204 [Convention nationale.] ARCHIVES Compte rendu du Bulletin de la Convention (1). La Société populaire de Mauléon, départe¬ ment des Basses-Pyrénées, félicite la Convention sur ses travaux. Elle exprime sa douleur sur les diatribes lancées contre le citoyen Féraud, dans journal qui a pour titre V Antifédéraliste. Renvoyé au comité de Salut public. La Société populaire de Cormicy, département de la Marne, demande le « Bulletin de la Con¬ vention ». Renvoyé au comité de correspondance (2). Compte rendu du Bidletin de la Convention (3). La Société populaire de Cormicy, district de Reims, félicite la Convention sur ses travaux. Elle demande que le Bulletin lui soit envoyé. Renvoyé au comité de correspondance. Le conseil du département de la Haute-Saône annonce que Victor Broglie et son épouse ont fait don à la République de 33 marcs 3 onces 4 gros d’argenterie, et qu’ils ont mis à la réqui¬ sition du département toutes les grilles en fer de leur, maison. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (4). Extrait des registres du département de la Haute-Saône (5). A la séance publique tenue par le conseil gé¬ néral permanent du département de la Haute-Saône, le sept frimaire an II de la République une et indivisible, présidée par le citoyen Fran¬ çois-Simon Daval. S’est présenté le citoyen Briehoux, au nom et comme fondé de pouvoirs du citoyen Victor Broglie et de la citoyenne Rozen, son épouse, demeurant dernièrement à Saint-Rémy, fait offre à la patrie de 26 couverts et 7 grandes cuillers, d’un calice avec sa patène et d’une croix d’argent, pesant ensemble 33 marcs 3 onces 4 gros, d’après la pesée qui en a été faite par le citoyen Lafontaine, orfèvre, en présence du commissaire de ce département, priant l’Ad¬ ministration de vouloir bien accepter cette of¬ frande pour subvenir aux besoins de la Répu¬ blique auxquels lesdits Broglie, mari et femme, désirent concourir autant qu’il est en leur pou¬ voir. Cette offrande accueillie, et sur le réquisitoire du procureur général syndic, le conseil arrête qu’à la diligence dudit procureur général syn¬ dic les objets ci-dessus désignés seront envoyés à la Monnaie ; les citoyens Broglie, mari et femme, ayant mis aussi à la réquisition du département toutes les grilles en fer de leur domicile, le conseil arrête qu’il accepte l’offre, qu’il en ordonnera (1) Supplément au Bulletin de la Convention natio¬ nale du 9e jour de la 2e décade du 3e mois de l’an II (lundi 9 décembre 1793). (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 27, p. 79. (3) Supplément au Bulletin de la Convention natio¬ nale du 9e jour de la 2e décade du 3e mois de 1 an II (lundi 9 décembre 1793). (4) Procès-verbaux de la Convention, t. 27, p. 79. (5) Archives nationales, carton C 283, dossier 812. PARLEMENTAIRES, j ™ a" “ ( 9 décembre 1�93 l’emploi pour le service de la République, et qu’extrait du présent délibéré sera remis audit fondé de pouvoirs et qu’il en sera adressé un autre à la Convention nationale. Fait et arrêté en conseil général, à Vesoul, les an, jour et mois susdits, Signé : Davad, president, et par le conseil, Vuileemot, secrétaire général. Pour extrait : VüILLEMOT. Le procureur général syndic du département de l’Yonne fait part à la Convention que, dans le district d’Auxerre, un bien d’émigré estimé 3,650 livres a été vendu 13,500 livres. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). Suit la lettre du procureur général syndic du département de V Yonne (2). Le procureur général syndic du département de V Yonne, au citoyen Président de la Convention nationale. « Auxerre, 13 frimaire, l’an II de la Répu¬ blique. « Je m’empresse de te transmettre copie d’une lettre du procureur syndic du district d’Auxerre, du 11 de ce mois. Tu y verras que les biens de l’émigré Chaînon, situés sur le terri¬ toire de la municipalité de Chablis, estimés 3,650 livres, ont été portés par les enchères partielles à 13,520 livres. « Les expressions patriotiques qu’exprime cette lettre m’ont fait partager l’enthousiasme du procureur syndic. C’est le sentiment qu’é¬ prouvent les vrais républicains toutes les fois que quelque chose de nouveau vient affermir leurs espérances; et comme hommes publics, nous sentons une double satisfaction quand nos efforts sont suivis de quelques succès. « Cette première vente du district d’Auxerre nous donne un heureux présage des autres; elle doit porter le découragement dans le cœur des ennemis de la République. Qu’ils tremblent. Nos concitoyens, dont l’énergie révolutionnaire doit faire le désespoir des traîtres, n’envisagent, en soutenant la cause commune, que le succès ou la mort. « Delaporte. » Copie de la lettre écrite par le procureur syndic du district d'Auxerre, au procureur général syndic du département de l'Yonne, datée d'Auxerre, le 11 frimaire, Van II de la Répu¬ blique (3). « Vive la République! mon cher camarade, notre première vente de biens d’émigré était de 3,654 livres en estimation, et les enchères par¬ ti) Procès-verbaux de la Convention, t. 27, p. 79. (2) Archives nationales, carton C 284, dossier 824. (3) Ibid.