390 [Com'ejitioa nationale.] Celle de Monceaux, un so¬ leil, deux burettes et 2 boîtes à huiles ............. . ...... 3 Du 16 brumaire. Celle de Fargnier, un soleil, une custode et une boîte à huiles ........ ....... ....... 4 Du 18 brumaire. Celle de Nogent, la garniture d’un reliquaire en argent ..... » Celle de Versigny, un soleil en argent .................. 6 Celle de Caillouel, un soleil en argent .................. 1 Celles d’Anizy, Faucoucour, Suzy, Pinon, B assoles, Vauxail-lon, Brancouxt, Lizy, Vissini-court, 9 soleils, 2 paix, 14 vases à huile, 4 custodes, 3 calices, 3 patènes et une croix, le tout d’argent ...................... 67 Celle de Novion-le-Comte, un soleil d’argent doré, 3 vases à huile et une custode, le tout d’argent ............... 2 Du 19 brumaire. Celle de Troly, un soleil d’argent ................... » Celle de Coucy-le-Château, un soleil d’argent doré, un calice, une patène, un encen¬ soir et la garniture d’un bras de saint..... .............. 11 Celle de Brie, un petit soleil sans pied en argent .......... » Du 20 brumaire. La commune de Chauny, un bâton de chantre, un encen¬ soir et 2 quêtes en argent. (Ces objets ont été trouvés chez la citoyenne Tribalet et provien¬ nent d’un échange par elle fait contre de l’argenterie qu’elle a donné au même poids.) .................... Les pauvres de Chauny, deux quêtes en argent . . ..... Saint-Martin de Chauny une plaque de robe de bedeau, deux garnitures de baleine, une clef et un crochet en argent . . . La fabrique Notre-Dame de Chauny, une plaque de robe de bedeau et deux garnitures de baleine ................. L’ Hôtel-Dieu de Chauny, une quête en argent ..... ...... Du citoyen Lecelier dit Vauxmenil, déposés par la commune de Frières-Failloud : 33 cuillers, 32 fourchettes, 16 cuillers à ragoût, 2 louches à soupe. 4 cuillers à sucre, 1 autre a bouche, 1 1 cuillers à café,_ un tire-mobile, 7 peti-- •tes broches, 2 petites eroix, 10 2 1 1 » ARCHIVES PARLEMENTAIRES, f ® ( 17 novembre 1793 4 4 i/2 6 5 6 4 » 2 3 7 y2 3 » 1 manche de eouteau, 2 boîtes rondes, 199 jetons, 13 plats, 8 autres ovales, 6 compotiers, une cuvette et soupot, une casserole, 3 cafetières, une écuelle et son couvercle, 4 pe¬ tits chandeliers et un calice, le tout d’argent. ... ........... 198 5 » Total ............. 462 m. 4 o. 3 g. Lesquels objets ainsi comptés, décrits et pesés, j’ai remis au citoyen Charles-René Prus, préposé des messageries, en présence des citoyens Maquaire et Chalan, membres du directoire du district de Chauny, ainsi que ledit préposé et lesdits citoyens le reconnaissent, à l’effet, par ledit préposé, de s’en charger et d’en répondre jusqu’à ce qu’ils soient parvenus au citoyen Cornu, caissier des recettes journa¬ lières de la trésorerie nationale à Paris, et ont signé les ci-dessus dénommés, ce jourd’hui vingt-unième jour de brumaire, l’an II de la République. Jotjbekt, receveur ; O.-L. Maquaire� Char a - bke, administrateurs du district. 6 5 7 4 */2 7 3 y2 6 2 y2 1 » 2 5 » » 7 5 7 % II. Suit le texte du procès -verbal dressé par le conseil général et le comité de surveillance de la commune de Faremoutiers, d’après un document des Archives nationales. (1). L’an deuxième de la République française, une et indivisible, le vingt-quatre brumaire, le conseil général et le comité de surveillance de la commune de Faremoutiers, district de Rozoy, département de Seine-et -Marne, étant informés qu’il existe dans la sacristie de l’église paroissiale de cette commune des ornements d’église et autres effets précieux servant au culte religieux et qui ont été plutôt faits pour perpétuer le fanatisme et satisfaire l’orgueil et l’ambition des ministres du culte que pour honorer la divinité qui est infiniment au-dessus de tous ces hochets du fanatisme. Considérant qu’il est instant de faire dispa¬ raître tous ces objets consacrés à la superstition et d’en faire une offrande à la patrie qui saura en tirer un avantage plus réel. Se sont réunis et transportés avec le président et le vice-président de la Société populaire de cette commune en ladite sacristie, à l’effet d’en extraire les objets précieux et de les envoyer dans le plus bref délai à la Convention nationale. Où étant, ils ont extrait de ladite sacristie et de ladite église les objets ci-après déclarés qu’ils ont remis et déposés entre les mains du citoyen Marchant, l’un des membres de ladite Société populaire, qu’ils ont commis et député à l’effet de porter le tout à la Convention et d’en faire hommage à la patrie. Suit la déclaration des objets remis au citoyen Marchant : Les débris d’un dais en quatre pièces, brodés en or. Une bannière aussi brodée en or et argent. Une chape de velours galonnée en or et garnie d’une agrafe d’argent. Une autre chape fond blanc, brodée et galonnée en or et argent. (1) Archives nationales, carton C 283, dossier 803. «îrtiènal� #ÂHIÆMEIHmîRE& A fi b*wa»b® *»M 4fôl • (17 novembre 1793 Une autre ehape violette galonnée en argent. Une autre chape fond rouge, galonnée en -or. ©eux couvertures de coussinets brodées en or. Un guidon de velours cramoisi broché en or, garni de franges et gland d’or. Un encensoir de cuivre. Un reliquaire de vermeil monté sur un pied en ovale. Un parement d’autel fond vert, dans lequel sont enveloppés aet mis dans un petit sac plu¬ sieurs glands, franges et galons d’or. Un autre parement de drap d’argent brodé en or. Un autre parement de drap d’argent brodé ■en or. Un autre parement fond blanc brodé eu or et argent. Un autre parement fond bleu aussi brodé en or et argent. Un autre parement de satin blanc brodé en or et argent. * Un antre parement fond blanc galonné en or et argent. Un antre parement de drap d’argent brodé en soie bleu et or. Un autre parement pareil. La châsse de saint Fare en argent et ver¬ meil, garnie de vingt-six rosettes de brillants. Un parement d’autel fond vert relevé en bosse d’or et d’argent. Un ostensoir de vermeil garni de vingt -trois diamants et pesant dix -huit marcs. Un parement de velours cramoisi* brodé en or. Plusieurs débris de Châsse et reliquaire en •argent pesant dix marcs, deux onees. Un sac rempli de plusieurs pièces de cuivre, le tout pesant trente-un marcs. Un autre sac plein de plusieurs galons d’or et d’argent pesant, avec le sac, treize marcs, six onces. Deux plateaux de cuivre pesant dix-huit livres et demi. Deux grands chandeliers de cuivre pesant neuf livres. Six chandeliers argentés. Quatre grands chandeliers et deux crucifix ■de enivre argenté. Six petits chandeliers et un crucifix de cuivre argenté. Six grands chandeliers et un crucifix de enivre doré. Quatre moyens chandeliers de cuivre. Six grands chandeliers et un crucifix de cuivre. Un calice et sa patène de vermeil. Une grosse croix de vermeil. Un encensoir d’argent garni de sa chaîne, , un bras couvert d’une feuüle d’argent. Un reliquaire d’argent monté sur quatre pieds. Une petite châsse de verre garnie en argent. Une autre petite châsse garnie en argent. Une navette et sa cuiller d’argent. Une chasuble, deux tuniques, un voile, deux étoles, trois manipules et une bourse, le tout broché en or et de velours cramoisi. Deux tuniques, une étole, deux manipules et une bourse fond blanc brochés en or et argent. Une chasuble, deux tuniques, deux étoles, trois manipules et une bourse fond blanc brochés en or et argent. Une autre chasuble, deui tuniques, deux étales, trois manipules, deui voiles ét dire bourse brochée en or et argent. Un parement d’autel de velours cramoisi broché en or. « Un autre parement représentant la cène, broché en or. Une croix, un calice, un ciboire avec son couvercle d’argent et vermeil, pesant le tout ensemble quatorze marcs, quatre onces. Un petit bassin de cuivre argenté; Un antre�petit bassin d’argent. Six chandeliers de .table et cui vre argentés. Et de tout ce que dessus, les susnommés ont fait et dressé le présent procès-verbal en double minute dont une a été déposée au greffe de la municipalité et l’autre a été remise audit citoyen Marchant pour être, avec les objets ci-dessus détaillés, remis à la Convention natio¬ nale, et ont signé. (Suivent 19 signatures.) III. Suit le texte de V adresse de la municipalité et Société populaire de la commune de Glaye, d'après un document des Archives nationales (1), « Législateurs, « L’aristocratie et le modérantisme triom¬ phaient dans la commune de Claye, district de Meaux; les premiers révolutionnaires, les .répu¬ blicains prononcés, y étaient voués à l’exécra¬ tion, vexés, menacés d’une manière effrayante, et capable d’en imposer aux patriotes les plus fermes, s’ils n’avaient su préférer les persé¬ cutions à la bonté de transiger avec leurs devoirs, en abandonnant lâchement le parti républicain. Les aristocrates, les ci -devant-nobles, les modérés, les fanatiques y étaient, seuls en vénération, aussi est -ce ce que l’on appelait les honnêtes gens j mais grâce aux lois révolutionnaires sorties du sein de la Montagne conventionnelle et au courage du vertueux républicain Dubouehet représentant du peuple, qui, dans l’espace de deux jours, a su nous déli¬ vrer d’une municipalité perfide, composée des ci-devant valets dü traître Capot, et du fameux Polignac, d’exécrable mémoire, comme aussi d’un juge de paix prévaricateur, en assurant à tonte cette vermine aristocratique et à leurs adhérents, une retraite jusqu’à la paix - depuis ce temps heureux les lois révolutionnaires ont repris leur empire, les sans-culottes soutenus et enhardis par la Société populaire, marchent au pas de charge, et la terreur est si tellement à l’ordre du jour, qu’aucun modéré n’ose se montrer avec eux, le fanatisme hideux a disparu de nos campagnes, la superstition a enfin cédé le champ de bataille à la philosophie et à la raison, l’égoïsme a disparu. Chacun de nos con¬ citoyens, s’est empressé d’apporter sur le bureau de la Société populaire, ses dons patriotiques, et les voûtes de la salle ont re¬ tenti mille fois des cris de Vive la Mépublique! vive la Montagne! vive la Raison! à bas les prêtres et tous les imposteurs ! et d’une voix unanime ont demandé l’apport sur le bureau de la Société de tons instruments fatals de. la superstition tels que calice, soleil, patène, qui, par suite furent mis par eux en réquisition pour la (1) Archives nationales , carton C 278. dossier 742.