612 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE duire le peuple. Voilà, Législateurs, notre cri de ralliement et nous ne cesserons jamais d’être en mesure pour garantir la société de cette peste dangereuse. Vive la République, et la Convention ». Durant (comm.), Mondon (présid.), Cher-blanc (vice-présid.), Boiron, Donvy. 2 Le Comité révolutionnaire de Rennes écrit que, pour seconder les vues de la Convention, il frappe les fédéralistes, les nobles et les gens suspects. Le Comité de surveillance de la même commune rend grâces à la Convention nationale, dont les grands principes ont rappelé l’homme à ses devoirs, et lui ont assuré ses droits et sa dignité. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 3 La Société populaire de Laon (2) remercie la Convention de son décret qui assure des secours aux indigens (3). [Laon, 27 flor. II] (4). « Représentans d’un peuple généreux et libre, Grâces immortelles soient rendues à la République. Tandis que le gouvernement sous lequel nous vivons lance la foudre sur tous les ennemis et fait pâlir les despotes sur leurs trônes ébranlés, par un enchaînement merveilleux des mêmes principes, il console le pauvre dans son humble retraite et veille à sa conservation en pourvoyant à ses besoins. Semblable à une mère tendre, il affectionne plus particulièrement ceux que l’infortune poursuit ou que les infirmités accablent. Aujourd’hui le malheur est un titre respectable, et à la différence des monarchies, la main qui donne n’humilie pas celui qui reçoit. En décrétant des secours pour les indigents, vous avez, Représentans du peuple, rempli une tâche qui justifie notre confiance et vous vous êtes acquittés d’un devoir qui honore votre sensibilité. Nous ne vous donnerons pas de vains éloges, la bienfaisance préfère l’utilité à l’éclat. Nous vous dirons seulement que votre récompense est au fond de nos cœurs et que l’humanité entière vous est reconnaissante». Régnault (présid.), Debry, Protais. 4 La Société populaire de la Tour-d’ Aigues (5) applaudit à la découverte et au châtiment des (1) P.V., XXXVIH, 107. (2) Aisne. (3) P.V., XXXVm, 107. Bin, 10 prair (1er suppl‘) ; Ann. R.F., n° 178; J. Fr., n° 609. (4) C 306, pl. 1155, p. 5. (5) Vaucluse. conspirateurs; elle annonce l’envoi de 163 chemises, 15 paires de bas, 2 culottes, et 317 liv. 5 sols pour nos frères d’armes. La mention honorable et l’insertion au bulletin de toutes ces précédentes adresses sont décrétées (1). [La Tour d} Aigues, 15 flor. II] (2). « Législateurs, Nous apprenons du fonds de nos campagnes qu’un affreux complot menaçait de nouveau la République, voulait l’anéantir, et nous livrer aux fers et aux chaînes des tyrans, vous nous avez préservé de ce nouvel orage par votre vigilance; les faux patriotes stipendiés par nos implacables ennemis ont été démasqués et livrés au glaive de la loi; c’est avec raison que nous vous disions dernièrement que les conspirations les plus horribles viendraient toujours se briser contre cette montagne que vous représentez, par votre fermeté à punir tous les traîtres. En vain les despotes, les aristocrates et tous les ennemis de notre révolution redoublent-ils d’efforts pour joindre les horreurs d’une guerre intestine à celles d’une guerre étrangère; leur défaite est prochaine et notre triomphe est assuré; attentifs à nous rallier autour de la représentation nationale, qui acquiert tous les jours des nouveaux droits à notre confiance et à notre reconnaissance, nous sommes invincibles. Continuez, dignes montagnards, à être notre étoile que nous contemplerons avec attention pour nous servir de guide, tant que l’orage politique grondera sur nos têtes, le peuple français a juré le triomphe de la liberté et la destruction des tyrans, quoique nous ne formions qu’une très petite portion de ce peuple, nous ne serons pas les moins fidèles à remplir ce serment; et pour vous en convaincre, nous envoyons à l’administration de notre district 163 chemises, 15 paires de bas, 317 liv. 5 s. et 2 paires culottes pour nos braves défenseurs ». 5 La Société populaire séante à Morgny-Ia-Forêt (3), fait part de ses travaux pour l’exploitation du salpêtre; elle déclare guerre aux athées comme aux fanatiques, et termine par inviter la Convention à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Morgny-la-Forêt, 4 prair. II] (5). « Salut ! Amis de la nature et de la liberté ! Tandis qu’occupés au nom du peuple français à saper les fondements sableux des trônes, opprobre de l’univers, tandis que vos vertus républicaines assurent le soutien inaltérable du peuple français sur la saine morale et la simple philosophie, (1) P.V., XXXVHI, 107. Bin, 10 prair. (l8r suppT) et 11 prair. (2e suppl*). (2) C 304, pl. 1134, p. 8. (3) Eure. (4) P.V., XXXVIII, 108. Bln, 10 prair (1er suppl4). (5) C 306, pl. 1155, p. 7. 612 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE duire le peuple. Voilà, Législateurs, notre cri de ralliement et nous ne cesserons jamais d’être en mesure pour garantir la société de cette peste dangereuse. Vive la République, et la Convention ». Durant (comm.), Mondon (présid.), Cher-blanc (vice-présid.), Boiron, Donvy. 2 Le Comité révolutionnaire de Rennes écrit que, pour seconder les vues de la Convention, il frappe les fédéralistes, les nobles et les gens suspects. Le Comité de surveillance de la même commune rend grâces à la Convention nationale, dont les grands principes ont rappelé l’homme à ses devoirs, et lui ont assuré ses droits et sa dignité. Mention honorable, insertion au bulletin (1). 3 La Société populaire de Laon (2) remercie la Convention de son décret qui assure des secours aux indigens (3). [Laon, 27 flor. II] (4). « Représentans d’un peuple généreux et libre, Grâces immortelles soient rendues à la République. Tandis que le gouvernement sous lequel nous vivons lance la foudre sur tous les ennemis et fait pâlir les despotes sur leurs trônes ébranlés, par un enchaînement merveilleux des mêmes principes, il console le pauvre dans son humble retraite et veille à sa conservation en pourvoyant à ses besoins. Semblable à une mère tendre, il affectionne plus particulièrement ceux que l’infortune poursuit ou que les infirmités accablent. Aujourd’hui le malheur est un titre respectable, et à la différence des monarchies, la main qui donne n’humilie pas celui qui reçoit. En décrétant des secours pour les indigents, vous avez, Représentans du peuple, rempli une tâche qui justifie notre confiance et vous vous êtes acquittés d’un devoir qui honore votre sensibilité. Nous ne vous donnerons pas de vains éloges, la bienfaisance préfère l’utilité à l’éclat. Nous vous dirons seulement que votre récompense est au fond de nos cœurs et que l’humanité entière vous est reconnaissante». Régnault (présid.), Debry, Protais. 4 La Société populaire de la Tour-d’ Aigues (5) applaudit à la découverte et au châtiment des (1) P.V., XXXVIH, 107. (2) Aisne. (3) P.V., XXXVm, 107. Bin, 10 prair (1er suppl‘) ; Ann. R.F., n° 178; J. Fr., n° 609. (4) C 306, pl. 1155, p. 5. (5) Vaucluse. conspirateurs; elle annonce l’envoi de 163 chemises, 15 paires de bas, 2 culottes, et 317 liv. 5 sols pour nos frères d’armes. La mention honorable et l’insertion au bulletin de toutes ces précédentes adresses sont décrétées (1). [La Tour d} Aigues, 15 flor. II] (2). « Législateurs, Nous apprenons du fonds de nos campagnes qu’un affreux complot menaçait de nouveau la République, voulait l’anéantir, et nous livrer aux fers et aux chaînes des tyrans, vous nous avez préservé de ce nouvel orage par votre vigilance; les faux patriotes stipendiés par nos implacables ennemis ont été démasqués et livrés au glaive de la loi; c’est avec raison que nous vous disions dernièrement que les conspirations les plus horribles viendraient toujours se briser contre cette montagne que vous représentez, par votre fermeté à punir tous les traîtres. En vain les despotes, les aristocrates et tous les ennemis de notre révolution redoublent-ils d’efforts pour joindre les horreurs d’une guerre intestine à celles d’une guerre étrangère; leur défaite est prochaine et notre triomphe est assuré; attentifs à nous rallier autour de la représentation nationale, qui acquiert tous les jours des nouveaux droits à notre confiance et à notre reconnaissance, nous sommes invincibles. Continuez, dignes montagnards, à être notre étoile que nous contemplerons avec attention pour nous servir de guide, tant que l’orage politique grondera sur nos têtes, le peuple français a juré le triomphe de la liberté et la destruction des tyrans, quoique nous ne formions qu’une très petite portion de ce peuple, nous ne serons pas les moins fidèles à remplir ce serment; et pour vous en convaincre, nous envoyons à l’administration de notre district 163 chemises, 15 paires de bas, 317 liv. 5 s. et 2 paires culottes pour nos braves défenseurs ». 5 La Société populaire séante à Morgny-Ia-Forêt (3), fait part de ses travaux pour l’exploitation du salpêtre; elle déclare guerre aux athées comme aux fanatiques, et termine par inviter la Convention à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Morgny-la-Forêt, 4 prair. II] (5). « Salut ! Amis de la nature et de la liberté ! Tandis qu’occupés au nom du peuple français à saper les fondements sableux des trônes, opprobre de l’univers, tandis que vos vertus républicaines assurent le soutien inaltérable du peuple français sur la saine morale et la simple philosophie, (1) P.V., XXXVHI, 107. Bin, 10 prair. (l8r suppT) et 11 prair. (2e suppl*). (2) C 304, pl. 1134, p. 8. (3) Eure. (4) P.V., XXXVIII, 108. Bln, 10 prair (1er suppl4). (5) C 306, pl. 1155, p. 7.