[Assemblée nationale.) ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [10 mai 1790.) A|jR que cequi est relatif aux bois soit ajourné jus-: qu’après le rapport que le comité des domaines se propose de faire incessamment* M. . îlelley d’Agier , . rapporteur ; , combat cet ajournement, dans sa forme absolue. On arrêterait toutes les ventes dit-il* si l’on exceptait les bois dépendant des fermes, parce qu’il n’y a pas de fermes qui n’aient quelques portions dé bois d’usage qui leur sont nécessaires et sans lesquelles ces fermes se trouveraient sans valeur. M. Raméi-ftogaret propose une autre réserve pour les marais salants. Divers membres réclament l’ajournement de tout le projet jusqu’à ce qu’il ait été examiné à nouveau par le comité. L’Assemblée, consultée* repousse l’ajournement par la question préalable. M. ïè baron de Cernon rappelle que I’ajoùr-nement de la question particulière relative aux bois a été demandé. Gomme il s’agit dàris cette affaire d’une question de premier ordre pour là marine nationale, il appuie l'ajournement, M. Delleÿ d’Agier, rapporteur, renouvelle ses observations sur lë danger dé l’ajour-neniënt; mais il croit que tous les intérêts peuvent être conciliés et il propose une nouvelle rédaction. M. Ife Président donne lecture de la nouvelle rédaction qui est ensuite mise aux voix et adoptée dans la teneur suivante : « Art. 3. Le prix capital des objets portés datis les demandes sera fixé, d’après le revenu net, effectif ou arbitré, mais à des deniers différents, selon l’espèce de biens actuellement en vente, qui, à cet effet, sont rangés en quatre classes. - « Première classe. Les biens ruraux Consistent en terre labourables, près, bois attachés aux fermes et métairies, ou qui servent à leur exploitation, avec les bâtiments et autres objets relatifs. é Seconde classe. Les rentes et prestations en nature de toute espèce, et les droits casuels râ-chetables en même temps. « troisième classe. Les rentes et prëstàtlonë en âr|eni, et les droits casuels sur les biens par lesquels çës rentes et prestations sont dues.