360 [Convention nationale.! ARCHIVES PARLEMENTAIRES. 15 brumaire an ] I ** , J o novembre 1793 l’ôter à la brave armée avec laquelle il s’est em¬ paré des gorges d’Ollioule, et il espérait repous¬ ser les rebelles du Midi. Par post-scriptum, il ajoute qu’au moment où il ferme sa lettre, il reçoit l’ordre de se rendre à l’armée d’Italie; et comme le premier devoir d’un républicain est d’obéir, il obéit et part. Cette lettre est renvoyée au comité de Salut public. Les membres du comité de surveillance de Bar-sur-Ornain, près le département de la Meuse, invitent la Convention nationale à rester à son poste jusqu’à ce que la patrie soit sauvée. « C’est à vous seuls, disent-ils, qu’il appartient de la sauver. » Mention honorable, insertion au « Bulletin » (1). Suit l'adresse des membres du comité de sur¬ veillance de Bar-sur-Ornain (2) : Les membres du comité de surveillance de Bar-sur-Ornain, près le département de la Meuse, à la Convention nationale. « Bar-sur-Ornain, le 11e jour du 2e mois de la République française une et indivisible. « Législateurs, « Restez à votre poste, nous vous en conju¬ rons; vous devez y rester jusqu’à ce que la patrie soit sauvée, puisque c’est à vous seul qu’il est réservé de la sauver. Toute la France répète avec enthousiasme cette vérité. Le peuple éclairé ne se trompe plus sur ses intérêts, sur ses vrais amis, et sa voix auguste, organe de la divinité des hommes libres, vous dit avec force que vous ne devez descendre de la montagne redoutable qu’après avoir écrasé le fédéralisme perfide et détruit jusqu’aux moindres vestiges de la tyrannie. « Une mission comme la vôtre ne doit point être soumise aux calculs minutieux du temps. On ne doit point compter les jours quand on les emploie pour l’immortalité; c’est à la liberté seule, lorsque vous aurez affermi son règne, de donner aux peuples le signal de la fin de vos travaux et celui des récompenses qu’ils vous préparent déjà. « Le feu sacré que vous avez su préserver des glaces impures du modérantisme et dont vous allez embraser l’univers, brûle ici dans toute son ardeur. Nous appliquons avec activité le fer désignateur des contre-révolutionnaires, des hypocrites et des fripons. Nous sommes fiers d’être les sentinelles avancées d’une nation ma¬ gnanime qui se joue de la rage des anthropo¬ phages couronnés, et vous pouvez compter sur notre imperturbable surveillance, car nous vou¬ lons, au prix de la vie, la liberté, l’égahté et l’unité de la République. Les aristocrates de notre département 1s savent bien et l’éprouvent encore mieux. » (Suivent 9 signatures.) (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 24, p. 326. (2) Archives nationales, carton C 280, dossier 765. * La Société des Sans-Culottes de Muret, dépar¬ tement de la Haute-Garonne, fait passer le pro¬ cès-verbal d’adhésion des citoyens et citoyennes de Muret aux journées des 31 mai, 1er et 2 juin. Mention honorable et insertion au « Bulle¬ tin » (1). Suit la lettre de Desacy, président de la Société des Sans-Culottes de Muret (2) : « Muret, le 7e jour du 2e mois de l’an II de la République française une et indivisible. « Citoyens représentants, « Nous sommes chargés, par la Société des Sans-Culottes de Muret, de vous adresser le pro¬ cès-verbal de la séance du 6 octobre. Qu’elle fut belle et qu’elle est chère à notre souvenir, cette nuit où nos jeunes citoyennes et nos mères de famille, confondues avec nous, jurèrent, dans un élan sublime d’adhérer aux journées des 31 mai, 1er et 2 juin ! où leurs serments s’éle¬ vèrent vers l’Éternel, purs comme les bouches qui les avaient prononcés, ardents comme les cœurs qui les avaient dictés. « Citoyens représentants, nous vous envoyons les noms de ces citoyennes, vraies sans-culottes; la liste des dons portés, dans cette séance, sur l’autel de la patrie, vous convaincra que nos sans-culottes ne s’en tiennent pas à de simples paroles. « Le président et les secrétaires de la Société des Sans-Culottes de Muret, « Desacy, président; Sicard, secrétaire; Fraisse, secrétaire. » Extrait des registres de la Société républicaine séante à Muret (3). Du 6 octobre 1793, l’an deuxième de la Répu¬ blique une et indivisible, en séance publique. Rupé, président. La séance a été ouverte par la lecture du pro¬ cès-verbal de la précédente. La discussion ouverte sur sa rédaction, un membre a demandé qu’il soit fait mention dans le présent procès-verbal que Marrast et Desacy étaient absents de l’assemblée, lorsque les so¬ ciétaires présents firent le serment énoncé dans la délibération du 27 septembre dernier, et que c’est par cette raison qu’ils ont demandé à y être admis à la dernière séance. Cette proposition, appuyée, a été accueillie à l’unanimité. Un membre a demandé le rapport du délibéré de la dernière séance, relatif à la lettre qui doit être écrite au département de Haute-Garonne, dans l’objet de l’inviter à prendre les mesures (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 24, p. 326. (2) Archives nationales, carton C 280, dossier 765. (3) Archives nationales, carton C 280, dossier 765. En tête de cette pièce, on lit la mention sui¬ vante : « Procès-verbal d'adhésion des citoyens el citoyennes de Muret, département de la Haute-Garonne aux jour¬ nées des 31 mai, 1er et 2 juin. Je demande la men¬ tion honorable ét l’insertion au Bulletin du résultat des dons patriotiques offerts dans cette séance. « Signé : Desacy, député de la H aule-Garonne. * [Conveutio î nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. 15 brumaire an n 361 L J o novembre 1 /93 nécessaires, pour faire démolir les pyramides de Roques et de Gailhard du port, sur lesquelles sont empreintes des marques qui nous rappel¬ lent encore le souvenir affreux du régime féodal : il a dit que ces pyramides étaient d’une très grande utilité pour les voyageurs, soit en leur servant de guide pour la route qu’ils avaient à tenir, soit en leur indiquant le nombre de lieues qu’ils avaient faites, ainsi que celles qui leur restaient à faire pour parvenir à leur destina¬ tion; que d’ailleurs ces pyramides servaient uti¬ lement aux géomètres dans les opérations qu’ils peuvent avoir à faire. C’est en se fondant sur ces différents motifs qu’il a demandé que l’on conservât ces pyra¬ mides, en enlevant seulement tous ces restes impurs de féodalité et de barbarie, dont ces pyramides pouvaient être encore souillées. Cette proposition a été fortement combattue par plusieurs membres. « Ces pyramides, ont-ils dit, n’ont jamais eu d’autre destination que d’indiquer la séparation des deux ci-devant pro¬ vinces de Guyenne et de Languedoc, et de fixer jusqu’à quel endroit les Guignard, les Richelieu, les Biron et mille autres tyrans subalternes de la même espèce, pouvaient impunément exercer leurs rapines et leurs vexations; mais pour la gloire de l’humanité, ces temps affreux ont dis¬ paru pour toujours. Disparaissent donc avec eux ces monuments infâmes, qui ne pourraient qu’attrister les bons citoyens, en leur rappelant qu’il fut un temps où la liberté sainte et la douce égalité étaient absolument méconnues. Sur la proposition, la Société a passé à l’ordre du jour. Un membre ayant aperçu dans la salle quel¬ ques membres de la Société républicaine de Lavernoze, a demandé que les commissaires nommés pour le maintien de l’ordre et de la tranquillité dans l’intérieur de la salle, les intro¬ duisissent dans le sein de la Société, et qu’ils participassent aux honneurs de la séance. La proposition mise aux voix est unanime¬ ment adoptée, les commissaires ont introduit dans le sein de la Société nos amis, nos frères, membres de la Société républicaine de Laver¬ noze, qui ont pris part aux honneurs de la séance. Un membre a fait lecture de l’adresse faite à la Convention nationale, par l’ administration du district, pour l’inviter à rester à son poste, jusqu’à ce que la République soit sauvée. Un autre a demandé qu’extrait de cette adresse soit envoyé à la Société de Toulouse et aux sociétés affiliées. Mais il a été observé que l’adresse qui vient d’être lue, n’appartenant pas à la Société, elle ne pouvait, ni ne devait faire les envois pro¬ posés; que cependant, partageant avec les membres du district, les sentiments qu’ils ont manifestés dans leur adresse, il a proposé à la Société d’en faire une qui fût établie sur les mêmes bases. Et sur l’observation d’un membre, que déjà l’adresse proposée avait été délibérée, la Société a passé à l’ordre du jour. L’ordre du jour a appelé le renouvellement du comité d’instruction. La société y a procédé en la forme ordinaire. Les citoyens Desacy, Des-paignol, Terreng, Laviguerie, Lacroix aîné et Dupuy, ont été nommés et proclamés par le président. Incontinent, un des commissaires de la salle a introduit dans le sein de la société une jeune citoyenne portant une roupe et quantité suf¬ fisante de toile pour faire deux chemises. Et s’adressant au président, elle lui a remis une lettre adressée à la société par Couchon-Arnac, son père, détenu dans la maison d’arrêt, par mesure de sûreté, qui, en témoignant ses regrets d’être privé de coopérer au bonheur public, pr e la société d’agrééer l’offrande de sa roupe et de sa toile que sa jeune fille déposera sur le bureau. Et par l’organe d’un membre, la citoyenne Se-vene jeune, ayant offert de faire les chemises offertes par Couchon-Arnac, la société a déli¬ béré que le président donnera à la jeune fille de celui-ci le baiser de fraternité, et que men¬ tion est faite, tant de l’offrande de Couchon-Ar¬ nac, que de l’offre de la citoyenne Ssvene. Un membre a demandé et obtenu la parole; il a porté à l’assemblée le vœu d’une foule de citoyennes présentes à la séance, qui brûlaient du désir de manifester les sentiments de patrio¬ tisme dont elles se sentaient embrasées, et de prêter ce serment solennel que déjà leur cœur avait tant de fois répété. Il a rappelé ces beaux jours des républiques, qui ne parvinrent à ce haut point de gloire et de splendeur, que par les vertus que surent inspirer les femmes d’A¬ thènes. Il a peint les avantages que ce concours de citoyennes devait nécessairement produire en faveur de la chose publique, et il a demandé que toutes les citoyennes présentes, fussent admises au serment d’usage. Cette proposition a été accueillie avec enthou¬ siasme, et à l’instant toutes les citoyennes se sont élancées dans le sein de la société, leur main levée, elles ont juré à la face de l’Etre suprême : « d’être fidèles à la nation et à la loi, de main¬ tenir la liberté et l’égalité ou de mourir en les défendant; de poursuivre les royalistes, fédéra¬ listes, anarchistes et modérés, et généralement tous ceux qui s’opposeraient au succès de la République, et qui tenteraient de rompre son unité et son indivisibilité; elles ont juré aussi qu’elles adhéraient aux journées des 31 mai, 1er et 2 juin derniers, et d’élever leurs enfants selon les principes républicains. A l’exemple de ces citoyennes, tous les ci¬ toyens présents à la séance, par un mouvement spontané, et se sentant comme électrisés à la vue d’un spectacle aussi imposant, ont répété ce serment, qu’ils avaient déjà prêté auparavant. Cette cérémonie sublime a été terminée par des acclamations, des battements de mains et des cris mille fois répétés : Vive la République une et indivisible. Un membre a annoncé une députation de la municipalité de Muret; cette députation a ôté introduite dans le sein de la société; un des commissaires ayant demandé et obtenu la pa¬ role, a dit : qu’un des meilleurs moyens que peut employer la municipalité pour prouver son zèle pour le bonheur de ses concitoyens, est sans doute celui de s’occuper de l’exécution des lois bienfaisantes qui ordonnent la taxe des objets de première nécessité; c’est aussi de cette opé¬ ration intéressante que le conseil général de la commune de Muret vient de s’occuper, et en remplissant le devoir impérieux de leurs places, les membres de ce conseil prouvent, en même temps, que les invitations de la société ne sont pas infructueuses. Sur l’invitation du président, les commissaires ayant pris séance, un d’eux a fait lecture de la délibération de la municipalité, qui contient la taxe dont s’agit, j 362 [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES, j 15 brumaire an I. 1 Un des commissaires civils du département a demandé et obtenu la parole; il a parlé avec autant d’énergie que de franchise : ce n’est pas des éloges, a-t-il dit, qu’il faut donner à la mu¬ nicipalité de Muret, elle a fait son devoir, voilà sa récompense; mais vous, braves sans-culottes, qui voulez le bonheur de tous, portez l’attention la plus rigoureuse sur l’exécution de l’arrêté de cette municipalité, et délibérez qu’extrait sera envoyé à toutes les municipalités et sociétés du district. Un membre a fait la motion que la délibéra¬ tion de la municipalité soit remise aux com¬ missaires civils, avec invitation d’en demander l’autorisation par les représentants du peuple qui doivent incessamment passer dans cette ville, et que cette délibération soit déclarée com¬ mune à toutes les municipalités du district. En appuyant cette proposition, un membre a demandé que la délibération de la municipalité, relative à la taxe dont s’agit, soit transcrite sur le registre de la société, et qu’elle soit im¬ primée pour être envoyée à toutes les sociétés fraternisantes, et à toutes les municipalités du district. Sur les propositions et amendements, la so¬ ciété a délibéré : 1° Qu’extrait de la délibération de la munici¬ palité de Muret, portant taxe de plusieurs ob¬ jets de première nécessité, sera remise aux com¬ missaires civils du département, qui sont priés, par la société, de le présenter aux représentants du peuple pour en obtenir l’autorisation, et pour la rendre commune à toutes les municipalités du district ; 2° Que ladite délibération sera transcrite, tout au long, sur le registre de la société; 3° Qu’elle sera imprimée et envoyée à toutes les sociétés fraternisantes et à toutes les muni¬ cipalités du district; 4° Que les commissaires de la municipalité demeurent invités d’instruire le conseil général de la cérémonie sublime qui s’est passée dans cette séance, à l’occasion du serment prêté par les citoyennes, braves sans-culottes et bonnes républicaines. Un des commissaires civils a paru sensible aux élans de patriotisme des citoyens et citoyennes qui sont dans cette assemblée; et afin que cet exemple soit connu, et se propage, il a demandé l’impression du verbal et l’envoi à la Convention nationale, au département, à la société de Tou¬ louse, à toutes les sociétés et municipalités du district. En appuyant les deux propositions, un mem¬ bre a demandé que le nom de chaque citoyenne qui vient de faire le serment, soit inscrit dans le présent verbal; et qu’à cet effet il soit nommé deux commissaires pour les recevoir séance te¬ nante, dans une salle particulière. Ces différentes propositions mises aux voix, elles ont été accueillies à l’unanimité. En con¬ séquence le président a nommé Coppé et Despai-gnol, pour commissaires. Sur la proposition d’un membre, la société a délibéré que les noms des citoyens qui* ont fait des offrandes, et la nature des effets dont ces offrandes sont composées, seront transcrits sur le présent verbal. jfTj ] Sur la proposition d’un membre à ce qu’il soit délivé des fusils aux braves sans-culottes de cette ville, de ceux qui sont inutiles à la muni¬ cipalité, la société passe à l’ordre du jour. La séance a été levée. Signé : Rupé, président; Fraisse, Desacy,. secrétaires. Liste des citoyennes qui ont prêté le serment. Laviguerie mère, Marie Sevene, Eugénie La¬ viguerie, Marie Laviguerie, Marie Deselaux, Ber-the Laviguerie, Rose Richard, Julie Romieu, Paille Bressoles -Lacoste, Anne Frechou, Ber-narde Projean, Marie, Marjoulet, Rose Cou-chon, Alexie Bonnet -B aylar, Carrière-Fraisse, Delphine Niel-Cappé, Noële Baylac, Marie Duprat, Thérèse Laurens, Fitte-Terreny, Ca¬ bri elle Jacobi, Bernarde Bécane, Catherine Larrene, Marie-Anne Pons, Marie Saint-Jean,. Jeanne -Marie Bayard Victoire Roquebrune-Toujan, Élisabeth Dupuy, Françoise Male-prade, Marguerite Puntié, Rosalie Dupuy, Ma¬ rie Campairiol-Maissenc, Marguerite Lansac,. Marguerite Bonhomme-Martres, Marie Pagès, Constance Saint-Béat, Rigal-Dupuy, Jacquette Marjoulet, Jeanne Grenier, Alexie Couchon, Marguerite Celé, Jeanne Albert, Magdelaine Strié, Rose Joly, Annè Commès, Jeanne Cou¬ chon, Sophie Baylac, Françoise Campairiol, Gabrielle Siadoux, Marie Besset, Jeanne Saint-Jean-Fauquet, Cermaine Celé, Marguerite Des¬ claux, Cecile Fournil, Marguerite Cluzel, Marie Fontan, Marguerite Abadie, Françoise Couchon, Marie Lestang-Romieu, Marie Martinet-Cam-pairiol, Marie Bezard, Louise Terreny, Jeanne-Marie Dupuy, Marguerite Dané, Thérèse Dané, Hélène Dolande-Delpech, Cermaine Bayard, Geneviève Fournil, Cermaine Roger-Sabatiez, Cermaine Fournil, Isabeau Pelegri, Marie-Anne Toulouse, Jeanne Projean-Monssinat, Jeanne Toulouse, Hélène Delpech, Anne Verniole, Anne Baudot-Roger, Jeanne Roger, Catherine Com¬ mès, Jeanne Faure, Jeanne Roger, Sophie Bay¬ lac jeune, Jeanne-Marie Duprat. Etat des offrandes et dons remis aux commissaires nommés par la société, à cet effet, par les mem¬ bres de la Société et autres sans-culottes de la ville de Muret, le 3 octobre 1793. Nicolas Bayonne, sociétaire, a remis 1 roupe, Jean-Marie Peyssiés, sociétaire, 1 roupe. Rupé, président de la société, 120 livres. Desacy, secrétaire, 50 livres. Toujan, sociétaire, 50 livres. Frutier, sociétaire, 12 livres argent. Jean Laviguerie, sociétaire, 3 chemises, 2 pai¬ res bas. Raymond-Aignès Lacroix, sociétaire, 5 paires souliers, dont 3 remises à la Société et 2 pour un homme d’élite de Frouzins. Richard, sociétaire, 10 livres. Despaignol, sociétaire, 1 habit uniforme et 2 chemises. Fraisse, secrétaire, de la Société 1 roupe. Fraisse, secrétaire de la Société, 1 roupe. Baylac, sociétaire, 1 roupe. Simon G-asc, 1 roupe. Jean - Marie - Théodoze Cappé, sociétaire, 1 roupe et 1 paire de boucles argent. Vernon, sociétaire, 1 roupe, 1 sabre et 2 che¬ mises. Guillaume Lacroix, sociétaire, 1 roupe. Guillaume Sevene, sociétaire, 3 chemises. François Lacroix, sociétaire, 1 roupe. Fontanier, sociétaire, 1 roupe.