470 ARCHIVES PARLEMENTAIRES Il en est un qui ne doit point l’être non plus parce qu’il ne peut tendre qu’à arrêter la cupidité de certain individu qui s’imagine devoir participer à des secours qui ne sont accordés qu’aux pères et mères des deffenseurs de la patrie indigens Le nommé jean Baptiste Martin tisserand en toille de la commune d’iviers Canton d’aubenton district de Vervins, département de l’aisne, âgé de 50 ans et sa femme, ont 3 enfants au service de la patrie Ils ont été mis sur la liste de ceux auxquels la Commune a cru devoir accorder des secours Il a en conséquence reçu une somme de 80 liv. mais, d’après la loi, ayant reconnu qu’il pouvoit se passer de ses enfants pour vivre, il a reporté cette somme au Citoyen Not d’aubenton qui la lui avoit remise comme distributeur. s. et f. Philippos. 23 La société populaire de Franciade(l) félicite la Convention nationale sur sa fermeté et sa sagesse, et fait part de la joie qu’elle a éprouvée en apprenant la prise d’Ostende. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Franciade, 12 Mess. 77/(3). Citoyens Représentans Gloire à la Convention nationale ! Gloire au Comité de Salut public ! Gloire à nos armées ! tel a été le cri unanime et spontané de la Société populaire de franciade, au moment où elle a appris que le drapeau tricolore flottait sur les murs d’os-tende et que les hordes d’esclaves qui souillent encore le territoire français n’avaient que 24 heures pour évacuer les places que la trahison et la lâcheté leur avaient livrées. Décret sublime qui proclame, en même tems, la grandeur et la puissance du peuple français, et le sort qui attend les Tyrans ligués contre nous. Ils n’ont fait que paraître, les soldats de la liberté, et dans moins de 8 jours, plus de 30.000 esclaves ont cessé d’exister ! En décernant de nouveaux éloges à une bravoure constamment victorieuse, vous avez acquitté une partie de la reconnaissance du peuple; mais à côté de ces éloges, nous devons, nous, placer le tribut de reconnaissance que méritent la vigueur et la sagesse de la représentation nationale. Interprètes fidèles des vœux d’un peuple libre, affermissez de plus en plus la gloire et le bonheur de nos destinées. Au sort de la france est lié intimement le sort de tous les peuples. Vous êtes la' seconde providence de la nature sensible et raisonnable qui gémit dans presque tous les lieux de la terre. En fondant notre liberté sur des bases immortelles, vous faites luire pour toutes les nations, l’espoir de leur délivrance. Soyez toujours dignes de vous mêmes, de vos (l) Départ1 de Paris. 2 P.V., XLII, 157. (3) C 314, pl. 1255, p. 17. - CONVENTION NATIONALE sublimes fonctions, et croyez bien que vos vertus réunies ne commanderont point en vain la Victoire. Blanc (Commre de la Sté), Fauconprez (?) (id.). 24 La société populaire de Faulquemont, département de la Moselle, félicite la Convention nationale sur ses travaux, sur l’anéantissement du despotisme et du fanatisme, et applaudit au décret qui assure des secours aux parens des défenseurs de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Faulquemont, 8 mess. 77/(2) Législateurs, Chaque Loi émanée de la Montagne porte l’empreinte de la sagesse et du génie créateur du bonheur des peuples. C’étoit trop peu pour vous d’avoir annéanti le Despotisme et fait disparoitre les restes impurs du fanatisme, qui fut toujours le piédestal du trône des Tyrans; de faire jaillir du sol de la Liberté ce Gouvernement Juste et Terrible, l’espoir des hommes vertueux, la honte de l’étranger et la terreur des hommes du Crime; Il ne vous suffisoit pas de donner, en frappant les pervers qui sieg[e]oient au milieu de vous, un exemple inconnu dans les Annales du Monde : Il appartenoit au sénat françois de mettre toutes les Vertus à l’ordre du jour; Il appartenoit aux Représentants d’un peuple Libre et Généreux de faire couler les sources de la Bienfaisance Nationale sur les sans-culottes, qui ont donné le jour aux héros de la patrie; Nous vous en félicitons et vous annonçons, avec cette joie pure que goûtent seuls les vrais amis du Bien, que dans tout le District de faulquemont, les parens de nos braves défenseurs ont ressenti les effets de la Générosité Nationale ! Loin de regretter leurs fils, en gémissant de ne pouvoir verser leur sang pour la Patrie, ils les croient heureux de lui en faire le Sacrifice; Ceux à qui la Nature a refusé le bonheur d’être père, regrettent de n’avoir rien à offrir; Les Enfants de la Liberté dignes émules de ses Martyrs s’enflamment au Récit des Exploits de nos héros et brûlent déjà de marcher sur leurs traces au Panthéon françois; avec de tels hommes la france est invincible ; Encore un instant et nous nous reposons sur les Tombeaux des Tyrans. J. AlbreCHT, DuCRET (Secret.) [et une signature (du présid.) illisible]. 25 La Société populaire de Gimont, département du Gers, félicite la Convention nationale sur ses travaux, et rend compte des dons patriotiques offerts par la commune. Mention honorable, insertion au bulletin (3). (1) P.V., XLII, 157. 2 C 314, pl. 1255, p. 18. (3) P.V., XLII, 157. 470 ARCHIVES PARLEMENTAIRES Il en est un qui ne doit point l’être non plus parce qu’il ne peut tendre qu’à arrêter la cupidité de certain individu qui s’imagine devoir participer à des secours qui ne sont accordés qu’aux pères et mères des deffenseurs de la patrie indigens Le nommé jean Baptiste Martin tisserand en toille de la commune d’iviers Canton d’aubenton district de Vervins, département de l’aisne, âgé de 50 ans et sa femme, ont 3 enfants au service de la patrie Ils ont été mis sur la liste de ceux auxquels la Commune a cru devoir accorder des secours Il a en conséquence reçu une somme de 80 liv. mais, d’après la loi, ayant reconnu qu’il pouvoit se passer de ses enfants pour vivre, il a reporté cette somme au Citoyen Not d’aubenton qui la lui avoit remise comme distributeur. s. et f. Philippos. 23 La société populaire de Franciade(l) félicite la Convention nationale sur sa fermeté et sa sagesse, et fait part de la joie qu’elle a éprouvée en apprenant la prise d’Ostende. Mention honorable, insertion au bulletin (2). [Franciade, 12 Mess. 77/(3). Citoyens Représentans Gloire à la Convention nationale ! Gloire au Comité de Salut public ! Gloire à nos armées ! tel a été le cri unanime et spontané de la Société populaire de franciade, au moment où elle a appris que le drapeau tricolore flottait sur les murs d’os-tende et que les hordes d’esclaves qui souillent encore le territoire français n’avaient que 24 heures pour évacuer les places que la trahison et la lâcheté leur avaient livrées. Décret sublime qui proclame, en même tems, la grandeur et la puissance du peuple français, et le sort qui attend les Tyrans ligués contre nous. Ils n’ont fait que paraître, les soldats de la liberté, et dans moins de 8 jours, plus de 30.000 esclaves ont cessé d’exister ! En décernant de nouveaux éloges à une bravoure constamment victorieuse, vous avez acquitté une partie de la reconnaissance du peuple; mais à côté de ces éloges, nous devons, nous, placer le tribut de reconnaissance que méritent la vigueur et la sagesse de la représentation nationale. Interprètes fidèles des vœux d’un peuple libre, affermissez de plus en plus la gloire et le bonheur de nos destinées. Au sort de la france est lié intimement le sort de tous les peuples. Vous êtes la' seconde providence de la nature sensible et raisonnable qui gémit dans presque tous les lieux de la terre. En fondant notre liberté sur des bases immortelles, vous faites luire pour toutes les nations, l’espoir de leur délivrance. Soyez toujours dignes de vous mêmes, de vos (l) Départ1 de Paris. 2 P.V., XLII, 157. (3) C 314, pl. 1255, p. 17. - CONVENTION NATIONALE sublimes fonctions, et croyez bien que vos vertus réunies ne commanderont point en vain la Victoire. Blanc (Commre de la Sté), Fauconprez (?) (id.). 24 La société populaire de Faulquemont, département de la Moselle, félicite la Convention nationale sur ses travaux, sur l’anéantissement du despotisme et du fanatisme, et applaudit au décret qui assure des secours aux parens des défenseurs de la patrie. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Faulquemont, 8 mess. 77/(2) Législateurs, Chaque Loi émanée de la Montagne porte l’empreinte de la sagesse et du génie créateur du bonheur des peuples. C’étoit trop peu pour vous d’avoir annéanti le Despotisme et fait disparoitre les restes impurs du fanatisme, qui fut toujours le piédestal du trône des Tyrans; de faire jaillir du sol de la Liberté ce Gouvernement Juste et Terrible, l’espoir des hommes vertueux, la honte de l’étranger et la terreur des hommes du Crime; Il ne vous suffisoit pas de donner, en frappant les pervers qui sieg[e]oient au milieu de vous, un exemple inconnu dans les Annales du Monde : Il appartenoit au sénat françois de mettre toutes les Vertus à l’ordre du jour; Il appartenoit aux Représentants d’un peuple Libre et Généreux de faire couler les sources de la Bienfaisance Nationale sur les sans-culottes, qui ont donné le jour aux héros de la patrie; Nous vous en félicitons et vous annonçons, avec cette joie pure que goûtent seuls les vrais amis du Bien, que dans tout le District de faulquemont, les parens de nos braves défenseurs ont ressenti les effets de la Générosité Nationale ! Loin de regretter leurs fils, en gémissant de ne pouvoir verser leur sang pour la Patrie, ils les croient heureux de lui en faire le Sacrifice; Ceux à qui la Nature a refusé le bonheur d’être père, regrettent de n’avoir rien à offrir; Les Enfants de la Liberté dignes émules de ses Martyrs s’enflamment au Récit des Exploits de nos héros et brûlent déjà de marcher sur leurs traces au Panthéon françois; avec de tels hommes la france est invincible ; Encore un instant et nous nous reposons sur les Tombeaux des Tyrans. J. AlbreCHT, DuCRET (Secret.) [et une signature (du présid.) illisible]. 25 La Société populaire de Gimont, département du Gers, félicite la Convention nationale sur ses travaux, et rend compte des dons patriotiques offerts par la commune. Mention honorable, insertion au bulletin (3). (1) P.V., XLII, 157. 2 C 314, pl. 1255, p. 18. (3) P.V., XLII, 157. SÉANCE DU 6 THERMIDOR AN II (24 JUILLET 1794) - Nos 26-27 471 [Gimont, 23 prair. //7 ( 1 ). Sois à jamais bénie par tout ce qui respire, o convention nationalle ; reçois la plus pure jouissance des cœurs droits, l’hommage des hommes libres. Le conflit des passions à nourri notre Révolution dès son berceau : il est temps que cette confusion cesse, que le bien donne la loi au mal et la félicité régnera chez les mortels. La Société de Gimont vivement pénétrée de tes sublimes principes vient te triompher [sic pour féliciter ? ] du triomphe de la raison et de la vertu, pleine d’admiration[,] elle unit sa voix à tous les français pour te rendre grâces du décret salutaire du [un blanc (à la place de la date ?)] jour à jamais mémorable dans les annales du bon sens et des bons cœurs, nous ne te parlerons pas pour le décret; il est l’enfant de l’amour du bien et de l’ordret,] seul caractère du vrai Législateur. nous ne te parlerons pas non plus de l’immoralité de ces êtres qui, dans le genre de mirabeau, n’avoient d’autre génie que celui des passions les plus outrées. Comme caton, il nous suffit de conclure clairement que c’étoient des méchants citoyens qui ne tendoient à rien moins qu’à bouleverser la Société pour la plonger dans le deuil et l’esclavage. homme pervers, comme les vapeurs de tes agitations obscurcissent ta vue ! où cours-tu dans l’effrenesie de ta méchanceté ? eh, malheureux, arme tes bras sanguinaires, conjure[,] frappe même; ne vois-tu pas que ce n’est pas seulement ni robes-pierre ni ses dignes collègues que tu dois poignarder mais la nature bien réglée. représentans[,] la vertu triompherai.] la vertu triomphera de tous ses ennemisU quelques nombreux qu’ils soient, jamais crise n’a mieux servi le peuple français. Sans moralité!,] point de Gouvernement[;] et vous le scavés mieux que nous : un vaisseau sans pilotte est dans la certitude du nauffrage. Grâces te soit renduesf,] o toi l’honneur de la nature, arrose cet arbre bienfaisant du sang impur de tous nos ennemis et ne t’arrête que lorsque tout le peuple français pourra respirer sous son ombrage. Laisse les crier, ils ont beau dire que la révolution s’émousse; La france!,] d’un cri unanimeü te dit que tu l’as assise sur le fauteuil de la réalité et de l’éternité. Le Sacerdoce aussi, dans son agonie, osoit se couvrir du sourire de l’espoir. impudent[,] ne voit-il pas que ce n’est pas toi qui lui donneras le coup de mort, mais la vérité et la justice. Oui[,] nous voulons un Dieu, mais qui ne soit pas pétri des vices des hommes, un Dieu qui parle à tous les cœurs et non à quelque individu, meurs pour toujours[,] sisteme d’oppression; la liberté ne scau-roit se placer sur le pied-d’estal de la royauté, le seul qui lui convient c’est la Vertu et tu en es l’ennemi inexorable, tel est le sort du sage d’avoir pour ennemis tous les fous, mais vainement ils s’agitent. La france t’a remis ses destins; tu scauras faire le bonheur de la génération présente et l’assurer à jamais à nos enfants, et toi[,] comité de Salut pu-blic[,3 Génie tutélaire de la france!,] reçois en particulier le tribut de nos éloges, compte sur nous comme nous comptons sur toi; sois persuadée que s’il existe des Lamiral!,] il existe bien plus des Geof-frois. (l) C 314, pl. 1255, p. 19. Pour nous[,] pleins de tes principes[,] nous les propageons avec ardeur et les faisons prendre racine sur le terrein des préjugés. Les décadis sont et seront de plus en plus honorables pour la Vertu; elle et le Gouvernement, qui ne font qu’un, y sont tout pour tous, chef lieu de canton seulement, Commune de 2000 âmes au plus, nous avons équippé un cavalier, nous avons rendu à la france 15 000 # d’argenterie que l’imposture lui avoit enlevés, nous avons fourni immensément des grains, du fer, du cuivre!,] de la charpie en quantité et pour mieux te faire connoitre l’esprist qui nous anime, apprends avec admiration que malgré le peu de facultés qu’offrent les circonstances!,] nous avons établi un spec-table de Société où[,] chaque Décade[,] la vertu en action se grave bien plus profondément que par les Discours que le peuple perd souvent de même et quelquefois n’entend pas. connois Gimont et juge nous, c’est le vœu de tes vrais amis et Soutiens Ruffat ( Secrét .), Vitra {présid .), Roignars (Secrét.) 26 La municipalité et la société populaire de Gignac(l), district de Lodève, protestent de leur attachement à la révolution qui donne la liberté, et invite la Convention à continuer ses travaux. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 27 La société populaire de Franc-Val, département de Seine -et -Oise, rend compte de l’empressement qu’ont les jeunes gens de cette commune, trop jeunes encore pour combattre aux armées, à extraire le Salpêtre. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [La Sté Popul. de franc-val (4) Au Cn Présid. de la Conv. ; franc val, 14 mess. II] (5) Peu de Communes de la République ont peut-être donné l’exemple du dévouement précieux que vient de manifester la jeunesse de francval dans le sein de la société populaire ; Persuadée que la Convention Nationale apprendra avec intérêt le bon effet qu’opèrent partout et sur tous les âges ses immortels travaux, la société m’a chargé, Citoyen président, de t’adresser l’extrait du procès-verbal de sa séance du 5 de ce mois, dont je te prie de donner connoissance à la Convention, s. et f. Bissandet {présid .) (l) Hérault. 2 P.V., XLII, 157. (3) P.V., XLII, 157. (4) Ci-devant Arpajon, distr. de Corbeil. (5) C 314, pl. 1255, p. 20 et 21. SÉANCE DU 6 THERMIDOR AN II (24 JUILLET 1794) - Nos 26-27 471 [Gimont, 23 prair. //7 ( 1 ). Sois à jamais bénie par tout ce qui respire, o convention nationalle ; reçois la plus pure jouissance des cœurs droits, l’hommage des hommes libres. Le conflit des passions à nourri notre Révolution dès son berceau : il est temps que cette confusion cesse, que le bien donne la loi au mal et la félicité régnera chez les mortels. La Société de Gimont vivement pénétrée de tes sublimes principes vient te triompher [sic pour féliciter ? ] du triomphe de la raison et de la vertu, pleine d’admiration[,] elle unit sa voix à tous les français pour te rendre grâces du décret salutaire du [un blanc (à la place de la date ?)] jour à jamais mémorable dans les annales du bon sens et des bons cœurs, nous ne te parlerons pas pour le décret; il est l’enfant de l’amour du bien et de l’ordret,] seul caractère du vrai Législateur. nous ne te parlerons pas non plus de l’immoralité de ces êtres qui, dans le genre de mirabeau, n’avoient d’autre génie que celui des passions les plus outrées. Comme caton, il nous suffit de conclure clairement que c’étoient des méchants citoyens qui ne tendoient à rien moins qu’à bouleverser la Société pour la plonger dans le deuil et l’esclavage. homme pervers, comme les vapeurs de tes agitations obscurcissent ta vue ! où cours-tu dans l’effrenesie de ta méchanceté ? eh, malheureux, arme tes bras sanguinaires, conjure[,] frappe même; ne vois-tu pas que ce n’est pas seulement ni robes-pierre ni ses dignes collègues que tu dois poignarder mais la nature bien réglée. représentans[,] la vertu triompherai.] la vertu triomphera de tous ses ennemisU quelques nombreux qu’ils soient, jamais crise n’a mieux servi le peuple français. Sans moralité!,] point de Gouvernement[;] et vous le scavés mieux que nous : un vaisseau sans pilotte est dans la certitude du nauffrage. Grâces te soit renduesf,] o toi l’honneur de la nature, arrose cet arbre bienfaisant du sang impur de tous nos ennemis et ne t’arrête que lorsque tout le peuple français pourra respirer sous son ombrage. Laisse les crier, ils ont beau dire que la révolution s’émousse; La france!,] d’un cri unanimeü te dit que tu l’as assise sur le fauteuil de la réalité et de l’éternité. Le Sacerdoce aussi, dans son agonie, osoit se couvrir du sourire de l’espoir. impudent[,] ne voit-il pas que ce n’est pas toi qui lui donneras le coup de mort, mais la vérité et la justice. Oui[,] nous voulons un Dieu, mais qui ne soit pas pétri des vices des hommes, un Dieu qui parle à tous les cœurs et non à quelque individu, meurs pour toujours[,] sisteme d’oppression; la liberté ne scau-roit se placer sur le pied-d’estal de la royauté, le seul qui lui convient c’est la Vertu et tu en es l’ennemi inexorable, tel est le sort du sage d’avoir pour ennemis tous les fous, mais vainement ils s’agitent. La france t’a remis ses destins; tu scauras faire le bonheur de la génération présente et l’assurer à jamais à nos enfants, et toi[,] comité de Salut pu-blic[,3 Génie tutélaire de la france!,] reçois en particulier le tribut de nos éloges, compte sur nous comme nous comptons sur toi; sois persuadée que s’il existe des Lamiral!,] il existe bien plus des Geof-frois. (l) C 314, pl. 1255, p. 19. Pour nous[,] pleins de tes principes[,] nous les propageons avec ardeur et les faisons prendre racine sur le terrein des préjugés. Les décadis sont et seront de plus en plus honorables pour la Vertu; elle et le Gouvernement, qui ne font qu’un, y sont tout pour tous, chef lieu de canton seulement, Commune de 2000 âmes au plus, nous avons équippé un cavalier, nous avons rendu à la france 15 000 # d’argenterie que l’imposture lui avoit enlevés, nous avons fourni immensément des grains, du fer, du cuivre!,] de la charpie en quantité et pour mieux te faire connoitre l’esprist qui nous anime, apprends avec admiration que malgré le peu de facultés qu’offrent les circonstances!,] nous avons établi un spec-table de Société où[,] chaque Décade[,] la vertu en action se grave bien plus profondément que par les Discours que le peuple perd souvent de même et quelquefois n’entend pas. connois Gimont et juge nous, c’est le vœu de tes vrais amis et Soutiens Ruffat ( Secrét .), Vitra {présid .), Roignars (Secrét.) 26 La municipalité et la société populaire de Gignac(l), district de Lodève, protestent de leur attachement à la révolution qui donne la liberté, et invite la Convention à continuer ses travaux. Mention honorable, insertion au bulletin (2). 27 La société populaire de Franc-Val, département de Seine -et -Oise, rend compte de l’empressement qu’ont les jeunes gens de cette commune, trop jeunes encore pour combattre aux armées, à extraire le Salpêtre. Mention honorable, insertion au bulletin (3). [La Sté Popul. de franc-val (4) Au Cn Présid. de la Conv. ; franc val, 14 mess. II] (5) Peu de Communes de la République ont peut-être donné l’exemple du dévouement précieux que vient de manifester la jeunesse de francval dans le sein de la société populaire ; Persuadée que la Convention Nationale apprendra avec intérêt le bon effet qu’opèrent partout et sur tous les âges ses immortels travaux, la société m’a chargé, Citoyen président, de t’adresser l’extrait du procès-verbal de sa séance du 5 de ce mois, dont je te prie de donner connoissance à la Convention, s. et f. Bissandet {présid .) (l) Hérault. 2 P.V., XLII, 157. (3) P.V., XLII, 157. (4) Ci-devant Arpajon, distr. de Corbeil. (5) C 314, pl. 1255, p. 20 et 21.