304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES CONVENTION NATIONALE Tous les peuples de la terre d’une voix unanime béniront à jamais la valeur et le nom des Français de qui ils auront appris à rompre leurs fers. C’est en mémoire de ces derniers événements que la Commune de Tonnerre, le 13 du présent, qui est le jour même qu’elle a appris officiellement cette nouvelle, S’est rassemblée à 7 heures du Soir à la maison commune avec les Autorités Constituées et la Société populaire. De là, on s’est avancé avec un pompeux cérémonial vers le temple que l’on avoit préparé à cet effet. L’encens allumé sur l’autel, les actions de grâces, les discours énergiques et analogues aux circonstances, les voix, les orgues et autres instruments de musique, suivis des vœux et des acclamations unanimes, étoient les signes par lesquels nous témoignions, en nous unissant à vous, notre allégresse et notre gratitude à l’Etre Suprême, le dispensateur des victoires. On s’est ensuite transporté vers l’autel de la Patrie, et jamais dans aucune fête le cortège n’a été plus nombreux. Les salves de l’artillerie qui avoient annoncé la fête à midi l’ont terminé[e] à 10 heures du soir. Enfin tous ceux qui ont pris part à la joye publique et qui ont accompagné la marche, sont revenus contents et édifiés. La Grange (secrét. rédacteur), COLLARD (présid.), Collard fils (secrét. adj1). 29 La société populaire de la commune de Crécy, département de Seine-et-Marne, félicite la Convention sur les mesures aussi fermes que grandes auxquelles nous devons le succès des armées de la République; elle l’invite à rester au poste que lui a confié la patrie et qu’elle remplit si dignement. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Crécy ( 2), s.d. 7(3). Législateurs, Nous devons à votre ardent patriotisme, à votre amour inaltérable pour la liberté, à la sagesse qui préside à vos délibérations, nos étonnans succès. C’est par vos mesures, aussi fermes que grandes, que nous voyons la victoire à l’ordre du jour de toutes les Armées de la République. Nous vous félicitons de remplir aussi dignement le poste que la Patrie vous a confié. Restez-y fermes et parachevez les grandes destinées de la France qui vous devra son affranchissement de la servitude et la propagation des Lumières et de la Raison, dont le flambeau bienfaisant va éclairer tous les Peuples. Vive la République et la Montagne. Le Fevre (vice -présid.), Dumoulin, Camuset (secrét.), Gervais (secrét.) (1) P.V., XLII, 8. Bin, 4 therm. (2) District de Meaux. (3) C 314, pl. 1253, p. 27. 30 La société populaire de la commune de Caen, département du Calvados, félicite la Convention en ces termes : par-tout les succès, fruits de votre énergie, secondent le courage de nos braves défenseurs, et sont aussi prompts que nos vœux; bientôt l’univers se nommera la France : alors la famille entière célébrera la fête des bienfaiteurs de l’humanité. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Caen, 1 7 Mess. II] (2). Législateurs, Quand on crie sur tous les points de la france; vive la République, les victoires répondent de toutes parts qu’elle est immortelle, votre sagesse et votre énergie ont donné des ailes a nos guerriers pour revoler dans les bras des Belges, et ont mis des massues en leurs mains pour anéantir les tirans; à Tournay on chante le retour de la liberté ; à Ostande nous grossissons nos richesses de celles qu’y ont apportées les féroces anglais : sur mer les voiles fugitives des despotes!,] repoussées par les flots en fureur!,] entraînent loin de nous nos ennemis épou-ventés, tandis que!,] dans le calme et sans crainte!,] nos vaisseaux nous apportent l’abondance, par tout les succès secondent notre courage, et sont aussi prompts que nos vœux; partout le peuple fera restituer ses propriétés aux usurpateurs, et bientôt l’univers se nommera la france. alors la famille entière de la nature célébrera votre fête, celle des bienfaiteurs de l’humanité; demain déjà nous allons leur offrir le tribut de notre reconnoissance et dans les siècles les plus reculés on répétera encore avec transport ces mots gravés dans nos cœurs : Vive la République, vive la montagne. Lelievre (secrét.), Le Cavalier (vice -présid.). Les membres du C. de Corresp., VlEL LamarE, Detruissard, Aubert, Verel, J.J. Samuel Pal sant, Boüet, P.J. Paulmier. 31 Le comité de surveillance de Chauny, district de ce nom, département de l’Aisne, félicite la Convention sur ses travaux, qui font l’admiration des peuples et le désespoir des tyrans; il la remercie également de tous ses décrets, qui ont pour base le bonheur général; il l’invite à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). 32 Les administrateurs du district de Neuville, département du Loiret, envoient à la Conven-(1) P.V., XLII, 8 .B1”, 4 therm. 2) C 314, pl. 1253, p. 25. (3) P.V., XLII, 8. Bin, 4 therm. 304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES CONVENTION NATIONALE Tous les peuples de la terre d’une voix unanime béniront à jamais la valeur et le nom des Français de qui ils auront appris à rompre leurs fers. C’est en mémoire de ces derniers événements que la Commune de Tonnerre, le 13 du présent, qui est le jour même qu’elle a appris officiellement cette nouvelle, S’est rassemblée à 7 heures du Soir à la maison commune avec les Autorités Constituées et la Société populaire. De là, on s’est avancé avec un pompeux cérémonial vers le temple que l’on avoit préparé à cet effet. L’encens allumé sur l’autel, les actions de grâces, les discours énergiques et analogues aux circonstances, les voix, les orgues et autres instruments de musique, suivis des vœux et des acclamations unanimes, étoient les signes par lesquels nous témoignions, en nous unissant à vous, notre allégresse et notre gratitude à l’Etre Suprême, le dispensateur des victoires. On s’est ensuite transporté vers l’autel de la Patrie, et jamais dans aucune fête le cortège n’a été plus nombreux. Les salves de l’artillerie qui avoient annoncé la fête à midi l’ont terminé[e] à 10 heures du soir. Enfin tous ceux qui ont pris part à la joye publique et qui ont accompagné la marche, sont revenus contents et édifiés. La Grange (secrét. rédacteur), COLLARD (présid.), Collard fils (secrét. adj1). 29 La société populaire de la commune de Crécy, département de Seine-et-Marne, félicite la Convention sur les mesures aussi fermes que grandes auxquelles nous devons le succès des armées de la République; elle l’invite à rester au poste que lui a confié la patrie et qu’elle remplit si dignement. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Crécy ( 2), s.d. 7(3). Législateurs, Nous devons à votre ardent patriotisme, à votre amour inaltérable pour la liberté, à la sagesse qui préside à vos délibérations, nos étonnans succès. C’est par vos mesures, aussi fermes que grandes, que nous voyons la victoire à l’ordre du jour de toutes les Armées de la République. Nous vous félicitons de remplir aussi dignement le poste que la Patrie vous a confié. Restez-y fermes et parachevez les grandes destinées de la France qui vous devra son affranchissement de la servitude et la propagation des Lumières et de la Raison, dont le flambeau bienfaisant va éclairer tous les Peuples. Vive la République et la Montagne. Le Fevre (vice -présid.), Dumoulin, Camuset (secrét.), Gervais (secrét.) (1) P.V., XLII, 8. Bin, 4 therm. (2) District de Meaux. (3) C 314, pl. 1253, p. 27. 30 La société populaire de la commune de Caen, département du Calvados, félicite la Convention en ces termes : par-tout les succès, fruits de votre énergie, secondent le courage de nos braves défenseurs, et sont aussi prompts que nos vœux; bientôt l’univers se nommera la France : alors la famille entière célébrera la fête des bienfaiteurs de l’humanité. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Caen, 1 7 Mess. II] (2). Législateurs, Quand on crie sur tous les points de la france; vive la République, les victoires répondent de toutes parts qu’elle est immortelle, votre sagesse et votre énergie ont donné des ailes a nos guerriers pour revoler dans les bras des Belges, et ont mis des massues en leurs mains pour anéantir les tirans; à Tournay on chante le retour de la liberté ; à Ostande nous grossissons nos richesses de celles qu’y ont apportées les féroces anglais : sur mer les voiles fugitives des despotes!,] repoussées par les flots en fureur!,] entraînent loin de nous nos ennemis épou-ventés, tandis que!,] dans le calme et sans crainte!,] nos vaisseaux nous apportent l’abondance, par tout les succès secondent notre courage, et sont aussi prompts que nos vœux; partout le peuple fera restituer ses propriétés aux usurpateurs, et bientôt l’univers se nommera la france. alors la famille entière de la nature célébrera votre fête, celle des bienfaiteurs de l’humanité; demain déjà nous allons leur offrir le tribut de notre reconnoissance et dans les siècles les plus reculés on répétera encore avec transport ces mots gravés dans nos cœurs : Vive la République, vive la montagne. Lelievre (secrét.), Le Cavalier (vice -présid.). Les membres du C. de Corresp., VlEL LamarE, Detruissard, Aubert, Verel, J.J. Samuel Pal sant, Boüet, P.J. Paulmier. 31 Le comité de surveillance de Chauny, district de ce nom, département de l’Aisne, félicite la Convention sur ses travaux, qui font l’admiration des peuples et le désespoir des tyrans; il la remercie également de tous ses décrets, qui ont pour base le bonheur général; il l’invite à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). 32 Les administrateurs du district de Neuville, département du Loiret, envoient à la Conven-(1) P.V., XLII, 8 .B1”, 4 therm. 2) C 314, pl. 1253, p. 25. (3) P.V., XLII, 8. Bin, 4 therm. SÉANCE DU l1’1' THERMIDOR AN II (19 -JUILLET 1794) - N,,s 30-36 305 tion nationale un échantillon des productions de leur pays, qui sont, disent-ils, un phénomène de la nature. Cet échantillon consiste en un seul tuyau portant 4 épis de seigle bien distincts, et une branche d’arbre prunier, portant 4 prunes bien séparées sur une seule et même queue. Ils regrettent de n’avoir pu lui envoyer un épi de seigle à 6 rangées, contenant ensemble 128 grains, qui a été brisé par accident. Ils terminent par l’engager à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (l). 33 La société républicaine et régénérée de la commune de Noyon, département de l’Oise, se plaint de ce que le Moniteur, dans sa feuille du 19 de ce mois, fait dire au représentant du peuple André Dumont, leur régénérateur, qu’à l’instar de quelques contre-révolutionnaires d’Amiens, les Noyonnois ont insulté dans sa personne à la Représentation nationale. Ils disent que cette insertion du journaliste, aussi injurieuse à André Dumont qu’à eux, est marquée au coin de la calomnie la plus atroce : tous les citoyens de cette commune se sont fraternellement rassemblés, et la proclamation de nos succès s’est faite aux cris mille fois répétés de vive la Montagne, vivent nos braves défenseurs, et périssent les tyrans. Mention honorâble, insertion au bulletin (2). [Noyon, 26 Mess. Il] ( 3). Citoyens Représentans, Jusques à quand la calomnie se plaira-t-elle à distiller son venin sur nos concitoyens ? quoique la très épaisse nuée de prêtres qui jadis couvrait la surface de notre enceinte ait fait pendant longtems regarder notre commune comme un foyer d’aristocratie, jamais nos concitoyens ne se sont laissés égarer, au point d’insulter à la représentation nationale. André Dumont!,] dont la présence a ranimé l’énergie des sans-culottes, en la dégageant des sourdes manœuvres de nos cidevant chanoines, Dumont, en un mot, nous a sans doute rendu justice à cet égard; Cependant, Citoyens, Le moniteur!,] dans sa feuille du 19 du présent mois, fait dire à ce Représentant qu’à l’instar de quelques contrerévo-lutionnaires d’Amiens, les Noyonnais ont insulté dans sa personne à la représentation Nationale. Cette assertion du journaliste, aussi injurieuse à André Dumont qu’à nous mêmes est marquée au coin de la calomnie la plus atroce; N’en doutés point, Citoyens Représentans, Noyon régénérée est à fl) P.V., XLII, 8. (2) P.V., XLII, 9. Débats, n°670; Mon., XXI, 262. « C’est par erreur, note cette gazette, que, dans notre numéro du 19 messidor, 14e colonne, 3e alinéa, nous avons parlé de Noyon. André Dumont s’est plaint seulement des insultes qu’il avait reçues à Amiens, porte de Noyon ». Voir 17 mess., n° 45. (3) C 311, pl. 1253, p. 21. la hauteur de la révolution; Dumont l’a purgée des aristocrates qui l’infectaient; S’il y en existe encore, l’œil actif et surveillant de la société républicaine et des autorités les fait rentrer dans le néant. Nous ne formons en un mot qu’une famille de frères; L’amour de la patrie, la Convention Nationale, voilà les bases de notre union ; Tous nos vœux, toutes nos actions ne tendent qu’au maintien et à la prospérité de la République, une et indivisible. Cette vérité s’est énergiquement manifestée par la joie générale qui a éclatée à la nouvelle des victoires récemment remportées par nos armées sur les esclaves des tyrans; Tous les habitans de cette commune se sont fraternellement rassemblés et la proclamation de nos succès s’est faite aux cris mille fois répétés, Vive La République, Vive la Convention Nationale, Vivent nos braves défenseurs.' Périssent à jamais les Tyrans. LENZUME (présid.), VASSEUR (secrét.). N. B. Sur la déclaration formelle faite par André Dumont qu’il n’avait pas parlé de Noyon, mais bien d’Amiens à la porte de cette commune appelée Porte de Noyon, La convention Nationale ordonne l’insertion au Bulletin de la pétition de la société populaire de Noyon et la déclaration d’André Dumont (l). 34 La citoyenne veuve Simonet et autres, mères et épouses de braves défenseurs de la patrie, réclament de la Convention nationale des secours auxquels elles ont droit. Renvoyé au comité des secours (2). 35 Les administrateurs du district de Mons, département de Jemmapes, jurent entre les mains de la Convention nationale une haine implacable aux tyrans. C’est du milieu des orages, disent-ils, que vous avez sauvé le vaisseau de la République. Eh bien ! c’est au milieu de tous les genres de fanatisme, c’est à la porte de nos ennemis que nous jurons de vivre libres ou de mourir. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité de salut public (3). 36 La société populaire de Villefranche-sur-Saône, département de Rhône-et-Loire, félicite la Convention nationale sur ses merveilleux (l) Ce N.B. qui semble écrit de la main d’André Dumont est signé de son initiale D.. (2) P.V., XLII, 9. (3) P.V., XLII, 9. B‘n, 4 therm. 20 SÉANCE DU l1’1' THERMIDOR AN II (19 -JUILLET 1794) - N,,s 30-36 305 tion nationale un échantillon des productions de leur pays, qui sont, disent-ils, un phénomène de la nature. Cet échantillon consiste en un seul tuyau portant 4 épis de seigle bien distincts, et une branche d’arbre prunier, portant 4 prunes bien séparées sur une seule et même queue. Ils regrettent de n’avoir pu lui envoyer un épi de seigle à 6 rangées, contenant ensemble 128 grains, qui a été brisé par accident. Ils terminent par l’engager à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (l). 33 La société républicaine et régénérée de la commune de Noyon, département de l’Oise, se plaint de ce que le Moniteur, dans sa feuille du 19 de ce mois, fait dire au représentant du peuple André Dumont, leur régénérateur, qu’à l’instar de quelques contre-révolutionnaires d’Amiens, les Noyonnois ont insulté dans sa personne à la Représentation nationale. Ils disent que cette insertion du journaliste, aussi injurieuse à André Dumont qu’à eux, est marquée au coin de la calomnie la plus atroce : tous les citoyens de cette commune se sont fraternellement rassemblés, et la proclamation de nos succès s’est faite aux cris mille fois répétés de vive la Montagne, vivent nos braves défenseurs, et périssent les tyrans. Mention honorâble, insertion au bulletin (2). [Noyon, 26 Mess. Il] ( 3). Citoyens Représentans, Jusques à quand la calomnie se plaira-t-elle à distiller son venin sur nos concitoyens ? quoique la très épaisse nuée de prêtres qui jadis couvrait la surface de notre enceinte ait fait pendant longtems regarder notre commune comme un foyer d’aristocratie, jamais nos concitoyens ne se sont laissés égarer, au point d’insulter à la représentation nationale. André Dumont!,] dont la présence a ranimé l’énergie des sans-culottes, en la dégageant des sourdes manœuvres de nos cidevant chanoines, Dumont, en un mot, nous a sans doute rendu justice à cet égard; Cependant, Citoyens, Le moniteur!,] dans sa feuille du 19 du présent mois, fait dire à ce Représentant qu’à l’instar de quelques contrerévo-lutionnaires d’Amiens, les Noyonnais ont insulté dans sa personne à la représentation Nationale. Cette assertion du journaliste, aussi injurieuse à André Dumont qu’à nous mêmes est marquée au coin de la calomnie la plus atroce; N’en doutés point, Citoyens Représentans, Noyon régénérée est à fl) P.V., XLII, 8. (2) P.V., XLII, 9. Débats, n°670; Mon., XXI, 262. « C’est par erreur, note cette gazette, que, dans notre numéro du 19 messidor, 14e colonne, 3e alinéa, nous avons parlé de Noyon. André Dumont s’est plaint seulement des insultes qu’il avait reçues à Amiens, porte de Noyon ». Voir 17 mess., n° 45. (3) C 311, pl. 1253, p. 21. la hauteur de la révolution; Dumont l’a purgée des aristocrates qui l’infectaient; S’il y en existe encore, l’œil actif et surveillant de la société républicaine et des autorités les fait rentrer dans le néant. Nous ne formons en un mot qu’une famille de frères; L’amour de la patrie, la Convention Nationale, voilà les bases de notre union ; Tous nos vœux, toutes nos actions ne tendent qu’au maintien et à la prospérité de la République, une et indivisible. Cette vérité s’est énergiquement manifestée par la joie générale qui a éclatée à la nouvelle des victoires récemment remportées par nos armées sur les esclaves des tyrans; Tous les habitans de cette commune se sont fraternellement rassemblés et la proclamation de nos succès s’est faite aux cris mille fois répétés, Vive La République, Vive la Convention Nationale, Vivent nos braves défenseurs.' Périssent à jamais les Tyrans. LENZUME (présid.), VASSEUR (secrét.). N. B. Sur la déclaration formelle faite par André Dumont qu’il n’avait pas parlé de Noyon, mais bien d’Amiens à la porte de cette commune appelée Porte de Noyon, La convention Nationale ordonne l’insertion au Bulletin de la pétition de la société populaire de Noyon et la déclaration d’André Dumont (l). 34 La citoyenne veuve Simonet et autres, mères et épouses de braves défenseurs de la patrie, réclament de la Convention nationale des secours auxquels elles ont droit. Renvoyé au comité des secours (2). 35 Les administrateurs du district de Mons, département de Jemmapes, jurent entre les mains de la Convention nationale une haine implacable aux tyrans. C’est du milieu des orages, disent-ils, que vous avez sauvé le vaisseau de la République. Eh bien ! c’est au milieu de tous les genres de fanatisme, c’est à la porte de nos ennemis que nous jurons de vivre libres ou de mourir. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité de salut public (3). 36 La société populaire de Villefranche-sur-Saône, département de Rhône-et-Loire, félicite la Convention nationale sur ses merveilleux (l) Ce N.B. qui semble écrit de la main d’André Dumont est signé de son initiale D.. (2) P.V., XLII, 9. (3) P.V., XLII, 9. B‘n, 4 therm. 20