388 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE d’une petite maison audit Véronne où ils résident, qui peut valoir 24 livres de loyer. Certifions en outre que le citoyen Bonté, que sa femme et sa fille sont de bons citoyens et d’un patriotisme généralement reconnu. Quirot (maire) , Legros (agent nat.) , Legros, Trenard (officiers mun.). Vu au directoire du district d’Is-sur-Tille, département de la Côte d’Or, le 6 prairial II. Chaussot, Gouget, Ouvret [et 1 signature illisible]. 42 [La Sté popul. d’Orthez à la Conv.; s.d.] (1). La société populaire d’Orthèz, département des Basses-Pyrénées, félicite la Convention nationale sur le décret relatif à la police générale. Elle l’informe qu’elle a chassé de son sein les ci-devant nobles et prêtres; que ses principes seront toujours à la hauteur des circonstances, et que voulant donner une preuve de son attachement à ses frères de Paris, elle leur fait un envoi de comestibles. (Applaudi) . 43 [La Comm. de Maubeuge à la Conv.; s.d.] (1). La commune de Maubeuge continue de bien mériter de la patrie. Nous avons attaqué l’ennemi sur trois points à la porte de Mons, à trois heures du matin, dans le dessein de détruire ses travaux. Le feu a été des mieux nourris depuis ce moment jusqu’à 11 heures. La canonnade et la mousquetterie ont été très-vives de part et d’autre. Les citoyens de la commune, pères, fils, vieillards, jusqu’aux en-fans de 8 à 9 ans, tous affluaient dans le combat; les femmes et les filles apportaient vin, eau-de-vie et ratafiat à nos frères d’armes; les enfans allaient porter des cartouches à nos derniers tirailleurs. Tandis qu’une partie de nos concitoyens, confondus avec les tirailleurs, détruisaient les retranchemens ennemis, les autres allaient ramasser les blessés au milieu d’une pluie de boulets, d’obus et de balles. Nous avons eu environ 100 de nos frères d’armes blessés. Le général Alexis Dubois, qui commandait dans cette affaire, évalue la perte de l’ennemi à 300 hommes tués, et celui des blessés en proportion. On lui a détruit 5 forts et brûlé son infernale retraite, comme les trois Pigeons, la Maison Rouge, la ferme du Parc-aux-Merciers, enfin toutes les maisons qui les couvraient. Généraux, officiers et soldats, tous se sont distingués par leur intrépidité et leur valeur. Cette attaque était combinée pour favoriser la marche de notre armée sur Charleroi». (1) C. Eg., n° 658. (1) J. Univ., n° 1656. 388 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE d’une petite maison audit Véronne où ils résident, qui peut valoir 24 livres de loyer. Certifions en outre que le citoyen Bonté, que sa femme et sa fille sont de bons citoyens et d’un patriotisme généralement reconnu. Quirot (maire) , Legros (agent nat.) , Legros, Trenard (officiers mun.). Vu au directoire du district d’Is-sur-Tille, département de la Côte d’Or, le 6 prairial II. Chaussot, Gouget, Ouvret [et 1 signature illisible]. 42 [La Sté popul. d’Orthez à la Conv.; s.d.] (1). La société populaire d’Orthèz, département des Basses-Pyrénées, félicite la Convention nationale sur le décret relatif à la police générale. Elle l’informe qu’elle a chassé de son sein les ci-devant nobles et prêtres; que ses principes seront toujours à la hauteur des circonstances, et que voulant donner une preuve de son attachement à ses frères de Paris, elle leur fait un envoi de comestibles. (Applaudi) . 43 [La Comm. de Maubeuge à la Conv.; s.d.] (1). La commune de Maubeuge continue de bien mériter de la patrie. Nous avons attaqué l’ennemi sur trois points à la porte de Mons, à trois heures du matin, dans le dessein de détruire ses travaux. Le feu a été des mieux nourris depuis ce moment jusqu’à 11 heures. La canonnade et la mousquetterie ont été très-vives de part et d’autre. Les citoyens de la commune, pères, fils, vieillards, jusqu’aux en-fans de 8 à 9 ans, tous affluaient dans le combat; les femmes et les filles apportaient vin, eau-de-vie et ratafiat à nos frères d’armes; les enfans allaient porter des cartouches à nos derniers tirailleurs. Tandis qu’une partie de nos concitoyens, confondus avec les tirailleurs, détruisaient les retranchemens ennemis, les autres allaient ramasser les blessés au milieu d’une pluie de boulets, d’obus et de balles. Nous avons eu environ 100 de nos frères d’armes blessés. Le général Alexis Dubois, qui commandait dans cette affaire, évalue la perte de l’ennemi à 300 hommes tués, et celui des blessés en proportion. On lui a détruit 5 forts et brûlé son infernale retraite, comme les trois Pigeons, la Maison Rouge, la ferme du Parc-aux-Merciers, enfin toutes les maisons qui les couvraient. Généraux, officiers et soldats, tous se sont distingués par leur intrépidité et leur valeur. Cette attaque était combinée pour favoriser la marche de notre armée sur Charleroi». (1) C. Eg., n° 658. (1) J. Univ., n° 1656.