[Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [17 septembre 1791.] 57 Louis, 6,000 livres; 4° gouvernement d’Hagueneau, 5,300 livres; total: 23,017 li v. 3 s. 4 d . ; activité avec traiiement jusqu’à la mort du ci-devant pensionnaire, arrivée en 1791. Rejetée (art. 10 et 11, tit. 1).. 23,017 3 Tasque (Marie), née le 27 octobre 1721: ancienne pension, 88 1. 15 d. Concession pour services militaires du père, non autorisée par règlement. Rejetée (art. 7, tit. III) ....... 88 15 Beauvais (Marie-Jean ne-Qua-tremère, veuve), néeen 1721 ; ancienne pension sur le clergé, suivant sa déclaration, 1,000 livres. Concession non autorisée par aucuns règlements connus. Rejetée (art. 7, tit. III) ...... 1,000 » Boulo dit Lebrun (Pierre), âgé de 68 à 69 ans; ancienne pension, suivant sa déclaration, sur l’Ecole militaire, 300 livres. Concession non autorisée par aucuns règlements connus. Rejetée (art. 7, tit. III) ....... 300 <> Pavillard (Charles-Samuel), né en 1721 ; ancienne pension, 300 livres. Activité, suivant sa déclaration, au régiment de Vigier, Suisse. Rejetée (art. 10 et 11, tit. I). . 300 « d. 4 )) )) )) qui se sont dévoués jusqu’à présent à l’étude des arts et qui ont fait un nom à l’école française; mais ce qu’il y a d’embarrassant, c’est la manière de distribuer les ouvrages d'art. Donner ce choix à l’Assemblée, cela n’est pas proposable; le donner aux personnes qui sont des académies, il semblerait que ce serait exclure tous les artistes célèbres qui ne sont pas de l’académie. Il me semble que vous n’avez pas d’autres moyens en ce moment que d’adjoindre aux membres de l’académie de peinture et de sculpture deux membres de l’académie des belles-lettres et de l’académie des sciences : ils pourront donner des idées très bonnes pour proposer des sujets d’histoire importants et pour favoriser les artistes qui méritent réellement de l’être. Quant à la somme qu’on pourrait leur donner, vous avez décrété dernièrement, sur la motion de M. Boufflers, qu’il serait donné, pour les arts mécaniques, 300,000 livres; que cette somme serait prise sur le fonds de 2 millions accordés aux gratilications. Il est important que vous sachiez que, lorsque vous ordonnerez l’emploi de cette somme, vous n’augmenterez en rien votre dépense, puisque cette somme est comptée dans les 380 millions qui sont la dépense ordinaire annuelle. Ainsi, il paraît raisonnable de décréter que sur le fonds de 2 millions, il sera pris une somme de 100,000 livres pour cette année, laquelle, provisoirement et sans tirer à conséquence, sera répartie entre les sculpteurs et les peintres qui seront désignés pour faire les ouvrages que leur indiquera l’académie de peinture et de sculpture, délibérant tout entière, à elle joint deux membres de l’académie des sciences et deux membres de l’académie des belles-lettres. Voilà ce que je proposerais. Total du quinzième état. . . 59,648 17 7 (Ce décret est adopté.) M. Alexandre de Beauharnais. Dans le moment où l’attention de l’ Assemblées est fixée sur les récompenses nationales, je la prie de me permettre de faire une question à M. le rapporteur; elle a pour objet de savoir si le comité des pensions s’est occupé de la suite à donner au décret rendu, le 30 janvier dernier, relativement aux encouragements à donner aux artistes. L’Assemblée nationale sait combien les succès des beaux-arts sont liés à la prospérité nationale : l’Assemblée nationale sait que, dans ce moment de révolution, les mécontents cherchent à provoquer l’émigration, cherchent à attirer dans leur parti les gens célèbres par toutes sortes de talents : l’Assemblée sait que les puissances étrangères font tous leurs efforts pour attirer chez elles les artistes qui ont de la célébrité. H faut convenir que, quoique presque tous les artistes français soient généralement très patriotes, il est cependant de la prudence de l’Assemblée nationale de prendre en considération ces efforts. Je prie donc M. le rapporteur de vouloir bien communiquer à l’Assemblée quelles peuvent être les vues du comité à cet égard. ( Applaudissements .) M. Camus, rapporteur. Le comité des pensions s’est beaucoup occupé de cet objet; mais il a été forcé de suspendre son travail, parce qu’on a renvoyé au comité de Constitution pour décider les récompenses à donner aux artistes. Sans doute, il est essentiel que l’Assemblée veuille bien prendre en considération les hommes célèbres M. Regnaud (de Saint-Jean-d’ Angêly). Il me semble que la proposition de M. le rapporteur tend uniquement à satisfaire aux besoins du moment. J