SÉANCE DU 2 THERMIDOR AN II (20 JUILLET 1794) - N',s 33-36 333 33 La société populaire de Charolles, département de Saône-et-Loire, félicite la Convention nationale sur les succès des armées de la République, qui sont dus au courage de nos valeureux défenseurs, secondés par les mesures énergiques et par la confiance que la Convention a su leur inspirer. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Charolles, 22 Mess. II] ( 2). Citoyens Représentans, Nous touchons enfin au moment où la Liberté va faire justice de tous les ennemis du Peuple, et établir sa prospérité sur des bases inébranlables : les succès de nos armées sont un présage certain de la destruction de la tirannie; mais plus ils sont rapi-des[,] plus nous devons redoubler d’énergie afin de détruire les factions de l’intérieur en même temps que nous triomphons des ennemis du dehors. Vous venés de décréter que les Armées de sam-bre et Meuse ont bien mérité de la Patrie; nous déclarons unanimement que c’est à l’énergie de vos mesures, à la confiance que vous avés su inspirer au Peuple français et au courage de nos déffenseurs que nous sommes redevables de nos succès. Continués, Représentans, et la france vous devra son bonheur. Les Membres du Comité de Correspondance. Aubezy, Lachaise, Gayet [et une signature illisible] 34 Les sociétés populaires de Druyes, de Castil-lon et d’Orange, félicitent la Convention nationale sur ses travaux, applaudissent à ses décrets, et l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). 35 La société populaire d’Eymoutiers, département de la Haute-Vienne, retrace ce qu’elle a fait jusqu’ici pour la révolution; elle annonce que, tout récemment, elle a armé et équipé un cavalier à ses frais, et que, jusqu’à de nouveaux efforts, elle ne cessera d’applaudir aux travaux de la Convention, de l’inviter à déjouer les complots et à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Eymoutiers, 18 Mess. 7/7(5). Représentans La Commune d’Eymoutiers, fierre de la Liberté[,] (l) P.V., XLII, 36. (2) C 314, pl. 1253, p. 39. (3) P.V., XLII, 36. (4) P.V., XLII, 37. Bin, 15 therm. (2e suppl1). (5) C 314, pl. 1253, p. 40. jalouse de la conserver et prête à la deffandre contre les vils satellites des tirans[,] contribue, autant que ses foibles ressources le lui permettent, à combattre les énemis de la République Les jeunes gens de 16 à 40 ans, en état de porter les armes, sont depuis longtemps au service de la patrie, Le recruttement et autres Réquisitions s’y sont opérés avec toutte la tranquilité et tout le zelle imaginable Le monstre du fanatisme y est depuis longtemps abbatu[;] ses dépouilles ont produis à la République 150 marc d’argent, 16 marc 2 onces 4 gros de brûlis, 12 milliers en metail de Cloches, qui lui sont parvenus par la voiye du Département Les Egliges(sic) qui lui servai[e]nt de repaire, ne sont plus ouvertes que pour l’instruction du peuple, et la célébration des festes Nationales. cette petitte commune est venue au secours des deffanseurs de la patrie, elle leur à fournie 200 chemises, 72 paire de bas, 50 livres de charpie, et 176 bandes. L’humanité souffrante, les vielliards, Les infirmes, les enfants ont reçu des citoyens aisés tous Les secours possibles. Les parents des déffenseurs de la patrie ont, même avant la Loi, trouvé des secours chez les Républicains. La Société Populaireü jalouse de propager les Principes Républicains qu’elle professe[,] a acheté et payé comptant un batiment national pour y tenir ses séances. Elle a monté, armé, et équipé à ses fraix un cavallier jacobin qui vient, d’après les ordres de la Commission de l’organisation et du mouvement des armées de terre, de partir pour se rendre au dépôt des Troupes de Cavallerie établie à Poitiers. Il ne nous re[s]te enfin, Citoyens Législateurs�] qu’à applaudir à vos glorieux et pénibles travaux; Continués à déjouer les complots des intrigants, et des traitres conspirateurs et livrés-les au glaive de la Loi, et ne désemparés le mont sacré d’où jaillissent les sources vivifiantes de la Liberté et de la douce Egalité, que lorsque votre zèlle infatigable et la foudre dirigé par vos sages mains auront pulvérisés tous les tirans, les despotes et leurs supots MlNOT [présid.), SANTOULIER ( secret .), TlQUET ( secrét .) 36 Les administrateurs du district de Nérac, département du Lot, rendent compte de la célébration de la fête du 20 floréal; ils invoquent les secours de la bienfaisance nationale en faveur d’un jeune citoyen de cette commune, qui a eu un pouce emporté en chargeant un canon dans cette circonstance. Insertion au bulletin, et renvoi au comité des secours publics (l). (l) P.V., XLII, 37. SÉANCE DU 2 THERMIDOR AN II (20 JUILLET 1794) - N',s 33-36 333 33 La société populaire de Charolles, département de Saône-et-Loire, félicite la Convention nationale sur les succès des armées de la République, qui sont dus au courage de nos valeureux défenseurs, secondés par les mesures énergiques et par la confiance que la Convention a su leur inspirer. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Charolles, 22 Mess. II] ( 2). Citoyens Représentans, Nous touchons enfin au moment où la Liberté va faire justice de tous les ennemis du Peuple, et établir sa prospérité sur des bases inébranlables : les succès de nos armées sont un présage certain de la destruction de la tirannie; mais plus ils sont rapi-des[,] plus nous devons redoubler d’énergie afin de détruire les factions de l’intérieur en même temps que nous triomphons des ennemis du dehors. Vous venés de décréter que les Armées de sam-bre et Meuse ont bien mérité de la Patrie; nous déclarons unanimement que c’est à l’énergie de vos mesures, à la confiance que vous avés su inspirer au Peuple français et au courage de nos déffenseurs que nous sommes redevables de nos succès. Continués, Représentans, et la france vous devra son bonheur. Les Membres du Comité de Correspondance. Aubezy, Lachaise, Gayet [et une signature illisible] 34 Les sociétés populaires de Druyes, de Castil-lon et d’Orange, félicitent la Convention nationale sur ses travaux, applaudissent à ses décrets, et l’invitent à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (3). 35 La société populaire d’Eymoutiers, département de la Haute-Vienne, retrace ce qu’elle a fait jusqu’ici pour la révolution; elle annonce que, tout récemment, elle a armé et équipé un cavalier à ses frais, et que, jusqu’à de nouveaux efforts, elle ne cessera d’applaudir aux travaux de la Convention, de l’inviter à déjouer les complots et à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Eymoutiers, 18 Mess. 7/7(5). Représentans La Commune d’Eymoutiers, fierre de la Liberté[,] (l) P.V., XLII, 36. (2) C 314, pl. 1253, p. 39. (3) P.V., XLII, 36. (4) P.V., XLII, 37. Bin, 15 therm. (2e suppl1). (5) C 314, pl. 1253, p. 40. jalouse de la conserver et prête à la deffandre contre les vils satellites des tirans[,] contribue, autant que ses foibles ressources le lui permettent, à combattre les énemis de la République Les jeunes gens de 16 à 40 ans, en état de porter les armes, sont depuis longtemps au service de la patrie, Le recruttement et autres Réquisitions s’y sont opérés avec toutte la tranquilité et tout le zelle imaginable Le monstre du fanatisme y est depuis longtemps abbatu[;] ses dépouilles ont produis à la République 150 marc d’argent, 16 marc 2 onces 4 gros de brûlis, 12 milliers en metail de Cloches, qui lui sont parvenus par la voiye du Département Les Egliges(sic) qui lui servai[e]nt de repaire, ne sont plus ouvertes que pour l’instruction du peuple, et la célébration des festes Nationales. cette petitte commune est venue au secours des deffanseurs de la patrie, elle leur à fournie 200 chemises, 72 paire de bas, 50 livres de charpie, et 176 bandes. L’humanité souffrante, les vielliards, Les infirmes, les enfants ont reçu des citoyens aisés tous Les secours possibles. Les parents des déffenseurs de la patrie ont, même avant la Loi, trouvé des secours chez les Républicains. La Société Populaireü jalouse de propager les Principes Républicains qu’elle professe[,] a acheté et payé comptant un batiment national pour y tenir ses séances. Elle a monté, armé, et équipé à ses fraix un cavallier jacobin qui vient, d’après les ordres de la Commission de l’organisation et du mouvement des armées de terre, de partir pour se rendre au dépôt des Troupes de Cavallerie établie à Poitiers. Il ne nous re[s]te enfin, Citoyens Législateurs�] qu’à applaudir à vos glorieux et pénibles travaux; Continués à déjouer les complots des intrigants, et des traitres conspirateurs et livrés-les au glaive de la Loi, et ne désemparés le mont sacré d’où jaillissent les sources vivifiantes de la Liberté et de la douce Egalité, que lorsque votre zèlle infatigable et la foudre dirigé par vos sages mains auront pulvérisés tous les tirans, les despotes et leurs supots MlNOT [présid.), SANTOULIER ( secret .), TlQUET ( secrét .) 36 Les administrateurs du district de Nérac, département du Lot, rendent compte de la célébration de la fête du 20 floréal; ils invoquent les secours de la bienfaisance nationale en faveur d’un jeune citoyen de cette commune, qui a eu un pouce emporté en chargeant un canon dans cette circonstance. Insertion au bulletin, et renvoi au comité des secours publics (l). (l) P.V., XLII, 37.