296 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CXLV CXLVII [La Sté popul. de Jégun, à la Conv .; s.d.] (1). « Représentants d’un peuple libre, La trame d’une conspiration scélérate, ourdie par des mains parricides, vient d’être découverte et aussitôt déjouée. Des hommes infâmes, sous le masque du patriotisme, depuis longtemps enveloppés dans le tourbillon du crime ont voulu violer le sanctuaire de la liberté. La Société montagnarde de Jégun justement indignée de ce complot liberticide rend hommage aux mesures sages que vous avez prises; elle demande, au nom de la patrie d’écraser ces hommes pervers; que le glaive de la loi fasse tomber les têtes des royalistes, des factieux, des anarchistes, des conspirateurs. Elle vous félicite sur le décret qui a rendu la liberté aux hommes de couleur. Cette loi que la philosophie a dictée, suffirait pour transmettre à la postérité la plus reculée le souvenir de la deuxième année de la République française. Elle vous invite enfin à rester toujours inébranlables à votre poste, et la patrie sera sauvée. Vive la République ». Estiba ( présid .), Mariadier (secrét.), Monbet (secrét.). CXLVI [La Sté popul. d’Irancy , à la Conv.; 23 germ. II] (2). « Citoyens législateurs, La Société a partagé l’indignation et l’horreur qu’a excitées dans les cœurs de tous les vrais et bons républicains la conjuration atroce de ces hommes perfides qui, sous le masque hypocrite du patriotisme ont abusé de la confiance du peuple pour anéantir la liberté et faire rentrer la nation dans les chaînes du despotisme. Vous venez, Dignes représentans de cette nation sans cesse exposée à des dangers renaissants, de mériter de nouveaux droits à sa reconnaissance par votre activité vigilante, par votre prudence et par votre fermeté inébranlable; restez à votre poste, continuez à surveiller et à combattre les ennemis intérieurs et extérieurs de la patrie, et extirpez enfin jusqu’à la moindre trace de l’aristocratie et du fanatisme coalisés depuis le commencement de la révolution avec les tyrans étrangers qui prétendent insolemment donner des lois à un peuple courageux qui a juré de vivre libre ou de mourir. S. et F. ». Cottin Roux (présd.), Delisle (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 14. Départ, du Gers. (2) C 303, pl. 1103, p. 15. Départ, de l’Yonne. [La Sté popul. de Germinal-sur-Orge, à la Conv.; 24 germ. II] (1). « Citoyens représentans, Recevez nos félicitations et nos remerciements; votre constante surveillance vient de nous sauver en accablant des conjurés qui menaçaient la liberté que nous devons à votre courage. Continuez d’affermir l’autorité des lois que votre sagesse nous a données, et ne quittez le poste éminent que le vœu et la gloire de la nation vous ont assigné que lorsque tous les conspirateurs seront hors d’état de lui nuire, et les tyrans qui l’attaquent entièrement vaincus et couverts de confusion. Nos enfants aux frontières avec leurs frères d’armes combattent ces hordes féroces; nous sommes prêts ici à combattre les ennemis de la Convention; ils sont aussi les nôtres ». Chabanel (présid.). CXLVIII [La Sté popul. de Gonfaron, à la Conv.; 15 germ. Il ] (2). « Représentans, La Société des sans culottes de la commune de Gonfaron vous félicite d’avoir démasqué les traîtres qui voulaient relever le despotisme sur les ruines de la liberté; elle a vivement applaudi aux mesures sages et vigoureuses qu’ont employées vos comités de salut public et de sûreté générale pour faire tomber dans le néant cette conspiration atroce. Oui, Représentans, que les scélérats périssent, que le glaive national tombe sur la tête de tous les tyrans sous quelle [que] forme qu’ils se montrent, et que la France libre et puissante apprenne à l’Europe étonnée qu’elle peut exterminer les despotes coalisés et les ennemis intérieurs. Vous avez senti la nécessité d’un gouvernement révolutionnaire dont l’activité et la centralisation pussent diriger les forces nationales contre toute espèce de tyrannie. Votre comité de salut public investi de la confiance publique en a assuré les effets par une conduite digne des plus grands éloges; son intrépidité et sa surveillance ont encore sauvé la liberté menacée, en coopérant à la découverte du complot terrible qui devait nous asservir. Il faut que la foudre nationale éclate sur les têtes des conjurés perfides; et que la mort des traîtres fasse pâlir les agens de Pitt et de Cobourg. Votre décret, à jamais mémorable, qui porte l’afEranchisement des nègres, la loi sur le maxi-(1) C 303, pl. 1103, p. 16. St-Germain-lès-Arpajon, Essonne. (2) C 303, pl. 1103, p. 17. Départ, du Var. 296 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CXLV CXLVII [La Sté popul. de Jégun, à la Conv .; s.d.] (1). « Représentants d’un peuple libre, La trame d’une conspiration scélérate, ourdie par des mains parricides, vient d’être découverte et aussitôt déjouée. Des hommes infâmes, sous le masque du patriotisme, depuis longtemps enveloppés dans le tourbillon du crime ont voulu violer le sanctuaire de la liberté. La Société montagnarde de Jégun justement indignée de ce complot liberticide rend hommage aux mesures sages que vous avez prises; elle demande, au nom de la patrie d’écraser ces hommes pervers; que le glaive de la loi fasse tomber les têtes des royalistes, des factieux, des anarchistes, des conspirateurs. Elle vous félicite sur le décret qui a rendu la liberté aux hommes de couleur. Cette loi que la philosophie a dictée, suffirait pour transmettre à la postérité la plus reculée le souvenir de la deuxième année de la République française. Elle vous invite enfin à rester toujours inébranlables à votre poste, et la patrie sera sauvée. Vive la République ». Estiba ( présid .), Mariadier (secrét.), Monbet (secrét.). CXLVI [La Sté popul. d’Irancy , à la Conv.; 23 germ. II] (2). « Citoyens législateurs, La Société a partagé l’indignation et l’horreur qu’a excitées dans les cœurs de tous les vrais et bons républicains la conjuration atroce de ces hommes perfides qui, sous le masque hypocrite du patriotisme ont abusé de la confiance du peuple pour anéantir la liberté et faire rentrer la nation dans les chaînes du despotisme. Vous venez, Dignes représentans de cette nation sans cesse exposée à des dangers renaissants, de mériter de nouveaux droits à sa reconnaissance par votre activité vigilante, par votre prudence et par votre fermeté inébranlable; restez à votre poste, continuez à surveiller et à combattre les ennemis intérieurs et extérieurs de la patrie, et extirpez enfin jusqu’à la moindre trace de l’aristocratie et du fanatisme coalisés depuis le commencement de la révolution avec les tyrans étrangers qui prétendent insolemment donner des lois à un peuple courageux qui a juré de vivre libre ou de mourir. S. et F. ». Cottin Roux (présd.), Delisle (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 14. Départ, du Gers. (2) C 303, pl. 1103, p. 15. Départ, de l’Yonne. [La Sté popul. de Germinal-sur-Orge, à la Conv.; 24 germ. II] (1). « Citoyens représentans, Recevez nos félicitations et nos remerciements; votre constante surveillance vient de nous sauver en accablant des conjurés qui menaçaient la liberté que nous devons à votre courage. Continuez d’affermir l’autorité des lois que votre sagesse nous a données, et ne quittez le poste éminent que le vœu et la gloire de la nation vous ont assigné que lorsque tous les conspirateurs seront hors d’état de lui nuire, et les tyrans qui l’attaquent entièrement vaincus et couverts de confusion. Nos enfants aux frontières avec leurs frères d’armes combattent ces hordes féroces; nous sommes prêts ici à combattre les ennemis de la Convention; ils sont aussi les nôtres ». Chabanel (présid.). CXLVIII [La Sté popul. de Gonfaron, à la Conv.; 15 germ. Il ] (2). « Représentans, La Société des sans culottes de la commune de Gonfaron vous félicite d’avoir démasqué les traîtres qui voulaient relever le despotisme sur les ruines de la liberté; elle a vivement applaudi aux mesures sages et vigoureuses qu’ont employées vos comités de salut public et de sûreté générale pour faire tomber dans le néant cette conspiration atroce. Oui, Représentans, que les scélérats périssent, que le glaive national tombe sur la tête de tous les tyrans sous quelle [que] forme qu’ils se montrent, et que la France libre et puissante apprenne à l’Europe étonnée qu’elle peut exterminer les despotes coalisés et les ennemis intérieurs. Vous avez senti la nécessité d’un gouvernement révolutionnaire dont l’activité et la centralisation pussent diriger les forces nationales contre toute espèce de tyrannie. Votre comité de salut public investi de la confiance publique en a assuré les effets par une conduite digne des plus grands éloges; son intrépidité et sa surveillance ont encore sauvé la liberté menacée, en coopérant à la découverte du complot terrible qui devait nous asservir. Il faut que la foudre nationale éclate sur les têtes des conjurés perfides; et que la mort des traîtres fasse pâlir les agens de Pitt et de Cobourg. Votre décret, à jamais mémorable, qui porte l’afEranchisement des nègres, la loi sur le maxi-(1) C 303, pl. 1103, p. 16. St-Germain-lès-Arpajon, Essonne. (2) C 303, pl. 1103, p. 17. Départ, du Var. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 297 mum et tous vos travaux pénibles ont excité notre admiration et augmenté notre amour pour la Convention nationale. Soyez toujours les mêmes, montrez vous toujours les dignes représentons d’un peuple libre, et les despotes de l’Europe courberont bientôt leurs têtes orgueilleuses devant la majesté républicaine; leur existence précaire et les efforts de leur crainte sont le signal de leur chute prochaine. La petite commune de Gonfaron, déjà dépeuplée par les nombreuses levées qui se sont faites dans son sein, vous offre encore ses cent bras nerveux pour terrasser les ennemis de la France libre; elle sera toujours jalouse de rallier ses forces autour de la Convention pour l’affermissement de la République une et indivisible». T. Canassan (présid.), Rousse (secret.). CXLIX [La Sté popul. de Grasse, à la Conv .; 14 germ. Il] (1). «Encore une fois, du haut de la Montagne, sur laquelle vous êtes placés, vous avez déjoué les complots liberticides de ces hommes qui voulaient nous redonner des fers, vous avez parlé et la République a été victorieuse. Législateurs, votre énergie épouvante les tyrans coalisés contre la liberté. Le souvenir de nos droits fera toujours courber leurs têtes coupables sur les pieds de la Sainte Montagne. Nous avons applaudi à vos travaux; la punition des conjurés peut seule venger l’attentat commis contre la divinité des Français. Vous seuls pouvez sauver le vaisseau de la République; fermes à votre poste jusqu’à la paix, frappez les têtes de tous ceux qui oseraient dévier du chemin de la vertu; c’est par là que vous continuerez à mériter l’estime de tous les sans-culottes ». Morer (présid.), Fabre (vice-présid.) , Jullien, Boulay cadet, Bérenger, Martinini, Bayon [et 80 signatures illisibles]. CL [La Sté popul. de Gaïllon, à la Conv.; s.d .] (2). « Représentans du peuple, Il est donc vrai que de vils intrigans, des hommes revêtus du caractère sacré de la confiance nationale avaient abusé de ce titre même pour essayer de vendre au despotisme la liberté. Cette liberté dont la défense leur était confiée. Il est donc vrai qu’il peut exister des hommes assez profondément pervers pour imaginer la ruine de leur patrie et n’en pas mourir de désespoir, assez aveugles pour ne pas sentir que leurs affreuses machinations les conduiront plus tôt ou plus tard à l’échafaud. (1) C 303, pl. 1103, p. 18. Départ du Var, auj. A.- Marit. (2) C 303, pl. 1103, p. 19. Départ, de l’Eure. Certes, ils ne sont plus, ces temps où l’on pouvait presque impunément trafiquer de la liberté des hommes; l’œil pénétrant des comités de salut public et de sûreté générale, les regards perçants de cette Montagne sainte qui les étend sur toute la surface de la République, otent à la perfidie toutes ses ressources; à peine est-elle conçue qu’elle est découverte, elle va payer sur le champ la peine réservée à la scélératesse, à l’amour de la dénonciation et à la noirceur de la trahison. Représentants, le crime doit être étonné des coups qui lui ont été portés. Il existe cependant encore des ennemis, ils existent mais ils ne trouveront pas de retraite quoiqu’ils observent pour dérober à votre surveillance leurs sinistres complots; les fils ne vous en échapperont pas. Que les têtes de tous les conspirateurs tombent; le sol français ne doit plus être foulé que par des hommes dignes de la liberté. Pour vous, ressemblez toujours à vous mêmes, restez à votre poste; les rênes de la République ne peuvent être confiées à des mains plus sures. Si une poignée de factieux osent vous menacer, leur audace n’est point faite pour vous effrayer. Si vos cœurs étaient susceptibles de crainte, ils auraient de quoi se raffermir, vous avez 26 millions d’hommes qui ont juré de vivre ou de mourir avec vous. S. et F. ». Clément (présid.), Ausiot (secrét.). CLI [La Sté popul. de Die, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, Les membres composant la société populaire de Die, régénérée, n’ont pu entendre les rapports mémorables de St Just au nom du comité de salut public, sans frémir d’indignation. Nous les avons mis à la discussion de chacune de nos séances, afin de démasquer tous les traîtres, de nous prémunir contre les malveillans et de nous nourrir de la haine qu’inspirent les intrigans de tout genre. Qu’ils tremblent les partisans de Pitt, Condé et Cobourg ! L’œil des sans-culottes découvrira tous leurs repaires. Qu’ils tremblent les ennemis du peuple ! La hache de la loi est suspendue sur leurs têtes. Qu’ils tremblent ceux qui oseraient méconnaître nos augustes représentans; nous avons prêté le serment terrible de former de nos corps un rempart inexpugnable et d’exterminer tous les ennemis du peuple. Fidèles à nos ser-mens, nous saurons vaincre ou mourir. Représentans, soyez fermes et inébranlables à votre poste; comptez sur notre active surveillance; déjouez toujours les complots de tous les traîtres et assurez à jamais le triomphe de la liberté et de l’égalité ». Lamort (présid.), Vallentin (secrét.), Rousset (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 20. Drôme. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIECES ANNEXES 297 mum et tous vos travaux pénibles ont excité notre admiration et augmenté notre amour pour la Convention nationale. Soyez toujours les mêmes, montrez vous toujours les dignes représentons d’un peuple libre, et les despotes de l’Europe courberont bientôt leurs têtes orgueilleuses devant la majesté républicaine; leur existence précaire et les efforts de leur crainte sont le signal de leur chute prochaine. La petite commune de Gonfaron, déjà dépeuplée par les nombreuses levées qui se sont faites dans son sein, vous offre encore ses cent bras nerveux pour terrasser les ennemis de la France libre; elle sera toujours jalouse de rallier ses forces autour de la Convention pour l’affermissement de la République une et indivisible». T. Canassan (présid.), Rousse (secret.). CXLIX [La Sté popul. de Grasse, à la Conv .; 14 germ. Il] (1). «Encore une fois, du haut de la Montagne, sur laquelle vous êtes placés, vous avez déjoué les complots liberticides de ces hommes qui voulaient nous redonner des fers, vous avez parlé et la République a été victorieuse. Législateurs, votre énergie épouvante les tyrans coalisés contre la liberté. Le souvenir de nos droits fera toujours courber leurs têtes coupables sur les pieds de la Sainte Montagne. Nous avons applaudi à vos travaux; la punition des conjurés peut seule venger l’attentat commis contre la divinité des Français. Vous seuls pouvez sauver le vaisseau de la République; fermes à votre poste jusqu’à la paix, frappez les têtes de tous ceux qui oseraient dévier du chemin de la vertu; c’est par là que vous continuerez à mériter l’estime de tous les sans-culottes ». Morer (présid.), Fabre (vice-présid.) , Jullien, Boulay cadet, Bérenger, Martinini, Bayon [et 80 signatures illisibles]. CL [La Sté popul. de Gaïllon, à la Conv.; s.d .] (2). « Représentans du peuple, Il est donc vrai que de vils intrigans, des hommes revêtus du caractère sacré de la confiance nationale avaient abusé de ce titre même pour essayer de vendre au despotisme la liberté. Cette liberté dont la défense leur était confiée. Il est donc vrai qu’il peut exister des hommes assez profondément pervers pour imaginer la ruine de leur patrie et n’en pas mourir de désespoir, assez aveugles pour ne pas sentir que leurs affreuses machinations les conduiront plus tôt ou plus tard à l’échafaud. (1) C 303, pl. 1103, p. 18. Départ du Var, auj. A.- Marit. (2) C 303, pl. 1103, p. 19. Départ, de l’Eure. Certes, ils ne sont plus, ces temps où l’on pouvait presque impunément trafiquer de la liberté des hommes; l’œil pénétrant des comités de salut public et de sûreté générale, les regards perçants de cette Montagne sainte qui les étend sur toute la surface de la République, otent à la perfidie toutes ses ressources; à peine est-elle conçue qu’elle est découverte, elle va payer sur le champ la peine réservée à la scélératesse, à l’amour de la dénonciation et à la noirceur de la trahison. Représentants, le crime doit être étonné des coups qui lui ont été portés. Il existe cependant encore des ennemis, ils existent mais ils ne trouveront pas de retraite quoiqu’ils observent pour dérober à votre surveillance leurs sinistres complots; les fils ne vous en échapperont pas. Que les têtes de tous les conspirateurs tombent; le sol français ne doit plus être foulé que par des hommes dignes de la liberté. Pour vous, ressemblez toujours à vous mêmes, restez à votre poste; les rênes de la République ne peuvent être confiées à des mains plus sures. Si une poignée de factieux osent vous menacer, leur audace n’est point faite pour vous effrayer. Si vos cœurs étaient susceptibles de crainte, ils auraient de quoi se raffermir, vous avez 26 millions d’hommes qui ont juré de vivre ou de mourir avec vous. S. et F. ». Clément (présid.), Ausiot (secrét.). CLI [La Sté popul. de Die, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, Les membres composant la société populaire de Die, régénérée, n’ont pu entendre les rapports mémorables de St Just au nom du comité de salut public, sans frémir d’indignation. Nous les avons mis à la discussion de chacune de nos séances, afin de démasquer tous les traîtres, de nous prémunir contre les malveillans et de nous nourrir de la haine qu’inspirent les intrigans de tout genre. Qu’ils tremblent les partisans de Pitt, Condé et Cobourg ! L’œil des sans-culottes découvrira tous leurs repaires. Qu’ils tremblent les ennemis du peuple ! La hache de la loi est suspendue sur leurs têtes. Qu’ils tremblent ceux qui oseraient méconnaître nos augustes représentans; nous avons prêté le serment terrible de former de nos corps un rempart inexpugnable et d’exterminer tous les ennemis du peuple. Fidèles à nos ser-mens, nous saurons vaincre ou mourir. Représentans, soyez fermes et inébranlables à votre poste; comptez sur notre active surveillance; déjouez toujours les complots de tous les traîtres et assurez à jamais le triomphe de la liberté et de l’égalité ». Lamort (présid.), Vallentin (secrét.), Rousset (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 20. Drôme.