508 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE conspirateurs, consolidez vôtre ouvrage, que l’harmonie régné au millieu de vous, encouragez, guidez par vôtre exemple les assemblées et les sociétés populaires, qu’elles ne servent jamais de théâtre aux passions qu’elles soyent un foyer d’émulation de science et de vertu, vous aurez Législateurs, sauvé la patrie, vive la république, vive la Convention nationalle. Les membres composant la société populaire de Nolay. Caillet, président, Prudhon, agent national et 43 autres signatures. 11 La société populaire de Vaison, département de Vaucluse, annonce que les représentons du peuple que la Convention nationale a envoyés dans ce département et dans ceux du Midi, ont ramené, par une conduite ferme et révolutionnaire l’ordre et la paix dans ces contrées ; que les patriotes opprimés respirent et que les scélérats tremblent ; elle invite la Convention à rester à son poste, en l’assurant qu’elle sera toujours son seul point de ralliement. Mention honorable, insertion au bulletin (80). [La société populaire de Vaison à la Convention nationale, le 27 vendémiaire an III ] (81) Citoyens représentants Vôtre activité a découvrir une faction, qui de voit bientôt nous replonger sous le joug du despotisme, plus funeste encore que celui qui nous a donné tant de peine a secouer, n’est pas le seul avantage que vous nous avés procuré : les représentants que vous avés envoyé dans nôtre departement et dans tous ceux du midi ont ramené par une conduite ferme et révolutionnaire, l’ordre et la paix dans nos contrées. Le patriote opprimé respire librement et peut se faire entendre, le scélérat tremble et se couche, le cultivateur enfin rendu à sa famille travaille son champ négligé et le purge des mauvaises plantes qui le dessechoient pendant sa détention, comme nous espérons que la vengeance nationale purgera le sol de la Republique de tous les factieux et les intrigants qui la devoroient. La société populaire de Vaison, une des premières établies avant la reunion du ci-devant Comtat à la France, n’a d’autre point de ralliement que la Convention nationale et elle a juré de ne s’en séparer qu’à la mort. Citoyens, Représentants ! restés à votre poste, avec cette fermeté qui vous caractérise, si vous voulés assurer le bonheur du peuple pour toujours. Vive la République, vive la Convention nationale, à bas l’homme sans probité et sans vertu. Salut et fraternité. Guintrand, président, Simon, Guintrand, secrétaires. 12 Le conseil général de la commune de Laurent [ci-devant Saint-Laurent], département de la Seine-Inférieure, se félicite d’avoir eu le représentant du peuple Sautereau et applaudit à sa conduite; il promet amour, respect et confiance dans la Convention nationale, obéissance et soumission aux lois. Mention honorable, insertion au bulletin (82). [Extrait du registre des délibérations et actes de Laurent : le conseil général à la Convention nationale, le 29 vendémiaire an III] (83) Le conseil général assemblée au lieu ordinaire de ses séances, pénétré de reconnoissance pour la justice qu’il vient d’obtenir du citoyen Sauterau, a unanimement délibéré d’envoyer à la Convention l’adresse suivante. Citoyens Législateurs Vous avez choisi et nommé le citoyen Sautereau l’un de vos collègues pour réparer dans les départements de la Seine-Inférieure et de la Somme, les malheurs causés par la tir-ranie et en détruire les restes affreux ; Législateurs sensibles et bienfaisants, réjouissez vous et félicités nous. A des magistrats perfides, méchants, prévaricateurs, ignorants et foibles le vertueux citoyen Sautereau a substitué aux applaudissements d’un peuple immence des citoyens patriotes, remplis de vertus, instruits et animés. L’oprimé a trouvé en lui un père, les scélérats et les méchants un juge intègre, sa réputation de justice et de sévérité républicaine l’avoit devancé, mais sa conduite nous a prouvé qu’il étoit infiniment audessus de ce qu’en publioit la renommée. Représentants quand on sent trop on ne peut rien exprimer. Nous pensons donc qu’il suffit de vous dire qu’il a fait le bien, qu’il a rempli entierrement son devoir quand à nous citoyens, nous continuerons de remplir le notre. Nous vous réitérons notre profession de foy et celle de notre commune entière, amour, respect, confiance et obéissance aux loix et décrets ema-(80) P. V., XLIX, 32. (82) P.-V., XLIX, 32. (81) C 325, pl. 1412, p. 12. (83) C 324, pl. 1393, p. 15.