles. Il n’est point de trahison, de lachetté, de corruption, qu’ils n’aient mis en usage pour nous forger de nouveaux fers. Les lâches ». Est-ce par de tels ressorts qu’on en impose à la vertu, à la raison ! Représentants d’un grand pâple libre, vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, les rois coalisés y ont mis tous les crimes, leurs esclaves ne pouvant avoir aucun succès sur nos républicains armés, qui leur fond mordre la poussière de l’oriant à l’occident, du midi au septemtrion, dirigent leurs coups sur la représentation nationalle. Lamiral, instrument de leur scélératesse, alloit commettre le plus noir des attentats, sur les personnes de Robespierre et Collot d’Herbois si le génie de la France n’avait pas surveillé sur leurs vies chères à nos cœurs. Le 7e (sic) bataillon du Lot partage l’orreur que cet homme dénaturé a inspiré à tous les vrais républicains, en apprenant cet assassinat, qui fait frémir la nature entière. Nous rendons hommage au courage et à l’intrépidité du brave Geffroy qui a si bien fait son devoir. Les parisiens dignes de la liberté feront sans doute un rempart de leurs corps à la Convention nationale, et le comité de salut public pour qu’ils puissent délibérer avec calme, tandis que nous irons faire flotter l’étendard tricolores sur les ruines du trône de madrid. Soyez fermes et unis à votre poste et la patrie triomphera malgré tous les efforts de cette canaille qu’on appelle Rois, Empereurs, Saint Père, Princes, Cobourg et Pitt. Nous vous remercions d’avoir donné votre confiance au représentant du peuple Monestier (Du-pui de Dôme) qui, de concert avec ses collègues Pinet et Cavagnac (sic) a fait abonder dans l’armée des Pyrénées Occidentales tout ce qui peut assurer la victoire. Ca vâ, mais ca ira encore mieux. Vive la République, vive la Convention nationale et le comité de salut public. Unité, fraternité, individibilité ! » Basche (cape), Haingnezeller (cape), J. Barre (quartier maître), FABRE (lieut.), ÜUMOLIN (cape de grenadiers), J. CAPELLE (cape), MEURLÉ (command1), MICHEL (serg1 major, pour tous les sergts majors), LAMARTIE (corn-mand' en second), SAINT FLOUR, Saubat, Condurat (pour tous les sergts), GaCHET, Du-CHENES, DENEY (pour les volontaires). (l) C 310, pl. 1212, p. 20. SÉANCE DU 30 MESSIDOR AN II (18 JUILLET 1794) N° i 259 Ferrilioux (présid.), Celerier (secrét.), [et plus de 50 autres signatures.] h [La Sté popul. d’Oyen à la Conv.; s.d.] (l). « Citoyens représentans du peuple français, Nous vous déclarons que nous reconnoissons que c’est par vôtre courage constant, par vos mesures sages et justes que la liberté et l’égalité a été rendüe au peuple français, que vous avez constamment déjoué les complots liberticides de la malveillance et de l’aristocratie, si elle croit combiner des nouveaux projets pour renverser la démocratie, nous sommes persuadés que vous saurez nous débarrasser encore des efforts de touts les conjurés. Représentants fidelles, vous les amis sincères du peuple français, nous vous remercions des bienfaits que vous avez versez jusqu’à ce jour pour le bonheur de la République, nous vous invitons à rester dans votre poste jusqu’à ce qu’elle soit purgée des monstres qui la souillent encore. Nous vous remercions aussi d’avoir envoyé aussi dans notre département le représentant Monestier (du Puy de Dôme) pour l’organisation du gouvernement révolutionnaire; sa présence a fait entrer les intrigans dans le néant, procurer la subsistance à des milliers d’individus, qui auroient été les victimes de l’égoisme et de la malveillance, aussi cet ami du peuple a invité notre commune à partager avec ses frères de Paris ses provisions en salé. Nous vous remercions encore du décret consolant qui proclame que la République française reconnait l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de l’ame. Nous détestons l’auteur et touts les autres monstres qui ont concouru à l’assassinat commis contre la personne de Collot d’Herbois, nous détestons aussi tous ceux qui le préméditoient contre la personne de Robespierre. Recevez, citoyens représentans, des cultivateurs et francs sans-culottes de la société populaire d’Oyen les vœux qu’elle fait pour votre tranquillité et la prospérité de vos jours. » Lafeuillade {présid.), Labeyrade et Nousseil-LES (Secrétaires) [et plus de 40 autres signatures]. (l) C 310, pl. 1212, p. 19. [Armées des Pyrénées Occidentales. Les 7 b""s du Lot à la Conu.; Laruns, 23 prair. II] (l). « Vos lois bienfaisantes, votre fermeté, vos talens et vos vertus etonnent l’univers entier. Les hydres couronnés et leurs suppôts cherchent à ébranler l’édifice que vous avez élevé à la liberté, par tous les moyens dont ils sont susceptibles. Il n’est point de trahison, de lachetté, de corruption, qu’ils n’aient mis en usage pour nous forger de nouveaux fers. Les lâches ». Est-ce par de tels ressorts qu’on en impose à la vertu, à la raison ! Représentants d’un grand pâple libre, vous avez mis la probité et la vertu à l’ordre du jour, les rois coalisés y ont mis tous les crimes, leurs esclaves ne pouvant avoir aucun succès sur nos républicains armés, qui leur fond mordre la poussière de l’oriant à l’occident, du midi au septemtrion, dirigent leurs coups sur la représentation nationalle. Lamiral, instrument de leur scélératesse, alloit commettre le plus noir des attentats, sur les personnes de Robespierre et Collot d’Herbois si le génie de la France n’avait pas surveillé sur leurs vies chères à nos cœurs. Le 7e (sic) bataillon du Lot partage l’orreur que cet homme dénaturé a inspiré à tous les vrais républicains, en apprenant cet assassinat, qui fait frémir la nature entière. Nous rendons hommage au courage et à l’intrépidité du brave Geffroy qui a si bien fait son devoir. Les parisiens dignes de la liberté feront sans doute un rempart de leurs corps à la Convention nationale, et le comité de salut public pour qu’ils puissent délibérer avec calme, tandis que nous irons faire flotter l’étendard tricolores sur les ruines du trône de madrid. Soyez fermes et unis à votre poste et la patrie triomphera malgré tous les efforts de cette canaille qu’on appelle Rois, Empereurs, Saint Père, Princes, Cobourg et Pitt. Nous vous remercions d’avoir donné votre confiance au représentant du peuple Monestier (Du-pui de Dôme) qui, de concert avec ses collègues Pinet et Cavagnac (sic) a fait abonder dans l’armée des Pyrénées Occidentales tout ce qui peut assurer la victoire. Ca vâ, mais ca ira encore mieux. Vive la République, vive la Convention nationale et le comité de salut public. Unité, fraternité, individibilité ! » Basche (cape), Haingnezeller (cape), J. Barre (quartier maître), FABRE (lieut.), ÜUMOLIN (cape de grenadiers), J. CAPELLE (cape), MEURLÉ (command1), MICHEL (serg1 major, pour tous les sergts majors), LAMARTIE (corn-mand' en second), SAINT FLOUR, Saubat, Condurat (pour tous les sergts), GaCHET, Du-CHENES, DENEY (pour les volontaires). (l) C 310, pl. 1212, p. 20.