SÉANCE DU 27 BRUMAIRE AN III (17 NOVEMBRE 1794) - N° 12 313 calmés par la sagesse et la fermeté de vos mesures l’interieur de notre république, pas plus d’aristocrates et de fripons que d’anarchistes et de factieux pour que nos frères d’armes rentrant dans le sein de leur patrie après avoir annéanti l’ennemi extérieur ne retrouvent qu’un peuple d’amis et de frères. Favorisés, encouragés l’acriculture, les arts utiles, l’industrie et le commerce autant que les circonstances le permettent, donnés nous promptement une instruction civique pour former les jeunes républicains, répandés la par tout, depuis les commune les plus populeuse jusqu’aux habitans des campagnes qui vous chérissent tant et qui aiment si ardemment la liberté; assurés enfin le bonheur public, nous l’attendons de vous avec la confiance que vous avés si justement méritée. Vive la République ! vive la Convention nationale et vivent les armées républicaines. Salut et fraternité. Les membres composant le conseil général de la commune de Barraton ci-devant Saint-Raphaël. Doze, l’aîné, maire, Doze frère, secrétaire greffier, suivent 7 signatures de notables et 4 d’officiers municipaux. g [Le conseil général de la commune de Mesnil-Verclives à la Convention nationale, s. d.] (35) Citoyens représentans le conseil général de la commune de Mesnil-Verclives est pénétré des principes sacrés des vérités etemel qu’il recon-noit en vostre adresse au peuple francois, par elle la republique antiere respire, elle nous éclaire enfin et pour toujours a nos droits et a nos devoirs, permetez nous a ce titre heureux de joindre a vos a clamations a celles de touts les republiquains francois et vous en témoigner notre vive reconnaissance. Sages Législateurs nous n’avons jamais varié dans vos principes, nous n'avons jamais cessé de reconnoitre la Convention et rien que la Convention pour point de raliment, mais nous n’aurionts jamais crû, citoyens, que vous eusiez besoin de rapeler à quelque français qu’en vous seul réside la puissance national! Contens de cultiver un champs, atachés aux travau de la terre, nous nous sommes bornée a bénir les vostres sans nous ôcuper de discutions politique, éloignés de toutes factions nostre unique objet n’a été que l’application de vos decrets. Peres de la patrie nostre confiance en vous est sans borne, vous seuls este revetus du pouvoirs du peuple et quÿ pouroient le meconnoitre vous praichez l’humanité et la justice et toutes les vertus, tandis que vos ennemis est les nostres ne praichent que les dissolutions de la (35) C 324, pl. 1399, p. 8. republique, restéz ferme a vostre poste, c’est nostre veu et nous vous en conjurons, tenéz dans vos mains puissantes les rênes du gouvernement que le peuple vous a confiéz ! main-tenéz jusqu’à la paix le gouvernement révolutionnaire, que le patriote pure ÿ trouve une asile contre tout janre de tirans, que les traitres, les intrigans, les dilapidateurs de la fortune publique ÿ trouvent la punissions de leurs forfaits. Nous vous invitons Citoyens representans a hâter l’instructions publique que nous regardons comme une des bases fondamentales de la république enfin de former le bonheures dans les coeurs de nos jeunes enfans, la moral et la pratique de toutes les vertus publiques, achevez votre sublime ouvrage et sÿ vous este ata-qué dans la glorieuse carrière que vous avéz encore a parcourir le peuple scaura vous soutenir et nos bras sont encore et seronts toujours assée nerveux pour vous défendre et former un rampart au tours de vous, notre dernier soupirs sera pour la représentations national et pour le maintiens de la republique une et indivisible. Le conseil général de la commune Mesnil-Verclives. Suivent 14 signatures. h [Le conseil général et la société populaire de la commune de Plombières à la Convention nationale, le G brumaire an III] (36) Liberté, Égalité Pères du peuple, Nous avons entendu votre adresse au peuple français au millieu des transports que la vérité mise dans tout son jour inspire à des coeurs vraiment républicains. Enfin nous connaissons nos devoirs, et nos droits, et en ressussitant les principes sur lesquels la terreur avoit jeté un crêpe ensanglanté, vous avez fixé d’une manière invariable les limites du bien et du mal, du juste, et de l’injuste. Malheur à l’être immoral que votre sagesse n’a pas converti qu’il sache que tous les français sont les complices de vos vertus, et qu’à votre exemple ils arracheront d’une main hardie les masques hideux de tous les traitres, quelsqu’ils soient ; ils n’oubliront pas que l’exagération est la preuve non équivoque de l’aveuglement, ou de la mauvaise fois, instruit par vous à ne pas confondre l’erreur avec la perfidie, ils tendront une main secourable à la foi-blesse, et fraperont sans pitié la conspirateur endurci le tigre au naturel de fer. Continués, donc Pères du peuple, vos glorieux travaux ne quittés le poste ou vous à placé le (36) C 324, pl. 1399, p. 17. 314 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE voeux du peuple que pour venir jouir dans notre sein, et avec nous des douceurs d’une paix hon-norable, et de longue durée, renversés dans votre cource majestueuse les vils interrets, les fangeuses qui voudraient l’entraver, plus d’autorité rivale, vous seule avez toutes notre confiance, vous seuls l’avez mérité, ne soufifrés plus qu’on jette sur les principes un voile conspirateurs, les principes sont les conservateurs des droits des peuples, et le paladium de leur liberté, plus de triumvirat enfin, que celui de la vertu de la justice, et de l’amour du bien public. Plombières le six brumaire 3e année de la République française une indivisible et démocratique. Rodier, maire, Courtois, agent national, Mare, secrétaire greffier et 40 autres signatures. i [L’agent national de la commune de Canteleu à la Convention nationale, le 9 brumaire an 7/7] (37) Représentant, amour sacré de la liberté, Votre adresse au peuple français a été lue par moy au décady dernier a mes consitoyens souvent ynterrompue pas les aplaudissemens et cris, vive la Convention national, je certifie qu’il est gravé dans nos coeurs, comment le saurait elle pas puisce quel contient tous les vray principes du républicain c’est la lumière, la justice et la vertu. Représentant, je vous annonce que des corn-mime ne veule pas célébré la fete décadaire en prononçant aux authorités constituées que yl ny a pas de loy quy les oblige, yl ne vont pas, pour lors a la lecture des loix ny de vos adresse, préféré ce jour de dimanche dedie au mensonge et a lipocritie nous y avons renoncé le 20 brumaire an 2e et avons signé de ne reconnaitre d’autre dieu que l’éternel, d’autre culte que celuy des vertus. Salut et fraternité. Duvrac. j [Le conseil général de Bonneville à la Convention nationale, le 1er brumaire an 777] (38) Égalité, Liberté Citoyens Représentants, Les ennemis extérieurs de la République ont tremblé, les soldats des despotes ignorrant où ils arrêteront leur course rétrograde, et rapide ; il manquoit au triomphe des français libres, et vertueux, l’anéantissement de cette horde scélérate, immorale et sanguinaire qui désoloit le peuple sous le masque perfide de la défense de ses droits. Votre proclamation aux Français a paru, et l’édifice barbare de la tyrannie qu’avoient élevé Robespierre, et ses tyrans, s’est écroulé; déjà il n’est plus. Législateurs, grâces vous soyent rendûes par tous les vrais amis de la République dont vous avés scellé le bonheur; déjà dans le département ses ennemis avoient été frappés par le représentant du peuple Gauthier, vôtre collaborateur en justice, et en vertu, il s’est montré, et le règne des loix a succédé au désolant arbitraire des scélérats que l’intrigue, et la faction avoient élevé sur la terreur. Mandataires fidels et vertueux du peuple français, vous avés abbattu le tyran, et vous avés élevé la République malgré ses nombreux ennemis, achevés vôtre ouvrage, consolidés le bonheur du peuple en restant à votre poste jusqu’à ce qu’une paix utile, et honorable dictée par vous, fasse repentir tous les tyrans de l’Europe, d’avoir voulu lutter contre un grand peuple qui avoit juré d’être libre. Salut, union, et fraternité. Vos concitoyens. Les membres composant le conseil général de commune de Bonneville. Dumont, maire, Orsier, secrétaire greffier. k [Le comité révolutionnaire du district de Por-rentruy à la Convention nationale, le 18 brumaire an 777] (39) Législateurs, Les français ont dit, nous voulons être libres, et le trône est tombé en poussière. Les ennemis de la liberté avoient conspiré nôtre perte, ils ont fui devant nos armes victorieuses. Ce peuple a qui rien ne résiste manifeste de toute part avec entousiasme son voeu pour le maintien du régné chéri de la justice, qu’ils disparaissent aussi les vils égoistes, les infâmes panegéristes du crime, et les destructeurs de la morale publique et de l’ordre social! Citoyens Réprésentans, les principes que vous avez proclamés dans vôtre addresse sont puisés dans le trésor des vérités étemelles; ce n’est que sur ces colonnes aussi inébranlables que l’éternité, que l’édifice de la République peut acquérir une solidité durable, ce n’est qu’en chérissant les vertus plus que nôtre existance, que nous pourons atteindre à la gloire et à la félicité d’un peuple libre. La race impure, qui sous le masque hypocrite d’un patriotisme exalté, nous pilloit et nous forgeoit de nouveaux fers, a pâli à la lecture de ce chef d’oeuvre de (37) C 324, pl. 1399, p. 13. (38) C 324, pl. 1399, p. 12. (39) C 324, pl. 1399, p. 18.